La France a de grands fabricants automobiles et a depuis les débuts de l’automobile été l’un des pays industriels les plus importants sur ce marché. Il semblerait qu’au contraire de l’Allemagne les gouvernants actuels fassent tout pour saborder cette industrie.
Alors que la plupart des constructeurs européens souffrent et traversent une crise terrible, la France a décidé de ne pas voter pour repousser l’échéance de la fin de commercialisation des véhicules thermiques en 2035.
L’Espagne qui est dirigée par un gouvernement socialiste veut se joindre à la France. « L’échéance de 2035 est un repère essentiel pour le secteur automobile », explique une note commune au Conseil des ministres de l’Environnement citée par les Echos.
Le gouvernement français pétri d’idéologie va à l’encontre des recommandations de ses deux principaux constructeurs : Renault et Stellantis qui ont estimé que la fin de commercialisation des véhicules thermiques en 2035 était irréaliste. Au contraire, le chancelier allemand s’est prononcé pour le report de cette date à juste raison.
Du fait de ces règles européennes ridicules et non adoptées aux États-Unis, les industriels allemands du secteur de l’automobile ont annoncé des licenciements records ces 12 derniers mois : 35000 emplois chez Volkswagen, 40000 emplois chez Mercedes-Benz, 7500 chez Audi, 2900 chez Ford, 5000 chez Daimler-Truck, 14000 chez ZF Group, 7000 chez Boshc, Continental et Schaeffler.
Du fait de la crise, certaines villes allemandes sont en situation de quasi-faillite notamment celles où l’industrie automobile était très présente.
Cette semaine, le magazine Bild a annoncé en une que la société Volkswagen, un nom mythique dans le secteur automobile, pourrait manquer d’argent.
Le plus grand constructeur automobile allemand, le groupe Volkswagen, est confronté à une crise financière avec un déficit de trésorerie évalué à plusieurs milliards d’euros en
2026, selon Bild.
Volkswagen devrait enregistrer un déficit d’environ 11 milliards d’euros l’année prochaine, ce qui l’empêchera de financer ses dépenses et investissements prévus, selon Bild. Le rapport semestriel de Volkswagen pour 2025 fait état d’une baisse de 33 % du bénéfice d’exploitation par rapport à l’année précédente et d’un déficit de trésorerie de 1,4 milliard d’euros.
Ainsi le bénéfice après impôts de Volkswagen a chuté de 40,6 % au premier trimestre 2025 à cause de véhicules électriques moins rentables, des coûts liés aux dépenses du Dieselgate mais aussi des dépenses liées aux réglementations de l’UE sur les émissions de CO2/ Ces réglementations uniques au monde obligent les constructeurs à investir massivement pour rendre les voitures plus propres.
« Cela est clair : si rien ne se passe, l’entreprise devra réduire ses investissements l’année prochaine. Sans capitaux frais, il n’y aura pas d’argent pour le développement de nouvelles voitures, ni pour les investissements dans la technologie et les usines » note Bild.
Ceci entraîne des coûts très importants qui sont répercutés sur les prix de vente et réduisent la croissance du marché à néant : ond irait que ces règles ont été conçués par les concurrents étrangers des fabricants européens. Ainsi les voitures neuves sont devenues inabordables pour de nombreuses personnes ce qui réduit leur marché.
Crédit photo : Volkswagen.