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 Le festival de cinéma du 19e, spécialisé dans les courts-métrages, s’ouvre vendredi prochain pour sa 24e édition, pensée pour combler toute la famille.

  • •Silhouette a été créé en 2002. Il reste fidèle à son ancrage, et s’ouvre vendredi prochain dans le 19e, entre le parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge et le Pavillon Carré de Baudouin.
  • •Le festival (de catégorie A, comme Cannes, c’est-à-dire qu’il remet des prix) met en lumière le court-métrage.
  • •Cette année, sa sélection internationale contient 44 films, dont une dizaine en compétition.
  • « Le point fort chez Silhouette est son fonctionnement horizontal dans la programmation. On visionne et on débat en collectif, ce qui donne un programme riche, éclectique et grand public, tout en étant exigeant », explique Mathilde Bila, coordinatrice générale.

  • « Le festival évolue, mais garde deux engagements qui n’ont jamais changé : ses équipes sont bénévoles, et il est gratuit pour les spectateurs », continue-t-elle.
  • •Les films, d’une durée de 1 à 59 minutes, couvrent des thèmes, formats et formes variés, notamment dans la sélection internationale et les programmes parallèles (jeune public, clips, documentaire, films d’école…).
  • •Cette année, le festival tend vers plus d’inclusivité, avec la présence de référentes sur les violences sexistes et sexuelles. Mathilde Bila parle aussi de la volonté de présenter plus de films internationaux.

  • •Les soirées commencent toutes par un concert à 19h30 avant une projection à 21h.
  • •La journée, les plus jeunes peuvent profiter des différentes sélections adaptées à leur âge.
  • •Le 4 septembre, la soirée est entièrement accessible au public sourd et malentendant avec un concert de chansigne et des projections sous-titrées.
  • •Le 5 septembre, la soirée teen est entièrement programmée et présentée par des ados.
  • •Le festival se clôt le 6 septembre avec la remise des prix.

Édifié au XIIIe, le Collège des Bernardins (5e) a traversé près de 800 ans d’histoire de la capitale, tout en gardant un charme architectural intact.

  • •Le Collège des Bernardins est construit à partir de 1245 sous l’impulsion du pape Innocent IV, qui souhaite permettre aux cisterciens d’étudier à Paris.
  • •Durant plusieurs siècles, il sera un lieu de résidence pour les moinesinscrits à l’université de Paris.
  • •Transformé en bien national à la Révolution française, l’ensemble sera successivement une prison, un entrepôt et une caserne de pompiers, de 1845 à 1995.
  • •Classé monument historique en 1887, il est finalement racheté par le Diocèse de Paris en 2001 pour mettre en place un « un lieu de dialogueavec la société, où la foi et la raison se rencontrent pour éclairer les défis contemporains », précise l’institution.
  • •Il rouvre après une importante rénovation en 2008.

  • •À l’origine, le bâtiment est composé de logements, de jardins, mais surtout d’une immense nef, l’une des plus grandes d’Europe, de 70 mètres de longueur et reposant sur 32 colonnes. Ce joyau existe toujours aujourd’hui.
  • •À côté, une ancienne sacristie de 130 m² et d’une hauteur sous plafond de 11 mètres est toujours visible.
  • •L’édifice était surplombé par une imposante église, édifiée en 1360 et détruite presque intégralement au XIXe au moment de la création de la rue de Pontoise et du boulevard Saint-Germain.
  • •Le complexe était capable d’accueillir plusieurs milliers de résidents.
  • •Plusieurs anciens logis ou pièces ont été transformés en auditoriums ou salles de réception à louer.

  • •Le lieu est ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h, et des visites guidées sont proposées les mardis, jeudis, vendredis et samedis à 16h. Inscriptions ici.
  • •L’accueil et la visite libre de la nef seront à nouveau accessibles dès septembre.
  • •Le Collège donne des cours théologiques, mais organise aussi des expositions, conférences, concerts et même un spectacle immersif Le Mystère Mozart, proposé jusqu’au 28 novembre.

Sur les toits à deux pas de la Gare de Lyon, Laho (12e) offre une vue panoramique exceptionnelle et rare dans ce coin de la capitale.

  • Laho est un bar en rooftop situé au 18e étage d’un bâtiment, à plus de 60 mètres au-dessus du sol, qui peut accueillir jusqu’à près de 200 personnes.
  • •Depuis ce bar perché, les clients peuvent admirer tout Paris grâce à une vue à 360 degrés, de la Tour Eiffel à Montmartre et son Sacré-Cœur.
  • •Tous les vendredis et samedis, l’espace s’anime au rythme de DJ sets aux styles variés, avec des sonorités « afro, électro et summer beats », promet le lieu.

