Tandis que le Centre Pompidou s’apprête à fermer définitivement ses portes le 22 septembre pour plusieurs années de travaux, le Studio 13/16, son espace phare consacré aux ados, rouvre ce mardi à la Gaîté Lyrique (3e). Voici ce qui change… et ce qui continue.
•Le Studio 13/16 a été créé il y a 15 ans pour atteindre un public adolescent (13-16 ans) difficile à capter hors du cadre scolaire traditionnel.
- •L’idée est de proposer des ateliers et des expériences inédites animées par des artistes contemporains, allant des arts plastiques, au design, en passant par la musique, la danse ou le cinéma.
- •Installé au Centre Pompidou depuis 2010, le lieu prend ses quartiers à la Gaîté Lyrique ce mardi, marquant la rencontre entre deux structures tournées vers la transmission et la coopération.
•Ce déménagement, qui devrait durer au moins jusqu’en 2027, se fait dans le cadre du projet Fabrique de l’époque.
- •Imaginée en 2023, cette initiative transforme ce lieu culturel phare de Paris en un espace de création et de réflexion autour des grandes transformations de notre société.
- •La structure y occupe un plateau de 400 m² pour développer, avec des artistes en résidence, des formats innovants de médiation culturelle conçus pour les préados et ados.
- •Au programme, on trouve des ateliers gratuits et sans réservation – musique, vidéo, arts graphiques et numériques – pensés pour offrir aux jeunes une expérience artistique immersive et ludique.
•Depuis son ouverture, le Studio 13/16 a accueilli près de 80 000 jeunes, curieux de découvrir l’art sous toutes ses formes.
- •Plus d’une centaine d’artistes et de collectifs y ont présenté leurs œuvres, leurs idées et leurs démarches, en dialogue direct avec ce jeune public.
Y aller : Ouvert les mercredis, samedis et dimanches, de 14h à 18h, et pendant les vacances scolaires.
Aujourd’hui à samedi, la compétition européenne EuroSkills voit s’affronter des professionnels de 38 métiers à Herning, au Danemark. Plusieurs d’entre eux représentent Paris et l’Île-de-France.
•Plus de 600 professionnels de moins de 26 ans, dont 38 Français, s’affrontent à l’occasion de la 9e édition d’EuroSkills.
- •Ils travaillent tous dans l’un des 7 pôles suivants : alimentation, construction, communication et numérique, industrie, mobilité, services et enfin végétal.
- •La compétition a pour objectif de réunir les spécialistes de chaque secteur et d’ « élever le niveau de ces métiers et de ces savoir-faire à travers l’Europe», précisent les organisateurs.
•Parmi les 38 Tricolores, 4 représentent la capitale et la région Île-de-France, où ils ont été formés, dans des disciplines aussi variées que la technologie des véhicules industriels, l’administration des systèmes et des réseaux informatiques, la pâtisserie-confiserie ou l’installation électrique.
- •Lou-Ann Pierre, électricienne de 22 ans, en fait partie, après avoir notamment passé des sélections régionales au CFA Delépine de Vitry-sur-Seine.
- •« J’ai bien sûr un peu de pression, mais nous sommes tous motivés à tout donner. Je suis très honorée de représenter les belles couleurs de la France mais aussi de la région Île-de-France, qui m’a suivie et beaucoup soutenue tout au long de l’aventure », raconte l’ancienne étudiante du CMA Formation Pays de Meaux.
- •Habituée des concours, elle s’est « prise au jeu du dépassement de soi », après avoir commencé pour convaincre qu’elle avait sa place dans ce métier encore très masculin : « En tant que femme, j’ai dû en faire plus pour prouver ma valeur et m’intégrer », concède-t-elle.
- •Deux autres candidates, Lys Labarthe et Flavie Pezet, travaillent dans la capitale. La 1re à l’Institut Guerlain des Champs-Élysées (8e), la 2e à l’École de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris.
À destination de tous les porteurs de projets entrepreneuriaux novateurs, Cap Digital organise aujourd’hui une réunion d’informationsur les opportunités de financement. L’occasion de s’intéresser à cette structure unique en France dédiée à l’innovation et à la transformation numérique.
•Créée en 2006, Cap Digital (10e) est une association qui rassemble « tous les acteurs de l’innovation : startups, laboratoires de recherche, petites, moyennes et grandes entreprises, ETI, écoles, universités et investisseurs » afin d’accompagner le développement du « nouveau monde industriel ».
- •Elle regroupe plus de 1 000 adhérents et attribue des labels comme le Pass French Tech ou Entreprises innovantes des pôles (EIP).
- •En 17 ans, elle a permis de labelliser près de 1 800 projets de recherche et développement (R&D) et d’en financer plus de 900.
- •Concrètement, l’organisme propose des accompagnements pour les startups et les PME afin de trouver des financements, des partenaires ou de se développer à l’international. Elle épaule aussi les grands groupes au niveau de la formation et de la promotion de l’innovation.
- •Enfin, tous les ans, une centaine d’événements, ateliers, conférences ou afterworks sont organisés dans les locaux du 14 rue Alexandre-Parodi (10e).
