Divers

Bd- Dantès – Saison 2, T1 Le poison d’ébène

Après avoir mené à bien sa vengeance, Dantes doit affronter une nouvelle affaire. Une de ses filiales déverserait en toute impunité des déchets toxiques en Afrique. Une nouvelle saison en plein contexte écologico-économique.

L’histoire : Côte d’ébène, Afrique occidentale, mars 2004. Le journaliste Jean-Paul Beauchamp est arrêté par les autorités alors qu’il est sur la terrasse d’un café. Dans un entrepôt désaffecté, il est interrogé sur ses liens présumés avec Isaac Doucouré et les forces rebelles de Winston. Comme il ne lâche aucune information, il est exécuté d’une balle dans la tête. Paris, quelques jours plus tard. La justice a totalement blanchi Christopher Dantes de toute implication dans le scandale financier de la banque BGCI. Il dirige désormais un consortium à dimension humaine baptisé Pharaon avec de nombreuses filiales agissant dans différents domaines : immobilier à vocation sociale, énergies renouvelables et traitement des déchets – recyclage énergétique. Dantès apprend de la bouche de Lucie, son amie journaliste, que l’un de ses amis journaliste Jean-Paul Beauchamp est porté disparu. Il enquêtait sur une affaire de boues industrielles hautement toxiques provenant d’Europe transitant par Rotterdam et destinées à être traitées sur la Côte d’Ébène. La société s’occupant des opérations de retraitement n’est autre que Cyclotrade, l’une des filiales de Pharaon. Si l’affaire éclatait, il serait directement mis en cause…

  • date de parution : 20 septembre 2013
  • nombre de pages : 48
  • EAN : 9782205071054
  • genre : Polar / Thriller
  • prix : 11.99€
  • format : 225×295 mm
  • public : Ado-adulte – à partir de 16 ans

 

Notre Avis

J’avoue que je ne connaissais pas la série « Dantès », mais cet « impardonnable » oubli  est désormais réparé ! Je viens d’acheter les 6 premiers tomes de la  saison

La  saison 2 nous emmène en Afrique où la vie des hommes ne compte pas, seul le profit a tout prix est reconnu  ! L’auteur nous raconte une histoire  ou plutôt trois histoires vraies, à vous de démêler…( le vrai du faux). Le dessin est de de grandes qualité, les traits des personnages sont  réalistes, mais les méchants n’ont pas une gueule de vilains , comme dans la vraie vie ou les vieux films américains. Le texte apporte aussi son lot de vérité(s) : nous apprenons ainsi beaucoup sur les firmes et le milieu boursier. Cette nouvelle saison  de Dantès démarre sur les chapeaux de roue et réunit les ingrédients qui ont fait le succès de la précédente. Ce  cycle commence très bien. L’histoire, prévue en deux volumes, s’avère tout aussi palpitante que l’antérieure. Une BD que l’on imaginerait  adaptée aisément sur grand écran. Une BD à acheter cette année ? ne cherchez plus, vous venez de la trouver !

T.Youf /A

 

 

Juszezak Erik

/

Dessinateur Scénariste

 Erik Juszezak est né le 13 janvier 1959 à Douala (Cameroun). Il commence sa vie professionnelle dans des studios de création apprenant son métier sur le tas depuis l’exécution jusqu’à l’illustration en passant par la maquette. En 1986, il réalise des illustrations du comics pastiche dans le livre « des Nuls » (éditions Albin Michel) ainsi que des illustrations pour la collection de « livres dont vous êtes le héros », aux éditions Hachette.Son tout premier album de bande dessinée sort en 1988 aux éditions Glénat. Intitulé Les Crocs d’ébène, il reste dans la veine d’une histoire interactive dont le lecteur est le héros.
Dès lors, il illustre les livres de la série Indiana Jones Jr, et des Conquérants de l’impossible de Philippe Ebly, chez Hachette. En parallèle, il réalise diverses illustrations publicitaires.En 1995 sort le premier tome de sa série Beaux Rivages, scénarisée par Patrick Cothias, aux éditions Dargaud. Le deuxième tome, intitulé Les Chemins de Valparaiso, sort en 1997. La série est alors interrompue par l’éditeur. Un an plus tard, il commence une toute nouvelle série, Oki, souvenirs d’une jeune fille au pair (6 tomes, éditions Glénat), avec le scénariste Christian Godard. En 2003, il s’essaie au scénario en écrivant Le Méridien des Brumes, un récit complexe dans la lignée steampunk, publié aux éditions Dargaud dont il confie le dessin à Antonio Parras.En 2005, le don de dessinateur réaliste se déploie dans des projets d’envergure. Il participe à la série des éditions Dupuis, Pandora Box, et dessine le cinquième tome, sous la plume du scénariste Alcante. La même année, c’est pour le scénariste Yann qu’il va dessiner le premier tome de Narvalo, une série d’espionnage et d’anticipation, aux éditions Dargaud. Le deuxième tome paraît en 2010.En 2008, il participe à la série Empire USA et dessine le troisième tome de ce thriller apocalyptique passionnant (éditions Dargaud).En 2007 est publié le premier tome de Dantès, polar financier, devançant de quelques mois de par son intrigue, l’affaire Kerviel, scénarisé par Pierre Boisserie et Philippe Guillaume, chef du service financier du quotidien Les Échos. Cette série sur le thème de la machination et de la vengeance dans l’univers impitoyable de la haute finance internationale a vu son septième tome paraître dont l’action se situe en grande partie en Afrique.

