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On célèbre aujourd’hui le 76^e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Pour l’occasion, Amnesty International organise un événement.

À QUOI S’ATTENDRE ? 🗓️

• La soirée se tient à 19h à la médiathèque Marguerite Yourcenar, dans le 15^earrondissement. Elle est organisée par le groupe Paris Volontaires (Paris 15^e) d’Amnesty International France.
• L’idée est d’échanger « pour mieux comprendre l’importance des droits humains, combattre les stéréotypes et les préjugés, être attentif à ce qui nous enrichit et à ce qui donne sens à la vie ».
• Les participants sont invités à venir avec leurs questions mais aussi avec « leurs doutes et leurs réserves » pour pouvoir en discuter.
• L’entrée est gratuite mais il faut s’inscrire ici si vous souhaitez participer à cet événement, accessible dans la limite des places disponibles.

IL Y A 76 ANS ✍️

• Le 10 décembre 1948, la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) est adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, qui siège alors au Palais de Chaillot à Paris.
• La jeune organisation internationale compte à cette époque 56 Etats membres et 48 votent pour l’adoption de cette déclaration, tandis que 8 (dont l’URSS et l’Afrique du Sud) s’abstiennent.
• Composée de 30 articles, elle proclame que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » et « doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».
• Elle affirme que tout être humain a droit à la vie et à la liberté, au respect de sa vie privée, à l’éducation ou encore à la santé. Elle interdit l’esclavage, la torture et toute discrimination.

• ET AMNESTY INTERNATIONAL ? ✊

  • Fondée en 1961, Amnesty International a pour but de faire connaître et défendre les droits humains dans le monde. Elle considère la DDUH comme un texte « fondateur » qui est « au cœur de son mandat et de ses missions ».
  • Ses campagnes de mobilisation ont permis de libérer des personnes injustement emprisonnées, abolir la peine de mort ou encore dépénaliser l’homosexualité.
  • Depuis 2021, sa secrétaire générale est la Française Agnès Callamard, une experte des droits de l’Homme.
  • En France, Amnesty International compte plus de 240 000 donateurs actifs et plus de 135 000 membres, selon l’ONG.

Des prix pour distinguer les personnalités inspirantes

Les Trophées de l’impact sont de retour pour leur troisième édition. Ils seront remis ce soir, au musée Guimet.

Que sont ces prix ? 👀

 

• Organisés par le journal L’Opinion, les Trophées de l’impact récompensent des personnalités qui se sont « distinguées dans l’année écoulée pour une invention, une idée, une initiative, une action hors norme ».
• L’idée est de « mettre à l’honneur chefs d’entreprise, chercheurs, innovateurs, activistes ou artistes qui, par leur action, leur engagement, ont fait bouger la France », avec un « effet positif ».
• Les nommés sont présélectionnés par les rédactions de L’Opinion et de l’Agefi, un journal spécialisé dans la finance, dans huit catégories.
• Ensuite un jury de neuf personnalités, des entrepreneurs, des spécialistes de l’économie sociale et solidaire et des dirigeants d’entreprise les départagent.
• Huit trophées vont donc être remis ce soir, comme celui de l’inventeur de l’année ou de « l’influenceur planète ». Un Grand prix de l’impact sera également décerné.

Une grande diversité de nommés 🤝

 

• Dans la catégorie de l’inventeur de l’année, on peut citer Karine Rossignol dont la start-up Start Immune, basée à Paris, développe une technologie alternative à la chimiothérapie dans le traitement des cancers.
• Chez les engagés de l’année, Théo Scubla a développé Each one, une « solution clé en main de recrutement et de formation, dédiée aux personnes réfugiées et nouveaux arrivants ».
• Nommé dans la catégorie « homme ou femme de confiance », Nicolas Chabanne a quant à lui fondé la marque C’est qui le patron ?, qui vise à assurer aux agriculteurs et producteurs une juste rémunération.
• Outre la remise des prix, des prises de parole sont prévues ce soir. Parmi les intervenants, le patron des JO de Paris Tony Estanguet, l’humoriste Geneviève Côté ou encore l’explorateur Matthieu Tordeur.
• Y aller : L’événement se tient à partir de 18h au musée Guimet. Il est accessible gratuitement sur réservation, cette dernière étant soumise à validation.

L’éloge du silence à la Cité des sciences 🔕

La Cité des sciences et de l’industrie accueille à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 31 août une exposition consacrée à un thème inhabituel : le silence.