•Aujourd’hui, de 10h à 11h30, Cap Digital accueille le R&D Corner.
- •Cette réunion, dont le but est d’aider à financer des projets d’innovation, permettra aux participants de s’informer sur les appels à projets en cours dans le secteur, dans la région comme aux niveaux nationaux ou internationaux.
- •Les missions et objectifs de Cap Digital seront aussi présentés, et la structure lancera la 2e promotion de son programme Numérique Responsable Refresh, qui permet aux entreprises d‘imaginer leur développement numérique en accord avec les « enjeux environnementaux et éthiques ».
- •Inscriptions ici, et ici pour la suivre en visioconférence.
La Péniche Marcounet, lieu festif incontournable des quais de Seine et du Marais (4e), fête son centenaire cette année et célèbre l’événement en musique ce soir.
•À l’origine stationnée aux Pays-Bas, la péniche a été construite en 1925 et servait à transporter du sable. Si l’intérieur a été refait plusieurs fois, la structure est restée la même.
- •En 1993, la péniche arrive quai de l’Hôtel de Ville pour devenir un lieu de culture, et prend son nom actuel, d’après le surnom de Marc Barberena, son nouveau propriétaire.
- •Quelques années plus tard, Marc Barberena a une fille, Zoé, qui est devenue il y a 3 ans directrice du Marcounet, aux côtés d’Arnaud Seité.
•« La musique a toujours fait partie de l’identité du Marcounet. Des nombreux propriétaires, tous ont gardé cette idée de concerts, de guinguette », explique Zoé Barberena.
- •Surtout connu pour ses concerts de jazz, ou encore son brunch, Le Marcounet opère cependant une transformation pour ses 100 ans, entamée depuis l’hiver dernier, avec des travaux et un nouveau logo.
- •« On annonce une nouvelle direction artistique, vers les scènes émergentes populaires, puisque l’on a aujourd’hui une 2e péniche entièrement consacrée au jazz, Le Son de la Terre, près de Notre-Dame », précise la directrice.
•Pour fêter cet anniversaire, la péniche organise un événement gratuit, dès 18h, avec concerts et dj sets. Les réservations se font sur le site.
- •L’objectif ? Mettre en avant, comme promis, « des jeunes talents prêts à en découdre ».
- •À 18h, sur la terrasse, on écoute la chanteuse-compositrice Kenza Chekkouri, qui utilise le jazz pour porter ses engagements féministes. À 20h, la cale résonnera de la pop mélancolique de Ilan Sellouk, puis du rock de Cassily.
- •La soirée se terminera avec un DJ set de 22h à 00h par Chinau.
Direction la Cité immersive des Fables (8e), tout juste ouverte, pour plonger dans l’univers des fables de La Fontaine, qui réserve bien des surprises et permet de faire revivre les textes de ce grand homme de lettres français.
•Après un an de travail, le public peut découvrir La Cité immersive des Fables, un parcours immersif et sensoriel sur plus de 1000 m².
- •« Les fables de La Fontaine sont une madeleine de Proust. Ici, on a souhaité montrer la modernité des textes qui traitent de la condition humaine. Nous avons la même ambition que La Fontaine, divertir pour instruire », commente Anthony Samama, cofondateur du groupe Cités immersives.
- •Les visiteurs plongent ainsi dans un lieu à la croisée des chemins entre le théâtre et l’escape game.
•Durant 1h30, les visiteurs équipés d’un casque audio, évoluent progressivement d’une fable à l’autre, deLa grenouille et le bœuf, en passant par Le loup et l’agneau ou encore Le corbeau et le Renard.
- •Des comédiens de renom prennent part à cette expérience comme Alexandre Astier, Arielle Dombasle, Laurent Stocker, de la Comédie-Française, ou encore Marie S’Infiltre.
- •La bande-son est signée par le collectif Bon Entendeur.
•Dans chaque pièce, une capsule vidéo narrative est proposée. La décorationrecrée l’univers de chacune des histoires, accompagnée de jeux ludiques.
- •Dans la salle du lion par exemple, les enfants dessinent un animal qui est ensuite projeté sur un écran interactif.
- •« Des objets de collection sont également à découvrir tout comme le bureau du fabuliste », détaille Anthony Samama.
- •La visite se clôture dans la salle des rêves, avec un vidéo-mappingprojeté à 360°.
Y aller :5 rue de Berri. Plein tarif : 19,90 €. Sur réservation.
Les hôtels de luxe passent au vert
De plus en plus de palaces et d’hôtels de prestige de la capitale s’orientent vers un développement écoresponsable. 5 établissements ont récemment reçu le label écologique délivré par la plateforme Hortense.green et basé sur 150 critères, rapporte Le Parisien.
Pas de verbalisation avant 2026 pour la zone à trafic limité
La mairie a annoncé que les contrevenants à la zone à trafic limité ne seraient pas verbalisés avant 2026, poursuivant donc la phase pédagogique. Les voitures et scooters ne sont plus autorisés à s’arrêter dans cet espace, créé en novembre dernier dans le centre de la ville, sauf motif spécifique, rappelle France 3 Paris Île-de-France.