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ARTE rend hommage à l’écrivain et cinéaste Pierre Schoendoerffer dimanche 18 mars

 

La chaine ARTE modifie sa programmation dimanche 18 mars afin de rendre hommage à Pierre Schœndœrffer, romancier, réalisateur, scénariste et documentariste français, décédé ce mercredi 14 mars.

 

Biographie de Pierre Schoendoerffer

Pensionnaire au lycée technique d’Annecy pendant la guerre, il lit Fortune carrée de Joseph Kessel, qui lui redonne courage en lui indiquant le chemin de « la vraie vie ». Tout à son rêve de devenir marin, lui qui n’a jamais vu la mer, il embarque sur un chalutier à voile.

Voulant être cinéaste, mais sans relations dans ce milieu, il s’engage au service cinématographique de l’armée. Il part en Indochine, pays qui le fascine et dont il étudie la civilisation. Demandant à remplacer un de ses camarades qui avait été tué, il filme les horreurs et la misère des combats. À Diên Biên Phu, il est caporal-chef. Il a 24 ans.

Quand il est fait prisonnier à l’issue de la bataille de Diên Biên Phu, le cinéaste soviétique Roman Karmen — qui reconstitue la bataille pour la propagande de l’URSS — lui épargne le pire. Le Việt Minh lui confisque toutes les pellicules qu’il avait filmées du conflit. Son orientation vers le documentaire est un corollaire de cette privation.

De retour, il connaît la déception des anciens combattants de toutes les époques, et l’opprobre de la part des communistes et des gens de gauche qui lui reprochent son engagement dans l’armée française.

Au Maroc et pendant la guerre d’Algérie, il est journaliste.

En 1958 et 1959, il réalise ses premiers longs métrages : La Passe du diable (scénario de Joseph Kessel), Ramuntcho et Pêcheur d’Islande (adaptations des romans éponymes de Pierre Loti).

En 1965, La 317e Section, film de fiction quasi documentaire sur la guerre d’Indochine, obtient le Prix du scénario au Festival de Cannes 1965.

En 1967, il réalise au Vietnam avec Dominique Merlin un film documentaire avec l’armée américaine, La Section Anderson, qui reçoit l’Oscar du meilleur documentaire 1968 et de nombreuses distinctions internationales.

Pierre Schoendoerffer écrit, en 1976, le roman Le Crabe-tambour, qui obtient le grand prix du roman de l’Académie française. Il l’adapte pour le cinéma. Pour réaliser le film Le Crabe-tambour, il tourne pendant sept semaines sur un navire de guerre, l’escorteur d’escadre Jauréguiberry, pendant l’hiver dans l’Atlantique nord. Sorti en novembre 1977, il reçoit trois Césars en 1978 (meilleur acteur, meilleur acteur dans un second rôle, meilleure photographie) et est nommé pour le meilleur film et le meilleur réalisateur.

En 2003 il écrit L’Aile du papillon.

En 2007, il se rend en Afghanistan, un demi-siècle après avoir découvert le pays aux côtés de Joseph Kessel, invité par le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), dont il est soldat de 1re classe d’honneur.

Il meurt le 14 mars 2012 à l’hôpital militaire Percy de Clamart, où il avait été transféré quelques jours auparavant à la suite d’une opération chirurgicale[2].(  source Wikipédia)

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Le trompette du crabe tambour qui joue du corps de chasse en Indochine.

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Extrait du film « L’Honneur d’un Capitaine » de Pierre Schoendoerffer (1982): Le documentaire sur l’Indochine sur fond de Marche funèbre de Beethoven (3e symphonie)

 

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