La Fondation de l’Armée du Salut investit ce soir la salle Gaveau (8e) pour présenter la 5e édition de la Nuit de la Philanthropie, événement ouvert au public qui permet de présenter et d’aider à financer les projets de l’organisme.
- •« Dès sa création, en 2018, le rendez-vous a eu pour but de réunir des mécènes et philanthropes pour présenter nos actions et mettre en place des appels au don », explique Aude Bourgeois, directrice mécénat et philanthropie de la Fondation.
- •Parmi les nouveautés de cette année, l’événement s’ouvre au grand public et propose aussi un programme artistique.
- •« Nous accueillons une dizaine d’artistes engagés, dans différents champs de la culture, qui représenteront 5 « combats du beau », des projets solidaires qui viennent en aide à 5 types de public », détaille Aude Bourgeois.
- •Humour, musique, danse, arts acrobatiques et photographie appellent donc à soutenir « les femmes à la rue, les hommes en difficulté, les aînés et personnes dépendantes, les jeunes et les familles vulnérables ».
- •Les humoristes Camille Chamoux, Caroline Vigneaux, Laura Domenge et Lola Dubini se succéderont, avant le spectacle de la chorégraphe Laurie Synakowski et une présentation du travail du photographe Paul Peytoureau.
- •Clou du spectacle, Gaëtan Roussel et Keren Ann grimperont sur scène pour un magnifique concert.
- •Billetterie ici, dès 29 €.
- •« Nous fonctionnons à 80 % grâce aux subventions publiques, mais pour certains projets, nous devons trouver des financements supplémentaires et faire appel à des dons », précise Aude Bourgeois.
- •Parmi ceux mis en avant ce soir, deux concernent la réhumanisation de centres d’accueil parisiens.
- •Le premier est la Cité des Dames (13e), lieu de vie et halte de nuit pour femmes sans abri, le second le Palais du Peuple (13e), centre d’hébergement pour hommes en difficulté, qui est rénové avec le soutien des ateliers Jean Nouvel.
- •Les financements permettront plus de soins, de nouveaux équipements et des accompagnements médico-psychologiques supplémentaires.
Il y a 142 ans jour pour jour, le 24 novembre 1883, à Paris, le préfet de la Seine Eugène Poubelle met en place un arrêté préfectoral obligeant la collecte des ordures dans les rues de la ville à l’aide de boîtes fermées. Le mot « poubelle » est né.
- •Au début du XIXe, Paris est encore une ville parfois considérée insalubre, où les déchets s’accumulent.
- •Malgré plusieurs politiques visant à réduire les odeurs, les risques d’épidémieet les amas d’ordures, les problématiques perdurent.
- •Il faut attendre 1883 et la nomination d’Eugène Poubelle comme préfet de la Seine pour voir les choses bouger.
- •L’une des premières décisions de ce juriste de formation devenu préfet de carrière est d’imposer aux Parisiens l’utilisation de boîtes fermées pour jeter leurs déchets.
- •Un arrêté préfectoral est promulgué le 24 novembre 1883 à ce sujet.
- •Les propriétaires de la capitale doivent désormais fournir aux locataires desrécipients communs fermés dans lesquels ils jettent leurs ordures.
- •Celles-ci sont ensuite ramassées quotidiennement par des voitures tractéespar des chevaux
- •Novateur, l’arrêté crée aussi un système de tri des déchets, avec 3 boîtes séparées permettant de catégoriser les ordures. Une mesure qui sera cependant peu appliquée, et ne sera remise au goût du jour que des dizaines d’années plus tard.
•Beaucoup de Parisiens voient à l’époque en ces décisions, qui paraissent aujourd’hui d’une logique implacable, des restrictions de leurs libertés individuelles.
- •Les réceptacles sont vite rattachés à celui qui en est à l’origine, et appelés « contenants Poubelle », puis simplement « poubelles ».
- •L’une des premières utilisations du terme est attribuée au journal Le Figaro, dont un article du 16 janvier 1884, au lendemain de la mise en œuvre des mesures, dénonce les « boîtes Poubelle ».
- •Il ne faudra qu’une dizaine d’années pour que l’appellation soit rendue communeet intègre même certains dictionnaires.
Dès aujourd’hui et pour toute la semaine, les Parisiens sont invités par plusieurs établissements à perpétrer une tradition séculaire en provenance d’outre-Altantique : Thanksgiving.
•À l’origine, la journée de Thanksgiving est l’occasion pour les populations des campagnes américaines de fêter la fin des récoltes et de remercier Dieu pour celles-ci.
- •La journée est consacrée en 1789 par George Washington, premier Président des États-Unis, et devient même un jour férié en 1941.
- •Aujourd’hui laïque, la fête est célébrée dans le pays le 4e jeudi du mois de novembre.
- •Traditionnellement, les participants expriment à tour de rôle de quoi ils sont reconnaissants cette année.
- •Mais Thanksgiving est aussi associée à un repas de fête où la dinde est au centre de la table.
- •On retrouve cet héritage culinaire cette semaine avec des menus spéciaux et des animations variées dans plusieurs adresses.
- •L’Hôtel des Grands Voyageurs (6e) propose par exemple un menu en 3 temps à 69 €, disponible tous les soirs d’aujourd’hui à dimanche (sur réservation ici), avec une soupe de potimarron, un suprême de volaille aux châtaignes et une tarte aux noix de pécan.
- •Ce soir, direction le Musa Oberkampf (11e) pour une soirée en partenariat avec une marque de whisky américaine afin de découvrir des cocktails étonnants (à consommer avec modération) et des tapas inédites, qui resteront disponibles toute la semaine.
- •Jeudi, la brasserie Le Drugstore (8e) propose un menu inédit préparé par le chef Éric Fréchon à 89 €, où la dinde est au centre des attentions.
- •Montecito (2e), le restaurant à l’ambiance californienne de l’hôtel 5 étoiles Kimpton Saint-Honoré, propose de son côté un repas autour d’une dinde farcie et d’ingrédients automnaux.
- •Pour des prix plus accessibles, le Cocoricains (2e) propose de jeudi à dimanche un menu festif en 3 temps à 39 €, avec une option végétarienne où le maïs rôti remplace la viande.
- •Le Sofitel Le Scribe (9e), le Delano Café (8e) ou Les Confidences (8e) suivent aussi le pas.
- •Les réservations sont conseillées voire obligatoires.
Bientôt des logements étudiants dans l’ancien siège de Walt Disney
Suite au déménagement récent du siège de Walt Disney France, anciennement situé au 17 quai Panhard et Levassor (13e), cet immeuble d’une dizaine d’étages va prochainement être transformé en un complexe de 438 logements sociaux étudiants, explique Le Parisien.
Un état des lieux de la vie des commerces à Paris
Paris est la ville où la densité commerciale est la plus forte en France, avec 28 commerces pour 1 000 habitants selon des chiffres de 2023 de l’Apur. Dans un dossier complet, Le Monde dresse un état des lieux de l’activité commerciale dans la capitale, entre recherche d’attractivité et compréhension des besoins des clients.
