Pour sa 15ᵉ édition, d’aujourd’hui au 13 septembre, la Paris Design Week valorise autant les grandes signatures que la jeune création, en faisant de la capitale un parcours immersif et créatif accessible à tous.
•Après une année 2024 record en termes de fréquentation avec 250 000 visiteurs, la Paris Design Week fait sa rentrée en fléchant 4 parcours dans des quartiers iconiques – le Marais, Rive Gauche, Opéra-Concorde, Bastille, Saint-Germain-des-Prés ou encore Pigalle.
- •Au total, plus de 375 lieux font l’événement, entre galeries, magasins éphémères, écoles, musées et sites patrimoniaux pour redessiner Paris à travers le prisme du design.
- •Parmi les installations phares : le Plastic Glamping de Marianna Ladreyt, un refuge coloré construit à partir de bouées de plage upcyclées dans la cour de l’Hôtel d’Albret (4e).
•Il y a aussi Folie, la nouvelle installation sensorielle de Lucas Huillet et Alexandre Helwani autour du bien-être à l’Hôtel de Sully.
- •Véritable tremplin, la Paris Design Week Factory rassemble plus de 130 jeunes designers français et internationaux dans des espaces comme la Galerie des Gobelins (13e), avec l’exposition Vivement demain ou POUSH, à Aubervilliers, qui ouvre les portes de ses 250 ateliers.
- •Orchestrés par la revue FORMÆ, un cycle de 10 conférences présente les enjeux du design et de la matière à l’Espace Commines (3e).
•À l’Hôtel de la Marine (8e), l’installation monumentale Le Labyrinthe de Jérémy Pradier-Jeauneau forme un parcours en 3 actes célébrant l’artisanat et le patrimoine français.
- •Du 10 au 13 septembre, l’ENSCI – Les Ateliers collabore avec la Croix-Rouge pour une exposition baptisée Design Emergency, qui interrogera le rôle du design en situation de crise.
- •À noter aussi la célébration des 13 lauréats du France Design Impact Award, prix qui récompense les projets à impacts positifs pour la société.
Le Budget participatif de Paris permet aux habitants de 7 ans et plus (sans condition de nationalité) de proposer et de voter pour des projets d’investissement dans leurs quartiers.
•Les projets ont été soumis durant l’année par les habitants, et répondent à un ensemble de critères dont leur localisation.
- •Ils doivent servir l’intérêt général et représenter une dépense d’investissement.
- •Pour 2025, l’enveloppe globale prévue est de 100 millions d’euros, comprenant 70 millions pour les projets d’arrondissements et 30 millions pour les projets « Tout Paris ».
- •Dans certains quartiers, comme le 10e, le 15e ou encore le 18e, une partie du montant est réservé à des aménagements dans les quartiers populaires. Par exemple, dans le 18e, sur 9 680 000 €, 7 230 000 € seront consacrés à ces lieux.
•Cette année, 261 propositions ont été retenues pour le vote. Les secteurs les plus représentés sont Culture et patrimoine (70), Cadre de vie (50) et Éducation et jeunesse (40).
- •Ces suggestions ont été validées par les services municipaux, après une étude de leur faisabilité technique, juridique et financière.
- •Parmi eux, on trouve par exemple un projet de cantines solidaires (14e, 60 000 €), la rénovation des peintures de l’église Saint-Ferdinand (17e, 550 000 €) ou encore celle d’équipements culturels (3 millions, tout Paris).
•Le vote est ouvert jusqu’au 23 septembre, en ligne ou dans l’une des 300 urnes installées dans Paris et recensées sur les sites des mairies d’arrondissement.
- •Il s’agit d’un vote au jugement majoritaire, ce qui signifie qu’il faut se prononcer sur toutes les propositions à l’aide de 4 mentions (J’adore, J’aime bien, Pourquoi pas ou Je ne suis pas convaincu).
- •Le dépouillement des bulletins de vote papier est public et sera organisé à l’Hôtel de Ville (4e).
- •Plus d’informations seront mises en ligne sur le site Décider.
BGE PaRIF, association d’accompagnement à l’entrepreneuriat, met en place l’incubateur Générateur à impact, dédié aux entreprises à impact environnemental ou sociétal positif. Les candidatures se clôturent lundi et une dernière réunion d’information est prévue aujourd’hui.
•Jusqu’au 8 septembre, les porteurs de projets peuvent candidater au dispositif proposé de septembre à décembre par l’incubateur de BGE PaRIF.
- •Le Générateur à impact s’étale sur 3 mois et propose un accompagnement associant ateliers collectifs et séances individuelles, le tout encadré par des experts.
- •« L’objectif est de permettre aux participants de construire un modèle viable socialement et économiquement », explique Natalia Fernández, chargée de communication pour BGE PaRIF.
- •« Le processus se termine par un pitch devant des partenaires, qui peut être l’occasion de créer des connexions utiles à l’essor des projets », ajoute-t-elle.
- •Les détails de ce programme sont expliqués aujourd’hui, lors d’une visioconférence gratuite, de 14h30 à 16h30. Inscriptions ici.
- •Le coût de la démarche est « variable selon les profils des personnes et les subventions auxquelles elles peuvent prétendre, et peut être financé par le CPF».
