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Le salon Big Data & AI Paris (BDAIP) se déroule aujourd’hui et demain au Paris Expo Porte de Versailles (15e), et réunit les jeunes pousses et les fers de lance de l’intelligence artificielle (IA) pour tout savoir des dernières créations du secteur.

•Le BDAIP est le résultat de la fusion de deux événements importants du secteur, Big Data Paris et AI Paris.

  • •Une soixantaine de tables rondes et conférences sont prévues, avec plus de 300 prises de parole de figures de l’IA.
  • •Le rendez-vous accueille 220 exposants et 17 000 visiteurs sont attendus.
  • •Le salon est surtout dédié aux professionnels mais aussi ouvert, notamment aux étudiants, avec un accès gratuit à récupérer ici.

•« Big Data & AI Paris réunit chaque année l’écosystème de l’IA et de la donnée, et Paris y tient évidemment une place centrale », souligne Émilie Pierre-Desmonde, directrice du salon.

  • Plusieurs structures parisiennes sont évidemment au rendez-vous.
  • •Parmi elles, H Company, créée en 2023, a rapidement acquis une forte visibilité à l’international en proposant des agents capables de raisonner et d’effectuer des actions sur des interfaces numériques.
  • •L’entreprise RogerVoice, qui permet de retranscrire des appels en direct et dont nous évoquions les actions il y a quelques semaines, est aussi présente.
  • •Enfin, on peut aussi citer Bioptimus, qui crée des modèles IA permettant d’accélérer la recherche biomédicale, ou 360 Learning, qui développe des outils d’apprentissage collaboratif pour les entreprises.

Le Mausolée (19e), l’un des sites les plus importants et insolites de l’art urbain parisien, ouvre pour la 1re fois ses portes au grand public avec desvisites gratuites.

•En 2010, Lek et Sowat, deux artistes et graffeurs, investissent un supermarché abandonné de 40 000 m², baptisé le Mausolée, dans le 19e.

  • •Durant deux ans, ils y créent et invitent une trentaine d’artistes urbains à y partager leur art.
  • •Des années plus tard, en 2019, la Ville de Paris contacte le duo, leur apprenant que la mairie est propriétaire des lieux et qu’ils doivent être réhabilités pour devenir un centre d’hébergement.
  • •« Mais en 10 ans, Lek et Sowat sont devenus connus du grand public. Ils ont été deux ans en résidence au Palais de Tokyo, un an à la Villa Medici, et la question du droit d’auteur se pose pour leurs œuvres », explique Thomasine Zoler, historienne de l’art et guide du Mausolée.
  • •Une discussion s’engage pour permettre d’ouvrir ce lieu avant qu’il ne soit détruit.

•Des années après l’abandon du projet initial, les graffeurs sont à nouveau contactés cet été pour une potentielle ouverture « avant la mise en place du projet de réhabilitation de tout le quartier », décrit Thomasine Zoler.

  • •Grâce à des partenariats avec la Fondation Renault et l’association RStyle, le Mausolée ouvre aujourd’hui pour plusieurs semaines de visites, toutes gratuites.
  • •Une démarche exceptionnelle, selon Thomasine Zoler, pour plusieurs facteurs : « D’abord pour sa longévité et parce que le lieu ne devait pas être ouvert à l’origine. Ensuite parce qu’on y voit une fusion des artistes, une esthétique très expérimentale, mais aussi des invités majoritairement Français ».

•Environ 60 % de la surface du lieu, resté dans son jus, est accessible par un chemin balisé.

  • •Des fresques qui jouent avec la texture des murs, les couleurs, la profondeuret l’architecture des bâtiments sont visibles.
  • •De nouveaux créneaux de réservation sont proposés tous les mercredis, à 18h, sur Explore Paris.
  • •Le futur du lieu, lui, n’est pas encore connu.

La finale nationale du concours dédié aux lycéens Eloquentia@HEC se déroule ce soir à Paris, au Bataclan (11e). Parmi les 6 candidats sélectionnés, 4 sont originaires d’Île-de-France.

•Eloquentia@HEC est le 1er concours d’éloquence d’ampleur nationale ouvert à tous les lycéens de France.

