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Les expos à voir pendant les vacances de Noël

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Si vous avez manqué la rentrée d’automne des expos, les vacances de Noël vous offrent une belle occasion de rattraper votre retard. Objectivement immanquables ou coups de cœur de la rédaction, nous avons choisi pour vous 12 expositions à voir en cette fin d’année, parfois en toute gratuité !

Les incontournables

Frida Kahlo, au-delà des apparences

Le Palais Galliera (16e) célèbre Frida Kahlo, artiste iconique du XXe siècle. Loin des clichés qui l’entourent, l’exposition propose d’entrer dans l’intimité de l’artiste. Plus de 200 objets provenant de la Casa Azul, la maison où Frida est née et a grandi, sont présentés : vêtements, correspondances, accessoires, cosmétiques, médicaments, prothèses médicales… La visite se prolonge avec une expo-capsule qui aborde l’influence de l’artiste sur la mode contemporaine, et la façon dont elle demeure une source d’inspiration pour les plus grandes créatrices.
Prothèse de jambe avec botte en cuir et soie brodée de motifs chinois.
Prothèse de jambe avec botte en cuir et soie brodée de motifs chinois.
Crédit photo :© Museo Frida Kahlo – Casa Azul collection – Javier Honojosa, 2017

Frida Kahlo, au-delà des apparences

Palais Galliera – musée de la Mode de la Ville de Paris – 10 avenue Pierre 1er de Serbie, Paris 16e
 jusqu’au samedi 31 décembre 2022

Parisiennes citoyennes !

Le musée Carnavalet (Paris Centre) s’intéresse aux luttes pour l’émancipation des femmes, en se concentrant sur l’histoire des féminismes à Paris. Aux côtés de figures incontournables, d’Olympe de Gouges à Gisèle Halimi, une large place est faite aux Parisiennes plus anonymes : révolutionnaires, Communardes, suffragettes, pacifistes, résistantes, femmes politiques ou syndicalistes, militantes, travailleuses en grève, collectifs de femmes immigrées… De nombreuses œuvres rendront compte de la diversité de leurs combats et modes de revendications.
Brassaï, Boîte de nuit « Le Monocle », Paris 1933
Brassaï, Boîte de nuit « Le Monocle », Paris 1933
Crédit photo :© Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

Parisiennes citoyennes ! Engagements pour l’émancipation des femmes (1789-2000)

Musée Carnavalet – Histoire de Paris– 16 rue des Francs-Bourgeois, Paris 3e
jusqu’au dimanche 29 janvier 2023

Edvard Munch, un poème de vie, d’amour et de mort

Le musée d’Orsay (7e) consacre une exposition au célèbre peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944), dont l’œuvre dans son ampleur et sa complexité demeure pourtant en partie méconnue. Une centaine d’œuvres sont présentées, des peintures mais aussi des dessins, estampes ou encore blocs gravés, embrassant l’ensemble de la carrière de l’artiste. Elle invite à revoir dans sa globalité l’œuvre du peintre en suivant le fil d’une pensée picturale toujours inventive : une œuvre à la fois foncièrement cohérente, voire obsessionnelle, et en même temps constamment renouvelée.
Edvard Munch Vampire 1895 Huile sur toile 91 × 109 cm Oslo, Munchmuseet
Edvard Munch Vampire 1895 Huile sur toile 91 × 109 cm Oslo, Munchmuseet
Crédit photo :Photo : © CC BY-NC-SA 4.0 Munchmuseet

Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort

Musée d’Orsay – 1 Rue de la Légion d’Honneur, Paris 7e
Jusqu’au dimanche 22 janvier 2023

Füssli, entre rêve et fantastique

Des sujets shakespeariens aux représentations du rêve, du cauchemar et des apparitions, en passant par les illustrations mythologiques et bibliques, Füssli développe une esthétique qui oscille entre rêve et fantastique. Au musée Jacquemart-André (8e), découvrez l’œuvre saisissante de cet artiste rare dans les collections françaises, peintre très original qui développe une œuvre paradoxale, alimentée par une imagination où terreur et horreur se marient, à l’origine esthétique du romantisme noir…
Johann Heinrich Füssli (1741 – 1825), Lady Macbeth somnambule, vers 1784, huile sur toile, 221 x 160 cm, Musée du Louvre, Département des peintures, Paris, photo
Johann Heinrich Füssli (1741 – 1825), Lady Macbeth somnambule, vers 1784, huile sur toile, 221 x 160 cm, Musée du Louvre, Département des peintures, Paris, photo
Crédit photo :© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski

