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LIRE:MARÉE D’ÉQUINOXE De Cilla et Rolf BÖRJLIND

Olivia  Rönning,  élève  à  l’école  de  police  de Stockholm à une encablure  du  fantastique Musée ABBA,  doit  rendre  un mémoire sur  une affaire non résolue.  Ce pensum n’a rien d’obligatoire et à 23 ans, elle pourrait avoir d’autres chats à fouetter comme d’aller danser mais c’est une bosseuse qui a à cœur de mener jusqu’au bout. Bonne fille, elle reprend une enquête que son père décédé n’avait pu résoudre.

Elle retrouvera des policiers collègues de son paternel. Elle roule d’ailleurs dans la Mustang décapotable de son papa qui avait un goût certain en matière d’automobile au pays des Volvo. Paix à ses cendres, la jeune Olivia va découvrir  que l’on ne déterre pas si  facilement les vieilles histoires car les protagonistes comme les témoins ont disparu.

Par chance, elle se rend sur les lieux du crime, une île proche de la Norvège, et se lie d’amitié avec une aubergiste qui va lui apporter un début d’information.  Elle  apprend aussi  que les pêcheurs  n’ont  droit  qu’à  quatorze  homards à chaque sortie en mer. Très vite, elle se rend compte que l’histoire risque de se corser dès qu’il s’agira d’en savoir plus Le hasard voudra qu’elle fasse la connaissance d’un SDF qui va la mettre sur une piste.

Elle pensera tout d’abord que la reine des call girls de la capitale se trouve impliquée comme ses riches clients fort influents. Elle cherche un lien entre toutes les personnes qui sont passés par là ou qui possédaient une résidence sur l’ile à cette époque-là.

L’intrigue est magnifiquement menée et les auteurs se complaisent à balader le lecteur sur des fausses pistes comme celle d’une très grande entreprise qui a bâti sa fortune en extrayant du coltan des pays africains corrompus.

Le fin mot de l’histoire ne sera révélé que dans les toutes dernières pages pour le plus grand plaisir du lecteur.

Un polar bon comme une brioche à la cannelle.

Dominique LE FUR.

dl@infos-75.com

 

400 pages, Seuil Policiers

22,50 €

Marée d'équinoxe

image à la une //Low tide © Beverley Goodwin (2013)

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