Selon l’Autorité de Régulation des Activités Ferroviaires et Routières (ARAFER). En près de 8 mois ce moyen de transport a conquis 1,86 millions de passagers. Sur le seul premier trimestre de 2016, ce sont 1,1 million de personnes qui auront été ainsi véhiculées.
5 principaux opérateurs
Entre les sous-traitants et les petits transporteurs qui opèrent localement, la quantité de personnes transportée reste minime. C’est pourquoi Eurolines et Isiline représentent 41% du marché, Flixbus 32%, Starshipper 13%, Ouibus 10% et Megabus 4%. Il s’agit de chiffres qui concernent l’hexagone. Megabus, par exemple, intervient dans plusieurs pays européens. De même, un opérateur comme Starshipper a décidé de se rapprocher d’Ouibus et de faire disparaître son logo. Depuis l’ouverture de ce marché, mille deux cents emplois ont été créés.
Les best of
Sur les 858 liaisons, c’est le Paris-Lille qui arrive en tête, suivi en deuxième position par Paris-Lyon et en troisième Paris-Rouen. Ce classement ne doit pas masquer les 566 départs quotidiens, les 204 points d’arrêts et 71 gares routières. Toulouse, Rouen, Nantes et Marseille enregistrent une progression de fréquentation de 80%. Les trajets de moins de 100 km restent très surveillées par les Régions qui subventionnent les liaisons ferroviaires et voient la concurrence du bus déplacée. Ainsi sur 174 demandes, 68 ont fait l’objet d’une interdiction. Or dans 55% des cas, les gens prennent l’autobus car il n’existe aucune autre alternative. Il convient également de mentionner que ces bus sont devenus très confortables avec pour certains une prise électrique à côté de chaque siège tout comme un accès à internet et c’est nettement beaucoup moins cher que le train.
DLF
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