Füssli, entre rêve et fantastique

Musée Jacquemart-André – 158 boulevard Haussmann, Paris 8e
 Jusqu’au lundi 23 janvier 2023

Top secret, cinéma et espionnage

L’exposition « Top Secret » à la Cinémathèque (12e) explore les relations entre espionnage et cinéma, et rend compte de l’étendue et de la vitalité d’un sujet qui se déploie autant dans une histoire que dans une géographie mondiale. Résistant aux stéréotypes, l’expo déconstruit par ailleurs la représentation sexiste des espionnes. De Protéa, férue de Jiu-Jitsu et première espionne de l’histoire du cinéma (1913), à Mata Hari, fusillée pour intelligence avec l’ennemi allemand, le cinéma s’est intéressé, dès ses origines, aux figures de femmes agentes secrètes…
Atout cœur à Tokyo pour OSS 117, de Michel Boisrond.
Atout cœur à Tokyo pour OSS 117, de Michel Boisrond.
Crédit photo :© 1966 Gaumont Lux C.C.F (France) C.M.V. Produzione Cinematografica (Italie). Collection Gaumont. Photo. Roger Corbeau

« Top secret », l’espionnage vu par le 7e art à la Cinémathèque

La Cinémathèque Française – 51 rue de Bercy, Paris 12e
Jusqu’au dimanche 21 mai 2023

Walter Sickert, peindre et transgresser

Le Petit Palais (8e) présente pour la première fois en France une grande rétrospective dédiée au peintre anglais Walter Sickert (1860-1942). Cet artiste résolument moderne, aux sujets énigmatiques et souvent déstabilisants, est peu présent dans les collections françaises. Sickert tisse pourtant des liens artistiques et amicaux avec de nombreux artistes français et importe en Angleterre une manière de peindre très influencée par ses séjours parisiens. Cette exposition est l’occasion de (re)découvrir cet artiste si singulier qui eut un impact décisif sur la peinture figurative anglaise.
Walter Sickert, The Acting Manager, 1885 1886, Londres, Collection particulière.
Walter Sickert, The Acting Manager, 1885 1886, Londres, Collection particulière.
Crédit photo :Photo © Christie’s Images Bridgeman Images

Walter Sickert – Peindre et transgresser

Petit Palais – Musée des beaux-arts de la Ville de Paris – 2 avenue Winston-Churchill, Paris 8e
 Jusqu’au dimanche 29 janvier 2023

Les gratuites

L’expo CAPITALE(S) met l’art urbain à l’honneur

Paris a joué un rôle essentiel dans l’émergence d’un mouvement trop souvent réduit à ses origines nord-américaines. Revenant sur son histoire tout en mettant en lumière les nouveaux artistes qui perpétuent sa vitalité dans l’espace public, la salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville accueille une grande exposition sur l’art urbain. Des œuvres de collections prestigieuses, des documents d’archives, des interventions in situ, des réalisations hors les murs viennent raconter une histoire parfois méconnue.

L’expo CAPITALE(S) met l’art urbain à l’honneur

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville de Paris – 5 rue de Lobau, Paris 4e
jusqu’au samedi 11 février 2023

Laure Albin Guillot, l’élégance du regard

Du nu masculin et féminin à la photographie publicitaire naissante, en passant par la photomicrographie, la nature morte, la mode et le portrait, Laure Albin Guillot (1879-1962) participa activement à la nouvelle photographie de l’entre-deux-guerres. La Galerie Roger-Viollet (6e) présente « L’élégance du regard », qui revient sur son œuvre immense, éclectique et cohérente, à travers une soixantaine de tirages contemporains.
Jean Cocteau (1889-1963), écrivain français, en 1939.
Jean Cocteau (1889-1963), écrivain français, en 1939.
Crédit photo :© Laure Albin Guillot / Roger-Viollet

Laure Albin Guillot, l’élégance du regard

Galerie Roger Viollet – 6 rue de Seine, Paris 6e
jusqu’au samedi 14 janvier 2023

Faut-il voyager pour être heureux ?