  • •L’établissement dispose d’une large sélection de boissons alcoolisées ou non, avec des cocktails et mocktails, vins, bières et spiritueux.
  • •Le bar propose aussi des cocktails exclusifs composés avec le Gin Laho, aux accents botaniques, créé en collaboration avec la distillerie artisanale parisienne Baccae, située dans le 4e.
  • •Côté salé, on trouve des assiettes à partager, avec du saumon fumé à l’aneth, des pains bao garnis d’effiloché de canard, un houmous à l’estragon et à la grenade et un accord surprenant pastèque et feta.
  • Deux plateaux sucrés complètent la carte, avec des financiers pistache fruits rouges et mélisse, et un dessert fraises, guimauve, chocolat et lavande.
  • Menu complet ici.

  • •Durant l’été, Laho est ouvert tous les jours, sans réservation, de 18h à minuit, idéal pour un afterwork, une soirée entre amis ou un moment de détente en famille.
  • •Les différents espaces du lieu sont aussi privatisables pour des événements privés.
  • •Les vendredis et samedis, l’entrée est à 15 € avec une consommation offerte.

Au fond du centre de loisirs Boom Boom Villette (19e), iFlypropose de découvrir la sensation d’une chute libre grâce à une soufflerie verticale dans un tube.

  • •Développé dans les années 1960 par l’armée américaine, le principe de la chute libre en intérieur servait à l’origine à entraîner les futurs parachutistes.
  • •L’activité se popularise à la fin des années 1990 et devient accessible au grand public grâce à plusieurs entreprises comme iFly, créée en 1998 à Orlando, aux États-Unis.
  • •En 2016, le groupe ouvre sa 53e soufflerie et sa 1re en France, à Lyon, juste avant de s’installer à Paris.
  • •À son ouverture en 2016, le tube d’iFly Paris est le plus haut du groupe dans le monde entier, avec 14 mètres de longueur, contre 5 à 8 mètres habituellement, pour 4,5 mètres de diamètre.

  • Chaque vol est précédé d’un briefing détaillé avec un moniteur, qui explique la position à adopter et les signes à utiliser pour communiquer.
  • •Le principe est simple : une soufflerie puissante et régulière permet de voler en flottant sur un coussin d’air.
  • •Contrairement à un saut en parachute, il suffit de s’équiper d’un casque, d’une légère combinaison et de lunettes.
  • •Pendant toute l’activité, un instructeur est présent pour guider les participants.
  • •Chaque session ou baptême dure environ 2 minutes. La chute libre en elle-même est donc plus longue que celle d’un saut en parachute, qui dure en général entre 30 secondes et 1 minute.

  • •Le concept est accessible à tous, dès 5 ans. Il est même adapté à certains types de handicaps.
  • •Découvrez ici les potentielles contre-indications à la pratique.
  • •Le baptême est proposé à partir de 60 € par personne, et une offre permet jusqu’au 29 août de bénéficier de 33 % de réduction et d’une vidéo en plus. Réservations ici.

Sur les bords de la Seine, dans le Val-d’Oise, à une soixantaine de kilomètres de Paris, Vétheuil est un village du Parc naturel régional du Vexin français, réputé tant pour ses atouts naturels que pour le passage d’artistes de renom.

  • •Abritant moins de mille âmes, la commune de Vétheuil est nichée dans un paysage vallonné, entre des coteaux calcaires, des champs cultivés et la Seine.
  • •Loin de l’agitation urbaine, elle est un point de passage du sentier de grande randonnée 2, qui relie Dijon au Havre.
  • •Son histoire est marquée par des batailles entre le royaume de France et les Anglais, et le village ne redevient français qu’au XVe.

  • •La commune est réputée pour avoir été le lieu de résidence et d’inspiration de Claude Monet entre 1878 et 1881, malgré la mort prématurée de son épouse et muse Camille Doncieux en 1879.
  • •En 3 ans, il y peint plus de 150 toiles représentant Vétheuil, quelques années avant qu’il ne s’installe à Giverny, à une quinzaine de kilomètres de là.
  • •La peintre américaine Joan Mitchell et son homologue canadien Jean-Paul Riopelle, mais aussi l’impressionniste Abel Lauvray et le romancier Victor Margueritte vécurent aussi dans le village.
  • •Un chemin des peintres, parcours de 2,7 km avec des reproductions de tableaux sur de grands panneaux, a été mis en place récemment.

  • •Perchée sur un promontoire sur les hauteurs du village, l’église Notre-Dame de Vétheuil, achevée au XVIe siècle, est classée monument historique depuis 1845.
  • •L‘imposant escalier qui mène à l’édifice est aussi à voir, tout comme son clocher, bâti au XIVe, et sa façade de style Renaissance. Elle est ouverte tous les jours durant l’été.
  • •Plus bas, un embarcadère et un bac historique reconstitué en 2009 permettent, les vendredis matins, samedis et dimanches, jusqu’à l’automne, de traverser la Seine pour rejoindre le village voisin de Lavacourt.
Source l ‘essentiel

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