Boisserie Pierre

/

Scénariste

Né à Paris en 1964, Pierre Boisserie mettra 35 ans pour arriver à la bande dessinée. Un parcours commencé avec Fripounet et Fripounette, qu’il achète à la sortie de l’église, puis Le Journal de Tintin de la glorieuse époque Greg, jusqu’au coup de tonnerre de 1977, lorsqu’il découvre en colonie de vacances le Numéro 92 de Strange qui traîne sur un lit. Jack Kirby, Gil Kane et Gene Colan lui laissent entrevoir des mondes extraordinaires où peut bouillonner l’imaginaire débordant de ce grand échalas.
Sur les conseils avisés de ses excellents parents, c’est pourtant vers la kinésithérapie qu’il va s’orienter, ce qui occupera 15 années de sa vie, ainsi que se marier et faire des enfants (des filles de préférence).

C’est au Festival de Buc, dont il est l’un des organisateurs, qu’il rencontre Eric Stalner en 1995. Une improbable sympathie lie d’entrée de jeu ces deux futurs chauves, ce qui aura pour conséquence la naissance de la famille Cazenac en 1999.
Après 6 ans passés à développer une agréable schizophrénie en pratiquant ses deux arts en parallèle, ou en série, c’est selon, il abandonne la kinésithérapie l’année de ses 40 ans, pour se consacrer uniquement à l’écriture de BD réalistes et d’aventures.

Depuis le tandem Boisserie/Stalner ne cesse de développer de nombreux projets (Voyageur et Flor de Luna, tous deux parus aux éditions Glénat) en plus de leurs propres séries, car le bonheur de travailler ensemble reste intact.

Il initie également de nouvelles collaborations avec des dessinateurs plus talentueux les uns que les autres : Frédéric Ploquin (avec qui il crée Le Temps des cités) ou bien Philippe Guillaume (Dantès).

Boisserie aura été particulièrement productif en 2009 avec sa série Voyageur (Glénat), dont il fini le deuxième cycle (Présent) avec Marc Bourgne et lance le cycle Passé, avec différents dessinateurs comme Lucien Rollin, Siro, Éric Liberge ou Éric Lambert, en reprenant des thèmes comme le Moyen-Âge, l’Antiquité ou même l’Occupation nazi.

En 2010 sort la dernière intégrale de sa série phare lancée avec Stalner, La Croix de Cazenac, chez Dargaud. La même année, Boisserie réalise le quatrième tome de sa série Dantès, BD qui flirte avec le monde de l’économie et des traders, le deuxième tome, Outlaws, de sa série Robin avec Héloret, ainsi que le dernier tome du Temps des cités avec le dessinateur Ploquin, avec qui il collabore également pour le très politique album La Droite ! petites trahisons entre amis (éditions 12bis) puis La Gauche.

Il engage une nouvelle collaboration avec Stalner sous la forme d’un tryptique, L’Or sous la neige, l’adaptation du roman de Nicolas Vanier, paru en 2004. Il avait déjà adapté un autre roman de Vanier, Loup, en 2009 aux éditions 12bis. Il travaille également sur la saison 2 de Dantès démarrée en 2013. Avec Philippe Guillaume, il travaille sur un nouveau projet ambitieux, La Banque, à paraître en 2014 avec Julien Maffre et Malo Kerfriden au dessin (Dargaud). Passionné de sport, il proposera avec Georges Abolin (Où le regard ne porte pas) une série qui aura en toile de fond le monde du surf (Paxti Babel).

Quand il n’écrit pas, Pierre Boisserie aime regarder ses filles grandir, jouer de la basse, lire des gros livres et boire des mojitos avec ses amis, le tout en musique.

Guillaume Philippe

/

Scénariste

Né en 1954, Philippe Guillaume est tombé dès son plus jeune âge dans la marmite de la bande dessinée. En lui offrant l’album de Tintin Coke en Stock avec lequel il apprendra à lire, ses parents vont à la fois susciter sa passion immodérée pour le neuvième art et sa fascination pour le journalisme.

Sa jeunesse et son adolescence seront ainsi nourries par la lecture du Journal de Mickey qu’il partage chaque semaine avec son père, puis celle des magazines Tintin, Spirou et, plus tard Pilote. Tout en poursuivant des études de droit, il entame en 1974 sa carrière de journaliste au quotidien boursier  » La Cote Desfossés « .

Après un court passage dans la presse professionnelle vinicole, il fait partie en 1985 de l’équipe de lancement de  » La Tribune  » avant de rejoindre  » Les Echos  » en 1989 où, il a dirigé jusqu’en janvier 2010, le service des marchés financiers. Son expertise boursière ne l’a pas pour autant détourné de la bande dessinée. Ancien vice-président de l’ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée), il a assuré pendant de longues années la chronique BD dans les colonnes des  » Echos  » où il a inauguré en 2002 avec IR$ une série de prépublications (Blake et Mortimer, XIII, Alpha…), accompagnées chaque été de programmes éditoriaux originaux.

C’est Éric Stalner, dont il a fait la connaissance par un ami commun, qui lui présente Pierre Boisserie en 2003 lors d’un salon. Très vite, le courant passe entre le journaliste et le scénariste qui, tous deux admiratifs de l’oeuvre d’Alexandre Dumas, décident de s’en inspirer librement pour écrire ensemble Dantès, un thriller dans l’univers de la Bourse. Cette série rencontre un succès public mais aussi critique. Grand collectionneur – il possède plusieurs milliers d’albums, dont de très nombreuses éditions originales –, Philippe Guillaume anime aussi l’association qui organise, depuis 2006, le festival de bande dessinée de Mantes-la-Jolie.
Avec Pierre Boisserie, il travaille sur un nouveau projet ambitieux, La Banque, à paraître en 2014 avec Julien Maffre et Malo Kerfriden au dessin (Dargaud).

Marié, il est père de trois enfants et grand-père de deux petites jumelles.

 

Laisser un commentaire