L’héroïne de ce roman se nomme Magda, une journaliste Suédoise et non pas Polonaise comme son prénom pourrait le laisser penser. Après une courte carrière dans la presse people, un divorce réglé comme du papier à musique et un rejeton dont la garde lui a été confié, elle décide de revenir au pays de son enfance comme localière dans une sorte de bulletin paroissial. Ayant particulièrement bien géré la revente de ses appartements successifs, elle se retrouve à la tête d’un petit pactole qui lui permet d’acquérir une des plus belles baraques du coin.
A 40 balais, Magda retrouve avec émoi ses anciens camarade d’école, ses flirts d’adolescente et bien sûr ses anciennes bonnes copines. Depuis sa séparation, elle s’est surtout consacrée on travail et l’éducation de sa progéniture mais l’abstinence pèse son moral et le lecteur découvrira l’heureux élu à la fin du livre. L’énigme occupe, en effet, assez peu de place dans ce roman au point de disparaître du récit. Pour meubler, elle confie ses états d’âme, elle abreuve son texte de détails sur la vie quotidienne et pratique en Suède avec ses supermarchés ICA, ses Volvo et ses Saab.
Ce roman reste très éloigné du style polar. Le plus difficile à comprendre reste la quantité de remerciements qui se trouvent à la fin de ce livre car pas un seul ne lui a dit de charpenter son récit, de se concentrer sur l’intrigue ou de relire Stieg Larsson pour piocher quelques idées.
Un énième roman suédois
384 pages, Seuil Policier, 21,50 €
Format 14 X 23, Broché
Dominique LE FUR
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