Goûts/Saveurs

Les bonnes adresses d’infos75: 11 bistrots !

Il y a peu, la Ville distinguait 62 bistrots parisiens pour leur façon authentique de faire résonner l’art de vivre à la Parisienne. On en a choisi onze pour leur décoration qui nous font remonter le temps !

Chez Denise, la tour de Montlhéry (Paris Centre)

Même si l’affaire a été rachetée en 2020, ici, ce sera toujours l’antre de Denise. Née dans le Cantal, fille d’un papa buronnier du Cantal, Denise Bénariac reprend le bistrot La Tour de Montlhéry, en octobre 1966 lors de son arrivée à Paris… Aujourd’hui, Denise et son mari ne sont plus là mais le lieu existe toujours, et ce qui est formidable, c’est que rien n’a changé. Portions généreuses, nappes à carreau, banquettes en moleskine, cadres de photos et affiches au mur… On ne sait plus où regarder, tant les détails sont aussi savoureux que les rognons de veau et les charlottes aux fraises.
L’info en plus ? Le nom de la rue où se situe Chez Denise provient du mot « provoires » qui signifiait prêtres. D’ailleurs si on s’installe sur les quelques tables placées sur la rue, on a une vue magnifique sur l’église Saint-Eustache.
Infos pratiques
Chez Denise
5, rue des Prouvaires (Paris Centre)
Service continu à partir de 12h et ce jusqu’à 2h, dernière commande à 00h45.

Le Mesturet (Paris Centre)

On pourrait se croire dans une auberge de ville. Pourtant, c’est bien au cœur de Paris que Le Mesturet accueille ses habitués. Alain Fontaine, propriétaire du lieu est passionné de gastronomie et sert exclusivement des plats élaborés à partir de produits frais transformés sur place. Avec son agneau de Lozère, sa viande de Salers, son feuilleté de picodon, son porc fermier de l’Aveyron ou sa pintade de Gascogne, Alain Fontaine connaît ses provinces mais revendique un pur sang parisien depuis le XVIe siècle. On s’assoit sur des banquettes en skaï ou des chaises Thonet, autour de tables avec nappes en papier, dans la pure tradition bistrotière.
L’info en plus ? Avec ses formules au comptoir, le restaurant Le Mesturetrelève le défi du succulent-économique-rapide. Deux formules garantissent de ne jamais déguster le même plat deux fois de suite.
Infos pratiques
77, rue de Richelieu (Paris Centre)
Ouvert tous les jours.
Du lundi au vendredi : de 7h30 à 23h* (accueil des derniers clients) et du samedi au dimanche : de 9h à 23h* (accueil des derniers clients)

Le Pick-clops (Paris Centre)

Il y a beaucoup de raisons de venir au Pick-clops ! Pour ses quiches du jour, qui changent vraiment à chaque fois, servies avec frites et salades, pour leurs serveurs toujours souriants, même dans le rush du midi ou pour ses habitués comme cette petite dame qui vient, en voisine, y déjeuner tous les jours. Et puis tout simplement parce la déco est un festival de couleurs acidulée avec sa façade jaune et bleue et son intérieur rouge orangée qui plonge dans les années 50 version rockabilly, avec ses tables et chaises en formica.
L’info en plus ? La mini terrasse du Pick-clops alignée sur les rues Vieille du temple et du roi de Sicile est presque toute la journée au soleil. Idéal pour une cure de vitamine D !
Infos pratiques
Le Pick-clops
16, rue Vieille du Temple (Paris Centre)
Ouvert du lundi au samedi : de 8h à 2h et le dimanche de 9h30 à 00h.