Une expo acoustique 👂

 

• L’exposition « Silence » part du constat que ce dernier est rare dans nos sociétés modernes, en particulier dans des contextes urbains comme on peut connaître à Paris.
• D’où l’idée de proposer une réflexion sur ce qu’est le silence aujourd’hui, comment il se manifeste et ce qu’il signifie notamment par rapport au bruit.
• L’exposition invite à une déambulation acoustique, un casque sur les oreilles. L’univers sonore est activé par ses déplacements et chacun peut ainsi vivre l’exposition à sa façon.

Que voir (et surtout entendre) ? 🎧

 

• Le parcours se focalise d’abord sur ce qui définit le bruit : que sont les décibels, à combien de décibels correspond un bruit du quotidien comme un aspirateur ? La pollution sonore et ses effets sont aussi abordés.
• C’est ensuite le silence qui est décortiqué, l’occasion de tester l’expérience de la chambre anéchoïque qui absorbe 99,9% du son. Seuls son propre rythme cardiaque et sa propre respiration sont audibles.
• On peut aussi découvrir des récits étonnants : celui d’un ermite qui a vécu 27 ans seul dans une forêt, d’une écrivaine qui s’est isolée sur une île déserte ou d’un jésuite et maître zen.

Aborder la science différemment 🔎

 

• Ce panorama du silence à travers l’Histoire s’inscrit dans la lignée des expositions « Chemins de traverse/La science là où on ne l’attend pas ».
• Leur sujet « n’est pas à première vue scientifique ou technique mais permet d’y conduire, d’une manière ou d’une autre, en ligne droite ou, plus souvent, par des chemins détournés », souligne la Cité des sciences.

Y aller : L’exposition est ouverte tous les jours sauf le lundi (de 10h à 18h) et jusqu’à 19h le dimanche. Réservation en ligne entre 10 et 13 €, 3,5 € pour les 2 à 5 ans.

L’église Saint-Roch, la « paroisse des artistes »

Les obsèques de l’acteur Niels Arestrup, décédé le 1er décembre à l’âge de 75 ans, ont lieu aujourd’hui à l’église Saint-Roch. Une tradition pour les artistes.

Une riche histoire 🏛️

 

• Située rue Saint-Honoré dans le 1^er arrondissement, l’église Saint-Roch a été construite entre 1653 et 1722 sur des plans de Jacques Lemercier, architecte de Louis XIII et Louis XIV.
• De style baroque, l’édifice mesure 126 mètres de long. Cela en fait l’une des plus vastes églises de Paris, qui en compte environ 140.
• Pendant la Révolution, elle est pillée et même mitraillée. Tout jeune général, Napoléon Bonaparte fait tirer sur les insurgés royalistes, notamment sur le parvis de l’église. On pourra voir longtemps après les impacts des tirs.
• L’église Saint-Roch est aussi riche en œuvres d’art : on peut y admirer des peintures commandées par la Ville, des sculptures et des tableaux des XVII^e et XVIII^e siècles venus d’églises détruites.

La tradition des artistes 👨‍🎨

 

• L’église Saint-Roch est aussi connue car elle est associée depuis plusieurs siècles à l’art et aux artistes. Le dramaturge Pierre Corneille, le peintre Jean-Honoré Fragonard et le jardinier André Le Nôtre y ont notamment été inhumés.
• Plus récemment et avant Niels Arestrup, les obsèques d’artistes comme Yves Saint Laurent, Claude Brasseur, Annie Girardot ou encore Jane Birkin y ont aussi été célébrées.
• L’église accueille, depuis les années 1920, une aumônerie pour les artistes. Elle a été fondée par deux membres de la Comédie française, Jeanne Delvair et Georges Leroy.
• L’actuel aumônier des artistes est Luc Reydel, qui avait organisé des veillées de prière dans l’église Saint-Roch pour les fans de Johnny Hallyday, après le décès du chanteur fin 2017.

Revue de presse 🗞

Plus d’1 million de m2 de bureaux vides en Île-de-France 🏢

 

Selon le Consortium des Bureaux en France relayé par Actu Paris, 1,2 million de m²de bureaux sont en « friche » en région parisienne. C’est à dire qu’ils sont entièrement vides depuis plus de deux ans et ne s’inscrivent dans aucun projet. Cela concerne notamment les 8^e et 9^e arrondissements et Nanterre. Transformer ces espaces pourrait permettre de loger des dizaines de milliers de personnes.

Le dernier appartement de Claude François est à vendre 🎤

L’ancien penthouse de Claude François est sur le marché, rapporte Le Parisien. Il faut compter 950 000 euros pour s’offrir cet appartement de 72 m² situé boulevard Exelmans, dans le XVI^e. Ce bien situé au 8e étage d’un immeuble des années 1960 dispose de deux balcons et donne accès à un toit terrasse privatif offrant une vue panoramique sur Paris. Il a déjà été rénové mais des travaux sont à prévoir.

Source l ‘Essentiel