MISÉRICORDE
de Jussi Adler-OLSEN
Le polar scandinave a le vent en poupe depuis plusieurs années, qu’il s’agisse de livres, de séries télé ou de films. Le phénomène a pris une telle importance que toute une génération d’auteurs s’était mise aux histoires où le fait divers côtoie le monde de la politique, en maintenant toujours le lecteur dans un suspense délicieux. Adler-Olsen fait partie de cette nouvelle vague d’écrivains qui excellent dans cette littérature policière. Publié depuis plusieurs années dans les pays du nord de l’Europe, il a fallu attendre le mois d’octobre 2011 pour, qu’enfin, « Miséricorde » soit disponible en français. L’histoire démarre tranquillement avec un flic sur la touche, Carl Mørck, qui se penche sur la disparition, cinq ans plus tôt, de Merete Lynngaart, une star montante de la politique.
Pour l’aider, Assad, un authentique Syrien qui s’occupait vaguement des archives du commissariat et qui va devenir, malgré les pâtisseries orientales, un adjoint précieux, surtout quand il s’agit de conduire la 607 bleue marine full options que Carl a récupéré chez les renseignements généraux. Le tandem remonte l’histoire jusqu’à cet accident où une Ford Sierra a quitté la chaussée et fait un tonneau. Le commissaire et son adjoint nous baladent de fausses pistes en autres fausses pistes jusqu’à découvrir le pot aux roses à la fin de « Miséricorde ». Le seul risque avec ce livre, c’est de le dévorer en une seule fois en y passant la journée entière ! Prochaine livraison du même auteur « Profanation » au mois de mai prochain.
« Miséricorde » : 489 pages, Albin Michel, 22,50 €. Du bon, du très bon polar.
DLF
