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Paris: Deux-roues motorisés : objectif 20 000 places supplémentaires

Parce que dans une ville dense comme Paris, deux roues valent mieux que quatre, la mairie créera 20 000 places de stationnement supplémentaires dédiées aux deux-roues motorisés d’ici 2020. Pour ce faire, la Ville va continuer le travail collaboratif engagé depuis 2007 avec les fédérations et associations concernées. Toutes les infos.

crédits : Semio / Flickr Creative Commons

Suite à la concertation menée depuis plusieurs mois, la Ville a reçu mercredi 11 juin les représentants des deux-roues motorisés pour leur proposer plusieurs axes de travail et réaffirmer l’engagement de la Ville de créer 20.000 places de stationnement dédiées d’ici à 2020.

La Mairie de Paris manifeste ainsi son attachement aux deux-roues motorisés comme mode de déplacement essentiel qui vient compléter l’offre alternative à la possession d’un véhicule individuel (transports en commun, Autolib’ et Vélib’).

 

3 axes de travail avec les représentants des deux-roues motorisés

– actualiser la Charte 2 RM (pdf) qui avait été signée en 2007. Ainsi, les bonnes pratiques permettant d’améliorer la cohabitation entre les deux-roues motorisées et les autres usagers de l’espace public pourront être rappelées ;

– engager un travail avec les représentants des deux-roues motorisés afin de définir des emplacements optimisés pour le stationnement des véhicules. Les emplacements situés aux abords des carrefours permettant d’améliorer la visibilité des conducteurs seront privilégiés ;

– enfin, la Ville souhaite associer la Préfecture de Police à des réunions communes avec les représentants des deux-roues motorisés afin d’engager de manière localisée, arrondissement par arrondissement, une réflexion sur la politique de verbalisation et le discernement qui doit la guider, conformément aux instructions du Préfet de police.

Choix de déplacement pratique, c’est aussi le mode de transport le plus touché par les accidents. Paris s’engage auprès des professionnels du secteur pour adapter au mieux sa pratique.

Pour la première fois, une charte de bonnes pratiques des deux-roues motorisés a été signée le 19 mars 2007 entre le Maire de Paris, Bertrand Delanoë et les associations concernées, en présence de Denis Baupin, adjoint chargé des transports, de la circulation, du stationnement et de la voirie

Cette charte est le fruit d’un travail en commun engagé dès 2004 avec les associations (Fédération française de motocyclisme, Fédération française des motards en colère Paris-Petite couronne, Conseil national des professions automobiles, Automobile Club de l’Ouest Ile de France, Moto-Zen, CGT des coursiers) et services de l’Etat (Préfecture de Police, CERTU – Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques).
Elle offre une approche globale des deux-roues motorisés dans la ville et aborde les thèmes de la circulation, du stationnement, des équipements de sécurité, de l’adaptation à l’environnement urbain …

Elle propose également des règles de bonne conduite pour améliorer la sécurité et permettre un partage apaisé de l’espace public, tout en apportant des réponses pragmatiques à la question du stationnement.

Le guide des bonnes pratiques « Bien-vivre ensemble : les deux-roues motorisés en ville »

La Charte signée par les associations et la mairie prévoit en annexe la diffusion au grand public d’un guide des bonnes pratiques. Il présente les spécificités des 2RM et de leur usage en ville et quelques conseils à l’usage de tous.

» Consulter le document au format pdf

Avec les piétons
A Paris, plus de la moitié des déplacements se font à pied. Motards ou piétons, enfants, personnes âgées, handicapés : la prudence est de rigueur pour les 2RM afin d’anticiper toutes les situations et garder le contrôle de son véhicule. Une vitesse modérée est nécessaire. Objectif : prendre et faire courir aux autres le moins de risques possibles dans la ville.
Et respecter le code de la route ! Les piétons doivent éviter les traversées « sauvages » hors des passages piétons, et se rappeler qu’un 2RM peut facilement passer inaperçu : sa taille le rend moins visible, et le mobilier urbain peut facilement le masquer.

Avec les cyclistes
Vélos et motos sont de la même famille des deux-roues… Mais les cyclistes sont plus vulnérables. C’est pourquoi les 2R (deux-roues) motorisés doivent faire attention aux 2R non motorisés. Particulièrement au démarrage des vélos : les 2RM doivent les dépasser doucement et maintenir une distance d’un mètre.
Les aménagements cyclables sont des voies réservées aux vélos, ils sont interdits aux 2RM. Comme le stipule le Code de la route, n’essayez pas non plus de doubler par la droite lorsqu’un cycliste aborde une bande cyclable…

Avec les automobilistes!

4-roues pensez aux 2-roues motorisés ! N’oubliez pas que les 2RM sont plus fragiles que vous car sans carrosserie. Ils circulent souvent entre les files lorsque les automobiles sont ralentis. Surveillez vos rétroviseurs, essayez de leur laisser la place et utilisez systématiquement vos clignotants lors de changement de files.
La circulation entre les files peut être dangereuse. Si vous la pratiquez, il faut respecter les recommandations définies dans la Charte. N’essayez pas de slalomer entre les véhicules et gardez un comportement prudent.


 

Le deux-roues électrique toujours subventionné par la Ville

Près de 110 000 deux-roues motorisés circulent quotidiennement dans la capitale et parcourent chacun en moyenne 25 km. Les cyclomoteurs thermiques sont néanmoins très polluants, à la fois pour l’air que nous respirons et le bruit qu’ils produisent. En subventionnant 33 % du prix d’achat TTC d’un cyclomoteur électrique neuf, l’objectif de la Mairie de Paris est d’inciter les usagers de deux-roues à s’équiper de véhicules silencieux et non polluants

400 euros de subvention pour l’achat d’un cyclomoteur électrique

En subventionnant 33 % du prix d’achat TTC d’un cyclomoteur électrique neuf, l’objectif de la Mairie de Paris est d’inciter les usagers de deux-roues à s’équiper de véhicules silencieux et non polluants.

Près de 110 000 deux-roues motorisés circulent quotidiennement dans la capitale et parcourent chacun en moyenne 25 km. Les cyclomoteurs thermiques sont néanmoins très polluants, à la fois pour l’air que nous respirons et le bruit qu’ils produisent.

Répondant aux enjeux de mobilité comme aux impératifs de santé publique et de lutte contre les pollutions, les véhicules électriques sont idéals pour les déplacements urbains. La Mairie de Paris y ajoute l’argument du prix, de quoi ne plus hésiter… 

Le conseil de Paris a décidé en décembre 2013 de prolonger cette subvention jusqu’au 31 décembre 2014 (cachet de la poste faisant foi) avec les mêmes conditions que précédemment.

source //Mairie de Paris

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