Après avoir investi le Grand Palais (8e) en mai, le Fitness Park Hyrox est de retour à Paris, au Paris Expo Porte de Versailles(15e) jusqu’à dimanche. Un symbole de la montée en puissance de cette compétition de fitness en France et dans la capitale.
•L’Hyrox est une compétition de fitness qui mêle renforcement musculaire et endurance.
- •Concrètement, les participants enchaînent 8 séries d’exercices de musculation qui s’apparentent au crossfit, toutes entrecoupées d’unkilomètre de course à pied.
- •Le Paris Expo Porte de Versailles (15e) accueille jusqu’à dimanche la 3e édition parisienne de l’Hyrox, à laquelle près de 20 000 compétiteurs sont attendus.
•« Le succès de ce type d’événements traduit l’évolution du fitness : les pratiquants recherchent désormais des défis concrets, une communauté et des émotions fortes, au-delà de l’entraînement en salle », explique Jean-Philippe Ferrier, directeur marketing et communication de Fitness Park, groupe de salles de sport partenaire de l’événement.
- •Malgré l’intensité de la pratique, « les exercices requis pour ces courses restent accessibles à tous, ce qui permet d’embarquer un grand nombre de participants », ajoute-t-il.
- •Le défi peut être relevé seul mais aussi en duo ou en relais, ce qui permet de créer une émulation.
- •Ce phénomène se traduit aussi dans les salles de sport de la capitale, où les zones réservées à la préparation à l’Hyrox se multiplient.
- •Fitness Park a même installé des Burning Park, « espaces coachés de haute intensité où se rencontrent cardio et renforcement musculaire», dans plusieurs de ses locaux comme à Diderot (12e), Boulogne-Billancourt (92) ou Saint-Ouen (93).
- •Les salles Le Hyve (9e), Episod (10e), Drip (8e), R2 Training (2e et 11e), La Suite Coaching (7e et 12e), CrossFit Rive Gauche (13e) ou Midtown Studio (16e) proposent toutes des séances de découverte, dont le prix est souvent compris entre 30 € et 40 €, et des entraînements.
Événement majeur de cette semaine de célébration de la culture et de l’art à Paris, Moderne Art Fair s’installe pour la première fois dans des pavillons éphémères sur la place de la Concorde (8e), d’aujourd’hui à dimanche.
- •La Moderne Art Fair, anciennement Art Élysées, est l’une des foires les plus anciennes de cette semaine d’art parisienne d’octobre.
- •Elle met à l’honneur l’art moderne et contemporain, mais aussi le design.
- •Une soixantaine de galeries sélectionnées par un comité artistique composé de 9 personnalités du monde de la création seront présentes.
- •L’édition 2025 a pour invité d’honneur Mathias Kiss, artiste contemporain multidisciplinaire français installé à Paris.
- •Loin d’être réservée aux collectionneurs ou aux professionnels, la foire s’adresse au grand public.
- •Le site est divisé en deux pavillons, un premier accueillant « plusieurs galeries spécialisées dans les mouvements d’après-guerre, tels que l’expressionnisme abstrait », et un second « allant jusqu’aux Nouveaux Réalistes et à la Figuration narrative », expliquent les organisateurs.
- •De nombreux participants sont basés à Paris ou y ont des succursales, comme la 1831 Art Gallery, la Galerie Artima, Artisyou, Gadcollection, Huberty & Breyne ou K+Y Contemporary art. Liste complète ici.
- •Cette année, une « série d’expositions » abordera « la photographie, la mémoire, l’identité corporelle et la création émergente », précise Moderne Art Fair.
- •Billetterie ici, 25 € plein tarif.
•450 artistes verront leurs œuvres présentées dans les 3 000 m² de surface d’exposition.
- •Au total, près de 2 500 pièces d’art et objets sont à découvrir.
- •En 2024, l’événement avait accueilli 32 000 visiteurs, et projette d’en recevoir « 40 000 d’ici 2026 ».
Après une quinzaine dédiée aux scolaires, Pariscience, festival qui mêle cinéma et sciences, ouvre son volet grand publicd’aujourd’hui à lundi au Muséum national d’Histoire naturelle et à l’Institut de physique du globe de Paris (5e).
- •La 21e édition de Pariscience propose cette année près de 90 films, dont 30 % d’inédits en France, passés par les festivals de films d’Annecy, Toronto ou Berlin.
- •« On a fait notre sélection sur une base de 600 films, reçus suite à un appel à films ouvert à tous et d’autres pépites que nous avons dénichées nous-mêmes, réalisées par des chercheurs, des professionnels et des étudiants », explique Romane Olry, programmatrice grand public de Pariscience.
- •Tous les formats sont proposés : longs et court-métrages, vidéos YouTube, fictions, documentaires, films d’animation.
- •Ils devaient simplement traiter des sujets de la santé mentale, du climat ou de portraits de scientifiques.
- •Le festival vise à convier tous les publics, y compris les non-initiés, afin de « démocratiser et vulgariser la science de manière informée ».
- •Chaque projection est suivie d’un débat avec les réalisateurs mais aussi des chercheurs et astrophysiciens pour favoriser l’échange et le questionnement scientifique.
- •Par ailleurs, 10 prix seront remis cette année.
