Voici ce que contient le calendrier du faux allégement des restrictions dites « sanitaires ».
2 février
- Levée des jauges dans les établissements accueillant du public assis (stades, salles de concerts, théâtres…). Pour accéder à ces lieux, le port du masque reste obligatoire.
- En entreprise, le télétravail ne sera plus obligatoire mais restera recommandé.
- Fin de l’obligation du port du masque en extérieur.
15 février
- Le délai d’injection du rappel vaccinal contre le Covid-19 sera réduit de 7 à 4 mois.
16 février
- Les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, pourront rouvrir dans le respect du protocole sanitaire.
- Les concerts debout pourront reprendre dans le respect du protocole sanitaire.
- La consommation sera à nouveau possible dans les stades, cinémas et transports, de même que la consommation debout dans les bars.
Cet amalgame de petites mesurettes inutiles semble n’être guère plus qu’un petit cadeau pré-électoral à destination des covidistes les plus radicaux.
Tout le bruit autour de ces mesures a masqué l’information la plus importante, celle du maintien du pass vaccinal jusqu’à la fin du millénaire. En effet, Castex a affirmé lors de sa conférence de presse que « le pass pourrait tout à fait être suspendu si la pression épidémique et surtout hospitalière venait à se réduire fortement et durablement ». Cela fait beaucoup de conditionnel, et notez bien qu’il s’agirait d’une suspension et non d’une suppression.
Cette annonce n’est guère surprenante. Depuis le 11 septembre et les lois dites « antiterroristes », les lois d’exception sont systématiquement intégrées dans le droit commun. L’exception devient la règle. Tracé, surveillé, contrôlé, fiché et maintenant vacciné, le citoyen français doit se réjouir car « c’est pour son bien » …
Le gouvernement français ne veut pas sortir de l’épidémie
Pour le meilleur et pour le pire, la France a toujours eu un train de retard dans cette histoire de covid. Pendant que le gouvernement français annonce avec fierté l’instauration de son pass vaccinal, de nombreux pays parmi les plus « covidistes » font le choix d’un allégement drastique des mesures et commencent à programmer la sortie de crise.
En Angleterre, Boris Johnson a annoncé la fin de l’essentiel des restrictions.
A partir du 27 janvier, le port du masque ne sera plus légalement obligatoire, le télétravail ne sera plus recommandé officiellement et un pass sanitaire ne sera plus imposé pour l’accès aux boîtes de nuit et certains grands rassemblements
Idem en Espagne où l’une des trois grandes associations de médecins généralistes a appelé dans un article à la « fin de l’exceptionnalité ».
Le texte propose ni plus ni moins de planifier l’élimination du port du masque, des jauges et des quarantaines, de réserver la vaccination des enfants aux cas de comorbidité, ou encore d’admettre comme « inévitable » un certain nombre annuel de morts de Covid, «comme c’est le cas pour la grippe, le tabagisme, les suicides ou les accidents de la route».
Les faits commencent à l’emporter sur le narratif apocalyptique de la secte covidiste. L’échec de la vaccination de masse pour endiguer l’épidémie et la très faible létalité du nouveau variant du nez qui coule ont convaincus certaines autorités, ou au moins les a contraint, à faire marche arrière dans leur folie. Dans nos entourages proches et moins proches, nous voyons la lassitude de Français parfois doublement ou triplement vaccinés qui commencent à comprendre qu’on les prend pour des cons.
Le faisceau d’indices devient de plus en plus convergents : le variant Omicron de Covid-19 serait bien moins létal, jusqu’à dix fois moins, que le variant delta qu’il est en train de supplanter, selon des enquêtes médicales récentes. Dans certaines cohortes il serait même moins létal que la grippe saisonnière.
[…]D’autres données danoises indiquent que 93 personnes ont été hospitalisées pour Omicron dont cinq en soins intensifs lors de la dernière semaine de décembre. Aucun n’est décédé. Les non vaccinés, environ un cinquième de la population adulte danoise, ne représentaient que 8.5 % des personnes infectées.
Le combat est loin d’être terminé, mais il faut rendre hommage à tous ceux qui ne lâchent rien et continuent la lutte sur le terrain, sur les réseaux sociaux ou mêmes dans les médias. Le rapport de forces paye comme l’ont démontré les exemples de la Martinique et de la Guadeloupe.
Gardez espoir et ne vous laissez pas abattre par les discours des plus défaitistes qui annonçaient il y’a plus d’un an l’incarcération de tous les opposants à la tyrannie sanitaire ! Construisez et bâtissez pour demain. N’attendez pas un éventuel effondrement pour commencer à préparer l’avenir. L’effondrement est déjà là, il est permanent.
Les faibles ont des problèmes, les forts ont des solutions.
Oscar Walter