•BGE PaRIF est la branche francilienne de l’association BGE, créée en 1979.
- •Son but est de « faire de l’entrepreneuriat une réalité accessible à tous », souligne Natalia Fernández.
- •Elle reçoit chaque année 10 000 porteurs de projets, « quels que soient leurs besoins, leurs origines ou leurs niveaux de diplômes », et les accompagne dans toutes les étapes de la création d’entreprise.
- •BGE PaRIF propose aussi des formations certifiantes à durées variées sur toutes les compétences nécessaires à tout chef d’entreprise, ainsi que d’autres dispositifs comme Les Couveuses-Lab, qui permet de tester un projet d’entreprise.
Le Printemps Haussmann (9e) présente aujourd’hui sa nouvelle exposition Sac, sac, sac. More than a bag, qui s’installe jusqu’au 26 octobre sous sa verrière.
•La Coupole Wybo, au 6e étage du Printemps Haussmann, célèbre pour sa verrière au style Art Déco, accueille cette exposition consacrée aux sacs, quelques mois après une autre dédiée aux vestes.
- •Le parcours s’étale sur 800 m² et se découpe en 12 sections.
- •Près de 200 exemplaires prêtés par une quarantaine de partenaires privés ou publics du Printemps sont présentés.
- •L’exposition a été imaginée par les curatrices Sylvie Marot et Marlène Van de Casteele, spécialistes de l’histoire de l’art.
- •L’entrée est libre et gratuite.
•D’un sac plastique brodé signé Anaïs Beaulieu au célèbre sac Kelly de Hermès, en passant par un surprenant sac baguette de pain de Moschino, tous les styles et toutes les époques ont leur place.
- •Les grandes maisons du luxe sont bien sûr honorées, avec des créations de Chanel, Dior, Louis Vuitton, Gucci, Paco Rabanne ou Lancel.
- •« Coulisses d’un atelier de maroquinerie, savoir-faire, brevets officiels, femmes au style iconique et témoignages d’experts sur la lutte contre la contrefaçon se mêlent » aussi dans l’exposition, précise le Printemps.
•Des conférences sur l’accessoire vedette seront organisées durant l’exposition.
- •Des tables rondes accompagneront aussi la programmation culturelle autour de l’événement. Tout le calendrier est à retrouver sur les réseaux sociaux du groupe.
- •Enfin, jusqu’au 13 octobre, une collection autour des sacs est proposée dans tous les magasins Printemps.
Le salon Maison & Objet est de retour dès aujourd’hui et jusqu’à lundi, au parc des expositions Paris-Nord – Villepinte (93). Julie Pradier, directrice marketing du salon, évoque le renouveau de l’événement, qui met en avant les jeunes créateurs.
QUELLES SONT LES SPÉCIFICITÉS DE CETTE ÉDITION ?
« Nous avons repensé les parcours autour de 5 grands univers : cuisine et partage, décorations et design, parfums et bien-être, mode et accessoires, et enfin cadeaux et jeux. L’accent est mis sur la jeune génération du design. La créatrice Amélie Pichard signe la direction artistique et imagine une maison conceptuelle, engagée et surprenante. On a aussi le Design District, qui rassemble une soixantaine de jeunes marques sélectionnées. Enfin, nous développons plusieurs incubateurs, des « factories » dans le salon, ainsi qu’un parcours dans la capitale avec la Paris Design Week. Au total, plus de 2 000 exposants sont réunis. »
COMMENT LE SALON A-T-IL ÉVOLUÉ CES DERNIÈRES ANNÉES ?
« La réorganisation à laquelle nous procédons ne change pas l’ADN de Maison & Objet, à la rencontre des ateliers d’art et des fédérations des métiers d’art. Le salon couvre tous les univers du design et s’est enrichi d’outils comme la marketplace et de formats capsules à l’international. L’objectif est toujours le même : faire émerger les talents, créer des rencontres et refléter la richesse des savoir-faire. »
QUELLES TENDANCES MARQUENT CETTE ÉDITION ?
« La tendance de fond reste celle de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises, ndlr) : écoresponsabilité, production locale, matériaux durables. Mais on voit émerger aussi une génération qui tisse des liens entre passé et futur, en alliant par exemple impression 3D et travail de la terre, techniques numériques et savoir-faire traditionnels. Cette édition de septembre met clairement en avant cette nouvelle vague du design, inventive, audacieuse, engagée. »
Le site de baignade du bras Marie ne rouvrira pas
Si le renouvellement de l’installation de la baignade dans la Seine n’est pas encore validé, dans l’attente des décisions de la nouvelle équipe municipale qui sera élue en mars, il est déjà acté que le site du bras Marie (4e) ne rouvrira pas l’an prochain. La décision a été prise en raison de la circulation fluviale, explique Actu Paris.
Bientôt de grands travaux pour les opéras de Paris
Le ministère de la Culture vient d’annoncer de grands travaux pour les deux opéras de Paris, Garnier (9e) et Bastille (12e). La 1re phase du chantier est évaluée à 450 millions d’euros et devrait démarrer en 2027. Elle comprend des travaux de restructuration et l’ouverture sur l’extérieur de l’Opéra Bastille, détaille Le Figaro.