  • •Créé en 2018 par Eloquentia et HEC Paris, le programme permet chaque année à plusieurs centaines de jeunes de s’essayer à la prise de parole publique, d’exprimer leurs idées et d’étayer leur argumentaire.
  • •Le concours réunit les meilleurs orateurs pour une dernière phase de sélection, avant les finales.
  • •À 17 ans seulement, Marc-Aurèle Ravon, originaire de Palaiseau (91) est l’un des candidats franciliens qualifiés pour la finale.
  • •« Il y a encore un an, je n’étais pas du tout familier avec l’art oratoire. Une amie m’a encouragé à participer à un 1er concours, plus local, que j’ai finalement remporté », raconte le jeune homme.
  • •Il entreprend alors de participer à Eloquentia@HEC, et est sélectionné parmi 74 lycéens pour participer à un camp d’entraînement intensif cet été à HEC.
  • •« Pendant 8 jours, on est tous réunis pour suivre la formation, qui contient des cours d’expression scénique, de respiration ou de rhétorique. Au fur et à mesure, il y a des étapes de qualification, pour arriver finalement à 6 finalistes », décrit-il.

•Pour préparer leur finale, Marc-Aurèle et ses concurrents ont à nouveau eu droit à des séances de coaching personnalisées, tant sur le fond que sur la forme du discours ou sur la gestion des émotions.

  • •Son sujet lui a aussi été attribué : « L’ignorance est-elle plus douce que le savoir ? ». Il devra y répondre à la positive.
  • •À quelques heures de la soirée, il a hâte : « J’ai envie de profiter au maximum et d’honorer la compétition et le lieu chargé d’histoire dans lequel nous allons nous retrouver », confie-t-il.

La pièce à succès Les Producteurs, mise en scène par Alexis Michalik, est de retour à partir de ce mercredi au Théâtre de Paris (9e).

  • Les Producteurs est une comédie tirée d’un film éponyme de Mel Brooks, sorti en 1967.
  • •Adapté en comédie musicale à New York, elle engrange 12 Tony Awards et devient la production la plus primée à Broadway.
  • •Il y a 4 ans, Alexis Michalik s’attaque à la mise en scène de ce monument, et propose une adaptation couronnée de succès.
  • •En 2021 puis 2023, elle réunit 300 000 spectateurs et récolte deux Molières(révélation masculine pour Benoît Cauden, et spectacle musical).
  • •Il revient au Théâtre de Paris dès aujourd’hui et jusqu’au 31 janvier 2026, avec des représentations du mercredi au samedi, à 20h, et le dimanche à 16h.

•Un producteur au bord de la faillite lance la pire comédie musicale possible, intitulée Des Fleurs pour Hitler, en recrutant les pires comédiens et metteurs en scène, dans le but de faire une arnaque à l’assurance.

  • •Problème : la pièce devient, malgré lui, un véritable succès.
  • 16 artistes et 7 musiciens composent la troupe, dont l’humoriste et comédien Florent Peyre, dans le rôle du producteur.

•À 42 ans seulement, Alexis Michalik s’est déjà imposé comme l’une des figures du théâtre en France.

  • •D’abord comédien, il se met rapidement à l’adaptation et à la mise en scène, toujours avec un grand succès, notamment pour ses pièces Le Porteur d’histoire, Le Cercle des illusionnistes ou Edmond, créée en 2016 et encore prolongée jusqu’en décembre, au moins, au Théâtre du Palais-Royal (1er). Billetterie ici, dès 18 €.
  • Passeport, sa dernière production, est toujours à découvrir au Théâtre de la Renaissance (10e). Billetterie ici, dès 18 €.

Y aller : 15 rue Blanche, 9e.

REVUE DE PRESSE

Un portrait de Paris il y a 100 ans

Le site des archives de Paris a mis en place une nouvelle base de données intégrant les registres de recensement des années 1926, 1931 et 1936, récemment numérisés. Une masse d’informations qui permet de se faire une idée de ce à quoi ressemblait la capitale il y a un siècle, et surtout du profil de ses habitants, raconte Le Parisien.

Des obsèques en grande pompe pour Claudia Cardinale

Légende du cinéma, l’actrice franco-italienne Claudia Cardinale s’est éteinte à 87 ans la semaine dernière. Anonymes et célébrités ont pu lui rendre hommage ce mardi lors de ses obsèques, avec une cérémonie à l’église Saint-Roch (1er). Un événement touchant suivi par Ici Paris Île-de-France.

Des polaroïds en pagaille

Dès aujourd’hui et jusqu’au 12 janvier 2026, le musée Guimet des arts asiatiques (16e) présente une exposition du photographe japonais Araki Nobuyoshi intitulée Polaraki – Mille polaroïds. Elle réunit près d’un millier de ces petites photos instantanées, issues de la collection amassée par Stéphane André et offerte au musée en mai.

  •  Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.
  •  6 place d’Iéna, 16e.
  •  Billetterie ici, 13 € plein tarif.

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