Le Prince Racine (6e)

C’est très simple : à l’angle des rues Racine et Monsieur-le-Prince, vous trouverez Le Prince Racine, souvent décrit comme le bistrot le plus typique de la capitale ! Cet établissement est une vraie découverte, en plein cœur du très chic 6e. La décoration est cosy, presque feutrée, avec un comptoir en zinc pour les amoureux du vieux Paris. Ici, on déguste les plats traditionnels : bavette, tartare de bœuf, souris d’agneau. Mais le lieu s’est mis au goût du jour avec une salade de bœuf thaï et un pokebowl de saumon.
L’info en plus ? Le must, c’est l’agréable terrasse, située dans l’arrière-cour du restaurant, ouverte l’été, qui garantit calme et ombre. Un vrai petit coin de fraîcheur, à l’abri du monde.
Infos pratiques
Le Prince Racine
22, rue Monsieur le Prince (6e)
Tous les jours de 8h à 23h sauf samedi et dimanche de 10h à 23h.

L’Abordage (8e)

Œufs mayonnaise, chou farci de Marinette, foie de veau poêlé, pavé de rumsteck ou baba au rhum fait maison… Pas de doute, ici, on décline bien les plats de la tradition bistrotière. On ajoute à cela un joli carrelage au sol en jaune et gris, de vraies tables bistrot en bois et pieds métal, des luminaires à boules, un comptoir Nectoux et des réclames authentiques tirées du magazine d’avant-guerre, l’Illustration.
L’info en plus ? Sa terrasses avec vue sur l’Eglise Saint-Augustin et face au Square Pagnol avec circulation réduite, en fait un coin plus qu’agréable, à quelques encablures des grands magasins.
Infos pratiques
L’Abordage
2, place Henri Bergson (8e)
Du lundi au vendredi de 7h à 23h.

Le Bistro des Oies (10e)

Ici on écrit « bistro » sans T et en cuisine tout est fait de A à Z. Les produits frais sont livrés tous les matins. Près de trente ans après l’ouverture de son adresse, Stéphane Dantier s’amuse de servir les enfants de ses premiers clients. Pour lui, la tradition bistrotière est une spécificité parisienne à préserver. Dans son joli restaurant qui comprend deux salles décorés d’ardoises et de quelques oies discrètes… on se régale de foie gras de canard mi-cuit, de confit de canard grillé au sel de l’Île-de-Ré, de rillettes de lapin au romarin ou de filet de cabillaud. On peut aussi s’essayer aux escargots.
L’info en plus ? Le bistrot a deux portes d’accès dont il s’amuse. « C’est un bistrot pour fugitif. On rentre par la rue Bichat. On ressort par la rue Marie et Louise. A moins que ce ne soit le contraire ! ».
Infos pratiques
Bistro des oies
2, rue Marie et Louise (10e)
Du lundi au vendredi de 8h à 22h30 sauf mardi de 8h à 14h30.

Le Café de Pauline (12e)

Nommé Pauline en hommage à la grand-mère aveyronnaise du gérant Jean-Michel Fournier, ce restaurant propose certaines grandes spécialités locales : terrine de campagne de la maison Mas, la Mac Auvergnat au cantal, les bœufs Aubrac ou Salers, l’incontournable saucisse aligot et le très typique cornet de Murat en dessert… On s’assoit sur des banquettes en velours vert ou des fauteuils oranges. Au mur, Pauline veille sur les habitués.
L’info en plus ? Un peu en retrait de la foule agglutinée Cour Saint Emilion, ce bistrot offre une agréable alternative avec sa terrasse qui longe le magnifique Parc de Bercy.
Infos pratiques
Le Café de Pauline
9, rue de l’Ambroisie (12e)
Du lundi au samedi de 9h à 00h.

