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A QUI SE FIER De PETER SPIEGELMAN

Dans les toutes premières pages du livre, l’auteur cite William Shakespeare dans la pièce Henry IV « Malédiction quand les voleurs ne peuvent se faire confiance ». Comment travailler avec quelqu’un si l’on se méfie de lui ? Quand Carr se fait engager après une courte période passée dans la CIA, il s’agit de rejoindre une équipe soudée avec des objectifs clairement identifiés et des moyens redoutablement efficaces à défaut d’être parfaitement légaux.

Son premier chef Declean le forme ou plutôt lui apprend comment bien arnaquer les gens dont la fortune a été bien mal acquis. Très vite Carr se sent comme un poisson dans l’eau avec Valérie, un caméléon énigmatique, Bobby, franc comme l’or et Mike Latino, toujours prêt à défourailler. A chaque fois que la bande se met branle, il s’agit d’une somme de compétences qui s’additionnent. Ils forment une équipe de super pros, rodés à l’action sous toutes ses formes.

Rompus aux technologies les plus pointues, ils pourraient, à leurs moments perdus, donner des cours aux Experts. Bon fils, Carr doit aussi veiller sur son père qui vit à Stockbridge et qui commence à perdre la boule. Au fil du temps, notre héros commence à trouver que certaines choses deviennent un peu bizarres surtout quand son chef disparaît. Le grand patron Boyce et sa fidèle Tina le rassurent. Pourtant, il n’est pas au bout des peines et découvre que ses coéquipiers ne jouent pas franc jeu.

« A qui se fier » est un polar remarquable, écrit de manière très fluide, sans temps mort et avec une histoire très carrée, menée à un rythme haletant. Un vrai plaisir pour le lecteur, du très grand polar.

 

Un magnifique thriller *****

 

403 pages, Policiers Seuil, 21,80 €

 

Dominique LE FUR

 

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