Par-delà les limites du périphérique, et parfois même à plusieurs centaines de kilomètres de la capitale, des sites en tout genre appartiennent à la Ville de Paris. On vous explique.
- •Plusieurs lieux patrimoniaux, mémoriels ou culturels, situés hors des limites de la capitale, appartiennent pourtant à Paris, et ce pour des raisons variables.
- •La Ville en gère le fonctionnement, l’entretien et parfois l’exploitation.
- •Certains sont même sous le giron de la capitale depuis plus d’un siècle.
.•Plusieurs des lieux ont un rapport étroit avec l’eau, permettant souvent à la Ville de gérer son alimentation en eau.
- •Paris est propriétaire de la Source-Seine, en Côte-d’Or, où 7 ruisseaux se réunissent pour créer la Seine. « La Ville a acheté ce lieu 12 500 francs en 1864», précise la mairie.
- •Elle possède aussi les 10 écluses le long de l’Ourcq, depuis ses origines dans l’Aisne et jusqu’au 19e arrondissement, mais aussi deux ponts et le chemin de halage des deux côtés de la berge.
- •L’usine de pompage de Trilbardou (Seine-et-Marne) alimente la capitale en eau non potable. Elle a été créée par la Ville après des étés très secs empêchant la circulation sur le canal de l’Ourcq au milieu du XIXe.
- •À Thiais ou Ivry-sur-Seine (94), à Pantin, Saint-Ouen-sur-Seine et La Plaine Saint-Denis (93), ou même à Bagneux (92), plusieurs cimetières ont été achetés à partir de 1922 par Paris afin de compenser le manque de place dans les nécropoles parisiennes.
- •Les parcs sportifs de Bobigny, de Choisy Paris-Val-de-Marne, à Créteil, et du Tremblay sont aussi gérés par la direction de la Jeunesse et des Sports de Paris.
- •Le site le plus insolite se situe au-delà des côtes du Cotentin, sur la petite île de Guernesey, dépendance autonome de la Couronne britannique. Depuis 1927, Paris possède la Hauteville House, ancienne demeure de Victor Hugoofferte à la capitale par ses descendants. Le site se visite une partie de l’année.
Un vent de fraîcheur souffle sur le musée du quai Branly Jacques-Chirac, qui renouvelle ses parcours ce mardi avec 3 propositions inédites mettant en avant la richesse de l’art et du lieu.
- •Amazônia, Créations et futurs autochtones raconte d’aujourd’hui au 18 janvier 2026 « l’Amazonie du point de vue autochtone », explique le musée.
- •L’exposition mêle des pièces d’art contemporain et des objets et archives historiques pour déconstruire les clichés autour de cette forêt et des peuples qui l’habitent.
- •Elle revient notamment sur l’histoire du territoire, sa richesse culturelle, ses liens avec les autres mondes notamment à travers l’art, et évoque aussi son futur.
- •Le travail de la photographe iranienne Hoda Afshar est au centre de la 2e exposition, intitulée Performer l’invisible, jusqu’au 25 janvier 2026.
- •Elle présentera notamment deux installations : The Fold, « qui propose unerelecture critique des photographies issues des collections du musée », et Speak the wind, « essai visuel autour des croyances locales et des pratiques rituelles liées aux vents dans les îles du détroit d’Ormuz (Iran) », précise l’institution.
- •Une rencontre gratuite et en accès libre avec l’artiste est organisée demain, de 17h à 19h, au musée.
- •Le dernier parcours, Le fil voyageur, évoque jusqu’au 8 mars 2026 les liens amicaux et les collaborations artistiques entre l’artiste américaine Sheila Hicks, experte du textile et du tissage, et la chercheuse française Monique Levi-Strauss, « spécialisée dans l’histoire des arts textiles extra-occidentaux », décrit le Quai Branly.
- •Quelque 50 pièces, dont une majorité de Sheila Hicks elle-même, racontent l’histoire de cette discipline artistique, le savoir-faire qu’elle implique et met en avant des productions actuelles.
Y aller : Billetterie ici, 14 € plein tarif.