Chez Walczak – Aux Sportifs Réunis (15e)

Ouvert il y a plus de 60 ans, ce spot situé aux portes de Paris, face au parc Georges Brassens perpétue une ambiance familiale. Walczak était un mineur français devenu boxeur qui, après un titre de champion de France, raccroche ses gants, pour ouvrir son restaurant. Tout est dans son jus des années 1950 et le fils du boxeur est aujourd’hui le gérant. Les photos au mur sont griffonnées d’autographes et de dédicaces authentiques. Edith Piaf, Yves Montand, Jean-Paul Belmondo y figurent, avec une place spéciale à Georges Brassens qui y avait ses habitudes.
L’info en plus ? On raconte que chaque mardi, à l’heure du déjeuner, des admirateurs de Georges Brassens se retrouvent au restaurant pour y célébrer, en chanson et en bon repas, l’artiste sétois qui avait fait du 15e son arrondissement préféré.
Chez Walszak
75, rue Brancion (15e)
Du lundi au samedi 12h à 15h et de 19h à 23h.

Bistrot XVI (16e)

On l’aime bien ce bistrot qui dénote un peu, à deux pas de la place Victor Hugo. Avec ses bons plats typiques de l’Aveyron : fricassée de coq au Marcillac et aligot crémeux, tête de veau, faux-filet au poivre ou truffade et jambon d’Auvergne. A l’intérieur, les murs sont en pierre apparentes, les nappes à carreaux rouge et blanc et l’immense bar rappelle qu’on est dans un bistrot authentique et que gaîté et convivialité ne sont pas en supplément.
L’info en plus ? Frédéric Boulanger, le propriétaire des lieux tenait Le Petit Acacia près de l’avenue des Ternes (17e), un autre bistrot tout aussi sympa.
Infos pratiques
Bistrot XVI
37, rue Copernic (16e)
Du lundi au vendredi de 7h à 2h

La Renaissance (18e)

Il a gardé son cadre typique de vieux bistrot du début du XXe siècle. Inaugurée en 1904, La Renaissance a conservé sa décoration originale, avec un comptoir en marbre et bois, des vitraux fleuris et un plafond couleur nicotine. Tout est d’époque ! Le bistrot ne sert que des plats à l’ardoise car ici tout est fait maison et sur place. A la carte : oeuf cocotte au Cantal et piment d’Espelette, betterave et mozzarella di buffala à l’huile de truffe et noisettes torréfiées.
L’info en plus ? Le Bistrot la Renaissance est presque une star du cinéma. Des films comme « Les Ripoux » de Claude Zidi et « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino y ont été tournés.
Infos pratiques
La Renaissance
112, rue Championnet (18e)
Du lundi au vendredi de 8h à 2h
Samedi et dimanche de 08h30 à 2h

Le Rouge aux lèvres (20e)

Dans cette rue parallèle à la rue d’Avron, se trouve ce charmant bistrot. Ici, tout est fait maison, sauf le pain qui vient de la boulangerie d’à côté, qui a obtenu le prix de la meilleure baguette de Paris 2023. Et qu’y mange-t-on ? Le midi, des bulots mayo ou des huîtres fines de Claire n°3 avec tomates anciennes, mozzarella au lait cru et œufs mimosa au maquereau fumé. Le soir, poulpe grillé, ris de veau croustillant ou onglet de veau, Une bibliothèque constitue un joli décor mural et une étagère impressionnante est très fournie en digestifs sélectionnés avec passion.
L’info en plus ? On aime la jolie terrasse installée sur la rue et on adore l’arrière-cour et ses quelques tables à l’abri.
Infos pratiques
Le Rouge aux lèvres
71, rue des Grands Champs (20e)
Ouvert du lundi (midi uniquement) au vendredi de 9h à 00h.
Médaille
Les 62 bistrots qui ont reçu la Médaille de Ville et dont cette sélection fait partie, ont été choisis par un comité de client des bistrots et des adhérents de l’Association pour la reconnaissance de l’art de vivre dans les bistrots et cafés de France en tant que patrimoine culturel immatériel.
Les critères de sélection étaient :
* Proposer un service au comptoir
* Offrir une ouverture en continu
* Ne pas appartenir à une chaîne
* Etre un modèle économique avec prix modérés
Source Mairie de Paris

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