La Fondation EDF (7e) présente « Faut-il voyager pour être heureux ? », une exposition sur la thématique du voyage, illustrée par les œuvres de 32 artistes contemporains. Elle invite visiteurs et visiteuses à se questionner sur le voyage aujourd’hui, et aborde des sujets comme la mobilité à l’aune de la crise sanitaire, la préservation des écosystèmes, le changement climatique ou encore les migrations contraintes et l’exil. C’est aussi une invitation au plaisir et à l’émotion pour découvrir d’un autre œil l’univers du voyage.
Inka & Niclas Lindergård, Watching Humans Watching X, 2010, photographie
Inka & Niclas Lindergård, Watching Humans Watching X, 2010, photographie
Crédit photo :© Inka et Niclas Lindergård – Dorothée Nilsson Gallery

FAUT-IL VOYAGER POUR ÊTRE HEUREUX ?

Fondation EDF – 6 rue Récamier, Paris 7e
Jusqu’au dimanche 29 janvier 2023

Derniers jours

Gérard Garouste

C’est une rétrospective d’envergure que le Centre Pompidou (Paris Centre) consacre à Gérard Garouste, l’un des plus importants peintres contemporains français. Aux côtés de 120 tableaux majeurs, souvent de très grand format, l’exposition donne également une place à l’installation, à la sculpture et à l’œuvre graphique. Elle permet de saisir toute la richesse du parcours inclassable de Garouste, dont la vie sous le signe de l’étude mais aussi de la folie, et l’œuvre énigmatique, se nourrissent l’une l’autre en un dialogue saisissant.
Alma, 2005 Huile sur toile 270 ×320 cm Collection particulière, Monaco
Alma, 2005 Huile sur toile 270 ×320 cm Collection particulière, Monaco
Crédit photo :© Adagp, Paris,2022 Photo : CourtesyGalerie Templon/ArtDigitalStudio

Gérard Garouste

Centre Pompidou – Place Georges-Pompidou, Paris 4e
Jusqu’au lundi 02 janvier 2023

Black Indians de la Nouvelle-Orléans

Costumes éblouissants, rythmiques saccadées et joutes chantées : cette exposition rend hommage à l’extraordinaire créativité des Africains-Américains de Louisiane à travers les défilés de Black Indians. Au fil d’un parcours géographique et chronologique jalonné d’entretiens, de costumes contemporains et d’œuvres traditionnelles, le musée du Quai Branly (7e) révèle une culture singulière, construite par plus de trois siècles de résistance contre les assauts de la domination sociale et raciale.
Photographie tirée de la série "Mardi Gras Indians"
Photographie tirée de la série « Mardi Gras Indians »
Crédit photo :Charles Freger

Black Indians de la Nouvelle-Orléans au musée du Quai Branly

Musée du Quai Branly – 37 quai Branly, Paris 7e
jusqu’au dimanche 15 janvier 2023

Les Choses, une histoire de la nature morte

La représentation des choses, dont on retrouve des témoignages dès la Préhistoire, permet une formidable plongée dans l’histoire. Cette exposition au Louvre (Paris Centre) revisite un genre longtemps considéré comme mineur et dont l’intitulé en français n’est pas sans poser question : la nature morte. À la faveur de l’attachement que nous leur portons, c’est notre relation aux biens matériels qui est racontée. Des haches préhistoriques au ready-made de Duchamp en passant par Chardin et Manet, toute l’histoire de l’art est revisitée…
Adriaen S. Coorte, Six coquillages sur une table de pierre. Musée du Louvre, département des Peintures
Adriaen S. Coorte, Six coquillages sur une table de pierre. Musée du Louvre, département des Peintures
Crédit photo :© RMN Grand Palais (Musée du Louvre) Michel Urtado

Les choses – Une histoire de la nature morte

Musée du Louvre– Rue de Rivoli, Paris 1e
jusqu’au lundi 23 janvier 2023

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