Le prochain tronçon du T3 joindra la Porte de la Chapelle à la Porte d’Asnières sur une distance de 4,3 km en 2018. Y étaient présentes à la conf’ de presse, Anne Hidalgo, Maire de Paris, Sophie Brocas, Préfet de Paris, Elisabeth Borne, Présidente directrice générale de la RATP et, arrivée beaucoup plus tard, Valérie Pécresse, Présidente de la Région Ile-de-France et du STIF.
Le coût des travaux s’élève à 211 millions d’Euros financé à 60% par la Ville de Paris, la Région Ile de France 28% et l’Etat 12%. 14 rames supplémentaires seront acquises par le STIF pour une somme de 48 Millions d’Euros.
Le T3 reliera ensuite la Porte Dauphine. Toutes les lignes de tramway transporteraient 350 000 voyageurs chaque jour. Il convient de noter que si l’on sort du métro ou du bus, le même ticket n’est pas valable. C’est un peu comme Orlyval qui n’est jamais gratuit lors de pics de pollution. Pour les Parisiens qui achètent leurs tickets en carnet ou au détail, rien n’existe, alors qu’avec un Navigo, il est désormais possible de circuler dans toute l’île de France.
L’arrivée du T3 a permis de réduire de 50% la circulation sur les Maréchaux. Aussi, quand la Mairie déclare que le T3 répond parfaitement aux besoins de la mobilité moderne et aux attentes citoyennes des riverains, elle exclue les Parisiens voyageant avec un seul ticket comme le notait un quotidien du soir.
Un tramway nommé désir
Ce T3 est censé représenter le bonheur intégral pour les Parisiens parce qu’il fonctionne à l’électricité nucléaire et pas renouvelable. Le T3 fait le tour de Paris et les habitants le prennent peu ou préfèrent utiliser leurs autos. Mais, dans quelque temps, il faudra rouler électrique à faible autonomie, disons en ville et en banlieue proche, ou à l’hydrogène qui permet de parcourir 500 kilomètres.
Dans les deux cas le prix de ces véhicules est à multiplier par 3 pour l’électrique avec des risques de pannes comme le soulignent certaines municipalités. Une Hyundai hydrogène, une Mirai Toyota ou une Honda Clarity coutent 4 fois le prix du thermique, avec des ravitaillements rares alors que des pays comme l’Allemagne ou la Hollande ont considéré l’hydrogène comme une priorité.
A propos, c’est Air Liquide qui installe des stations dans ces pays. Ah, le Direct Roissy qui doit partir de la Gare de l’Est se réalisait plus vite, les étrangers se feraient une autre idée de Paris car la liaison actuelle RER B, très défaillante, et qui s’arrête à chaque station n’est actuellement pas fiable quand on a un avion à prendre.
DLF