Le retour en France de la prêtresse folk Marissa Nadler qui sort son septième album sur Sacred Bones, produit par Randall Dunn (Sunn O))), Earth). Le vendredi 3 juin 2016 de 20h30 à 23h55 FGO-Barbara 1, rue de Fleury 75018 Paris.
MarissaNadler-FolkDepuis plus de 12 ans Marissa Nadler a su perfectionner son approche unique de la musique Goth Folk Américaine. Sur son septième album, Strangers, elle s’est libérée des contraintes qu’elle s’était imposée pour ses précédents albums, s’est aventurée dans des territoires inconnus pour créer un travail monumental.Depuis ‘July’, son précèdent album, plus élégiaque et autobiographique, Nadler a su concilier ses déboires de cœurs pour en faire un catalyseur de son songwritting. Dirigeant son écriture vers des thèmes plus universels, elle nous plonge intensément dans des paysages surréels et apocalyptiques. Ses paroles évoquent le désespoir et la solitude constitutifs des personnages qui l’habite. Ses muses sont primales, fracturées, délicates et solitaires. Elles sont les voix unies de cet album, ces étrangers « strangers ».Ce sens de la « fin des temps » est mis en forme dans le morceau introductif « Divers of the Dust ». Elle y utilise la désormais célèbre technique du Cut-Up inventée par les Dadaïstes (popularisée par David Bowie et William S. Burroughs) en superposant des couches d’images hypnagogiques de vagues emportant les villes dans les océans, à travers une histoire de désirs très personnel.Une fois de plus, elle collabore avec le producteur Randall Dunn (Sunn O))), Earth, Black Mountain) pour créer un nouvel album dont la qualité sonore équivaut à l’apocalyptique ton lyrique qui couvre ces 44 minutes. Dans certaines chansons, sa voix et sa guitare se superposent à des subs de synthétiseurs, quant dans d’autres comme « Katie I Know », c’est une pulsation de batterie qui emporte la chanson dans un lieu de confrontation intense. « Janie in Love » est quant à elle un des sommets de cet album mêlant les paroles les plus allégoriques et primales aux mélodies accrocheuses qui font de Nadler un des meilleurs songwritter en activité.
Premier album derrière laquelle officie le Canadien originaire de Nanaimo, Colombie Britannique, Ontario, récemment établi à Londres.
Il nous offre avec cette Valley Of Yessiree des chansons incarnées, minimales, vulnérables. Un album enregistré seul, accompagné d’un booklet de 24 photos (dans les deux formats).
Minimalistes, épurées, le son et l’instrumentation, dépouillés à l’extrême, les mélodies de Dyjecinski sont aussi puissantes que l’émotion de son folk- blues en apesanteur est palpable. Brutes mais pas crues. Sombres mais pas déprimantes. Avec sa guitare sans fard, tirant l’essentiel d’arrangements minimaux, laissant la part belle à la voix, vibrante, évocatrice, captivante, comme jadis celle d’un Leonard Cohen, d’un Richard Hawley ou d’un Timber Timbre.
Payant Sur Place tarif Normal : 10 EUR
Sur place tarif réduit : 8 EUR
Prévente : 8.49 EUR
