Infos Paris.

À l’occasion de la journée mondiale du recyclage, TMC diffuse ce mardi à 21h25 le documentaire C’est pour demain. Que faire de nos déchets ?. Le journaliste et présentateur Guy Lagache, co-réalisateur de cette enquête, détaille les enjeux de la gestion des déchets à Paris.

POURQUOI UN DOCUMENTAIRE SUR LA QUESTION DES DÉCHETS ?

• •« Cette enquête fait partie de la collection C’est pour demain, qui raconte l’impact de notre mode de vie sur la planète, tout en montrant des solutions à l’oeuvre pour y faire face ».
• •« Les déchets sont un élément important de notre vie quotidienne. Avec les co-réalisatrices Anne-Lise Havard, Camille Desmaison-Fernandez et Nadjet Ghemzi, on a voulu savoir comment on les jette, comment sont-ils triés, recyclés, quel est leur impact. »

QUELLES SPÉCIFICITÉS À PARIS ?

• •« À Paris, il y a un vrai enjeu sur la mise en place d’une filière des biodéchets. Ce qui est fait aujourd’hui n’est pas du tout efficace. »
• •« Les habitants connaissent peu ou pas les bornes de tri des déchets alimentaires, installées partout dans Paris et qui sont loin d’être pleines, voire remplies d’autres types d’ordures. »
• •« Leur installation a manqué d’une pédagogie profonde et fréquente, alors que les déchets alimentaires peuvent devenir une vraie ressource. »

QUELLES SOLUTIONS POUR LES PARISIENS ?

• •« Pour le documentaire, nous sommes allé à Milan, 1,3 million d’habitants, qui croulait en 2012 sous les déchets et a complètement changé sa politique, avec la création d’une filière de tri des déchets organiques. »
• •« Une énorme usine de retraitement a été crée, accompagnée d’une politique de pédagogie qui perdure, et d’un système de contrôle du respect du tri par des inspecteurs. Cela montre que des actions sont possibles dans des grandes villes ».

« Le citoyen ne peut pas tout faire tout seul. Mais nous devons faire plus attention à notre façon de consommer et de jeter. Cela passe par du tri mais aussi par l’achat en vrac quand c’est possible. »

Plongée dans l’âge d’or de l’affiche artistique à Paris au Musée d’Orsay/

Dès ce mardi et jusqu’au 6 juillet, le Musée d’Orsay vous propose de sillonner Paris à travers des affiches de la fin du XIXe siècle, réalisées par de grands artistes, dans le cadre de l’exposition L’art est dans la rue.

POURQUOI C’EST À VOIR ?

• •D’aujourd’hui au 6 juillet, le Musée d’Orsay accueille L’art est dans la rue, une nouvelle exposition pensée comme une invitation dans l’émulation artistique de Paris à la fin du XIX^e siècle.
• •Elle met en lumière l’âge d’or de l’affiche artistique à Paris, un support qui a révolutionné la communication visuelle dans la capitale.
• •Riche de près de 230 œuvres, la collection se compose d’affiches, de photographies, de peintures, de sculptures, de costumes et d’objets décoratifs.
• •Organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, cette exposition est la première de l’ancienne gare d’Orsay consacrée à ce sujet.
  • •Ces affiches, qui constituent un « nouvel univers visuel qui cherche à capter le regard des passants », concentrent « les fantasmes et les réalités d’une époque », précise le musée.
  • •Plusieurs grands-maître de la discipline y seront représentés, parmi lesquels Jules Chéret, « le roi de l’affiche de presse », Henri de Toulouse-Lautrec, Eugène Grasset ou Alphonse Mucha.
• L’exposition se structure autour de trois grandes thématiques : « L’affiche transforme la ville », « L’avant-garde est dans la rue » et « L’affiche, art social ».
• •Pour introduire les visiteurs dans cet univers foisonnant, le Musée d’Orsay propose une conférence inaugurale vendredi 21 mars. Une journée d’études et colloques intitulée « Les images sont dans la rue » est prévue le 28 mars 2025.
• •Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 9h30 à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h45. Billetterie ici.
• •Et pour découvrir l’exposition en vidéo, c’est là.

Réflexion sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur la Canopée des Halles

Des panneaux photovoltaïques seront-ils bientôt installés sur le toit de la Canopée du Forum des Halles ? Une réunion publique est prévue à ce sujet aujourd’hui.

• Une réflexion sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur la Canopée, structure qui surplombe le Forum des Halles, est mené par PariSeine, promoteur de la construction de l’édifice.
• •Elle s’inscrit « dans le cadre de l’adaptation de Paris au changement climatique et au développement des énergies renouvelables dans la capitale », précise la mairie.
• •Une réunion publique sur le sujet se déroule ce mardi à 18h dans la salle des fêtes de la mairie de Paris Centre.
• •« Riverains, acteurs économiques et institutionnels du quartiers ou parisiens » sont invités à venir échanger sur le projet et exposer leurs interrogations, détaille la mairie.
• Au début des années 2000, des réflexions sont engagées par la mairie sur la rénovation du quartier des halles.
• •Un concours international est lancé pour moderniser le lieu et la place laissée libre depuis la destruction des Halles de Baltard dans les années 1970.
• •Le projet La Canopée, des architectes Patrick Berger et Jacques Anziutti, est choisi en 2007.
• •Les travaux commencent en 2010, et la structure est finalement inaugurée le 6 avril 2016.

• LES CHIFFRES

  • •18.000 éléments en verre et 7.000 tonnes d’acier ont été nécessaires pour la construction de la Canopée.
  • •La hauteur maximale de l’édifice est de 14,5 mètres.
  • •La toiture s’étend sur une surface de 23.000 m².
• Revue de Presse 

• Un « effet JO » toujours présent à Paris selon la ministre du Tourisme

  Interrogée lundi sur Ici Île-de-France, la ministre déléguée au Tourisme, Nathalie Delattre, a affirmé que l’effet des Jeux de Paris 2024 se faisait ressentir dans la capitale en ce début d’année. Elle a aussi souligné l’importance de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris dans la hausse observée du nombre de touristes.

  Des dessins formateurs à la Fondation Le Corbusier

  Du 18 mars au 3 mai, la Fondation Le Corbusier revient, avec l’exposition Le monde à la pointe du crayon, Voyages de Le Corbusier. 1907-1933, sur les voyages de l’architecte dans sa jeunesse et comment ils l’ont formé artistiquement et humainement. Une trentaine d’oeuvres originales rarement présentées au public sont réunies.

  • Du 18 mars au 3 mai.
  • 8 square du Dr Blanche, 16e.
  • 10 € plein tarif, billetterie ici.

  Source L ‘Essentiel