Boutique mythique de la mode parisienne fermée en 2017, Colette est de retour le temps de quelques jours, au Grand Palais (8e), dans le cadre d’une nouvelle exposition dédiée au créateur Virgil Abloh.
- •Enseigne qui fut pendant deux décennies parmi les plus célèbres de la capitale, y compris à l’international, le concept-store Colette (souvent écrit colette), fermé il y a 8 ans, renaît de ses cendres durant quelques jours.
- •Une échoppe éphémère à ses couleurs s’installe en effet dès aujourd’hui et jusqu’au 9 octobre au Grand Palais.
- •Elle accompagne la nouvelle exposition Virgil Abloh : The Codes, consacrée à l’ancien directeur artistique de Louis Vuitton et fondateur de la marque Off-White, décédé en 2021 à 41 ans.
- •Le parcours retrace sa carrière « à travers 20 000 pièces d’archives : prototypes, croquis, objets, images et créations issues de ses collections personnelles », précise le Grand Palais.
- •De « nouveaux produits conçus par les plus proches collaborateurs de Virgil Abloh » seront notamment proposés.
- •Des « articles emblématiques » de Colette seront aussi accessibles, dont certains imaginés par le styliste américain.
- •Son ouvrage Abloh-isms, recueil de ses citations, sera aussi disponible en version française.
- •La boutique Colette ouvre en 1997 au 213 rue Saint-Honoré (1er).
- •Fondée par Colette Roussaux et sa fille Sarah Andelman, formée à l’École du Louvre, elle est pensée pour accueillir des pièces inédites, avec de la mode, de l’art et du design.
- •Elle collabore avec les plus grandes marques, comme Chanel, pour des collections ou des commerces éphémères dans le monde entier.
- •En 2017, sa fondatrice décide la fermeture de l’établissement en raison de son âge, laissant le magasin et son prénom dans la postérité.
Y aller : Billetterie ici, de 10h à 19h30 du mercredi au jeudi 9 octobre (nocturne jusqu’à 22h vendredi). 15 € plein tarif.
Ce mardi soir, les Étincelles du Palais de la découverte (15e) ouvrent leurs portes pour une nocturne d’astronomie surnommée Les Sidérales– Explorer les exoplanètes.
- •Destinée aux familles et organisée en partenariat avec l’Observatoire de Paris, cette soirée immersive mettra à l’honneur les découvertes fascinantes du télescope spatial James Webb.
- •De 19h à 21h, le public sera réparti en deux groupes : l’un assistera d’abord à une conférence « à deux voix », tandis que l’autre entamera une séance immersive au planétarium, permettant d’explorer des mondes que l’on ne peut voir à l’œil nu.
- •De 21h15 à 22h15, selon les conditions météo, une session d’observation astronomique sera ajoutée au programme.
- •La conférence mettra en lumière le rôle révolutionnaire du télescope spatial James Webb dans l’étude des atmosphères des exoplanètes, les planètes en dehors de notre Système solaire.
- •En quelques années, il a permis d’identifier des signatures chimiques, de mesurer des températures sur des planètes rocheuses ou gazeuses et même, en 2025, de révéler sa 1re exoplanète.
- •Les deux intervenants, l’astronome Elsa Ducrot et le chercheur Benjamin Charnay, présenteront notamment les trouvailles les plus marquantes.
- •Ce dispositif « conférence + planétarium + observation » est le credo des soirées Sidérales.
- •Organisées chaque trimestre, elles permettent d’aborder des sujets majeurs en astronomie avec le témoignage de professionnels du domaine.
Y aller : Jardin Caroline-Aigle, 186 rue Saint Charles (15e). Tarif unique, 5,50 €. Réservations ici.
REVUE DE PRESSE
La Cour des comptes réévalue le coût des Jeux de Paris
La Cour des comptes a publié une actualisation du montant total des coûts des Jeux de Paris 2024. D’abord estimés à 5,9 milliards d’euros en juin, elle a revu ce montant à la hausse, autour des 6,6 milliards d’euros de dépenses publiques, explique France Info. Elle juge que l’impact économique des JO reste pour l’heure « modeste ».