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Odeurs, parfums : quel rôle dans la sexualité ?

Les feuilles tombent, l’air se rafraîchit, et les corps se rapprochent. À l’heure où les parfums d’été s’effacent, les odeurs deviennent plus subtiles, plus intimes.JOYclub.fr, la première communauté sexpositive d’Europe comptant plus de 6 millions de membres et qui rassemble célibataires et couples ouverts d’esprit, a interrogé 2 777 de ses membres sur leur rapport aux odeurs corporelles. Résultat : sous les pulls et les écharpes, le désir reste olfactif, profondément ancré dans l’intimité sensorielle.

Ce que l’on sent de soi… et des autres

• 65,4 % des membres interrogés aiment leur propre odeur corporelle le matin, lorsque le corps est encore frais.

• Après une journée entière, ils ne sont plus que 16,7 % à l’apprécier encore.
• Pourtant, 69,8 % des sondées aiment l’odeur naturelle d’autrui, même après une journée chargée pour 20,8 % d’entre eux.

« Ce qui est rédhibitoire pour moi, une odeur de tabac froid et les odeurs corporelles consécutives à une hygiène douteuse. […] Trop de parfum peut camoufler les messages chimiques envoyés par le corps » déclare un membre de JOYclub.fr.

Aisselles, poitrine et dos séduisent davantage les femmes ; zone intime et pieds, les hommes. Le visage, les cheveux et le cuir chevelu font consensus.

« Je plonge mon nez dans l’aisselle d’un homme. S’il sent frais et légèrement transpiré, je l’inhale profondément et j’expire par la bouche » continue une autre membre de JOYclub.fr.

Les parfums intimes : attirance ou tabou ?

Si certains parfums corporels intriguent, d’autres restent complexes à assumer : • 23,2 % des femmes aiment l’odeur de leurs propres sécrétions vaginales.
• 17,2 % des hommes apprécient celle de leur propre éjaculat.
• Seuls 1,9 % des femmes tolèrent le sang menstruel.

• Du côté des partenaires :

  • 40,5 % des hommes aiment l’odeur des sécrétions vaginales.
  • L’éjaculat d’un autre homme plaît à 12,2 % des hommes, contre 11,5 % des femmes.
  • L’odeur des sécrétions d’autres femmes plaît à 8,3 % des femmes.
  • Le sang menstruel reste marginal (2,6 %).Judith Langer, sexologue chez JOYclub.fr :
    « Les odeurs influencent fortement notre plaisir, positif ou négatif. Connaître sa propre odeur intime naturelle est essentiel : il n’est pas nécessaire de l’aimer, mais de la comprendre. »

    Odeur et désir sexuel : le lien invisible

  • 86,9 % des membres affirment que l’odeur corporelle influence fortement leur intérêt sexuel.
  • Seuls 28,8 % aiment les parfums forts.
  • 72,2 % préfèrent une alliance subtile entre parfum et senteur naturelle.

« Je préfère les odeurs fraîches et naturelles. Selon les occasions, j’apprécie également les parfums discrets qui ne m’étouffent pas comme un nuage » déclare un membre JOYclub.fr.

Après l’amour, l’odeur reste un puissant vecteur de désir :
• 78,1 % trouvent l’odeur corporelle post-coïtale très agréable.

• Seuls 7,3 % la jugent désagréable. Une odeur… une attraction ?

Eva_JOY, Community Manager chez JOYclub.fr, commente : « L’odeur corporelle, c’est le super‐pouvoir secret du désir. Chez JOYclub.fr, on voit que quand on ose sentir et explorer, le plaisir et l’intimité explosent. Connaître ses propres odeurs et celles de son ou sa partenaire, c’est booster l’attraction… et casser les tabous ! J’ai vu dernièrement des publicités pour des produits qui camouflent les odeurs intimes chez la femme, c’est dommage de créer des complexes autour de ça. Selon moi, une bonne hygiène est la base et le reste est propre à chacun·e»

Plus d’informations, visitez www.joyclub.fr.

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