- •En ouverture, le film documentaire How Deep Is Your Love suit des biologistes du Muséum national d’Histoire naturelle de Londres qui se précipitent pour collecter et étudier les espèces inconnues des abysses alors que l’exploitation minière en haute mer se profile.
- •« On aura un documentaire émouvant, les Esprits Libres, qui suit des patients en Ehpad partis faire une résidence de théâtre avec leurs soignants », ajoute la programmatrice. Réservation ici.
- •« La série Un conte de la lumière, aussi, raconte la naissance de l’Univers et sera suivie d’une discussion avec des astrophysiciens autour du Big Bang », conclut-elle.
- •Toutes les séances sont gratuites. Réservations et programme complet ici.
Le Théâtre du Corps présente son nouveau spectacle, Dans la solitude des champs de coton, à la Grande Halle de La Villette (19e).
•Le Théâtre du Corps est une compagnie fondée en 2024 par les célèbres danseurs Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault.
- •En 21 ans, elle a donné plus de 1 000 représentations dans plus de17 pays.
- •Elle signe son retour dans la capitale d’aujourd’hui au 2 novembre pour 9 soirées artistiques.
- •Après avoir adapté des pièces de Louis Aragon, William Shakespeare ou Alfred de Musset, la compagnie s’attaque cette fois à Dans la solitude des champs de coton, publiée en 1985 par Bernard-Marie Koltès.
- •Le danseur et chorégraphe Julien Derouault partage la scène avec Pierre-Claver Belleka, plus connu sous le nom de Dexter, spécialisé dans le krump, style de danse urbaine souvent rattaché au hip-hop et basé sur l’énergie et une gestuelle très rythmée. Deux genres se rencontrent donc.
- •La Villette présente le synopsis en ces mots : « Un soir, dans une rue déserte, étrange, un non-lieu dérobé à la logique du monde diurne, deux êtres se rencontrent. Le Client et Le Dealer s’engagent dans une joute verbale d’une stupéfiante beauté. »
- •Le texte est déclamé pendant la performance par une voix off.
- •Des effets de lumière intenses et colorés se succèdent pour accompagner l’œuvre.
- •Billetterie ici, 28 € plein tarif.
- •En octobre, le Théâtre du Corps présente 4 spectacles différents lors de 13 représentations, à Paris mais aussi à Rueil-Malmaison (92), Taverny (95) ou en Bretagne.
- •La compagnie organise aussi chaque année des actions culturelles enrégion parisienne afin de transmettre et de partager cette passion de la danse, via des expositions, interventions en milieu scolaire, ateliers chorégraphiques ou conférences dansées.
Dans tous les quartiers de la capitale, des immeubles abritent des dizaines voire des centaines d’habitants. Le plus peuplé de tous est l’immeuble Mouchotte, ensemble situé dans le 14e, à deux pas de la gare Montparnasse.
- •De 1959 à 1973, au cœur des Trente Glorieuses, un grand projet d’aménagement urbain est entrepris dans le 14e, surnommé l’opération Maine-Montparnasse.
- •Il comprend la construction de la nouvelle gare Paris-Montparnasse, de la tour Montparnasse et de plusieurs immeubles de bureaux et d’habitation.
- •Parmi ces immeubles, le plus imposant est situé au 26 rue du Commandant-René-Mouchotte, juste derrière le bâtiment principal de la gare.
- •Abritant entre 2 000 et 2 500 habitants selon le taux d’occupation des lieux, il est le plus peuplé de la capitale.
- •La construction de l’immeuble Mouchotte s’étend de 1959 à 1964, et il ouvre ses portes aux habitants dès 1966.
- •Imaginé par l’architecte Jean Dubuisson, il est remarquable par sa façade largement vitrée et composée d’aluminium ainsi que ses dimensions impressionnantes : 200 mètres de longueur pour 50 mètres de haut.
- •On y trouve 754 appartements de tailles très variables sur 17 étages, pour une surface totale de près de 90 000 m².
- •L’édifice a reçu en 2010 le label Patrimoine du XXe siècle, décerné par le ministère de la Culture.
- •Des visites du bâtiment sont parfois organisées. Ce fut le cas lors des dernières Journées du patrimoine, en septembre, ou lors des Journées nationales de l’architecture, la semaine dernière.
- •L’association culturelle Mouchotte continue d’animer la vie des habitants et de partager la mémoire de ce lieu unique.
- •D’autres associations, comme Les Amis de Mouchotte et Sauvons Mouchotte, militent pour la conservation de la richesse patrimoniale du lieu et pour son inscription au titre des Monuments historiques.
Un nouveau Préfet de police à Paris
Patrice Faure a été nommé Préfet de police de Paris, ce mercredi, à l’issue du Conseil des ministres. Il prend la succession de Laurent Nuñez, depuis quelques jours ministre de l’Intérieur. Patrice Faure a notamment été préfet de Guyane, puis directeur du cabinet d’Emmanuel Macron depuis janvier 2023, rapporte Ouest France.
Un magasin Hema ouvre gare du Nord
Ce vendredi, l’enseigne d’objets de la maison Hema ouvre son 26emagasin dans Paris, au cœur de la gare du Nord (10e), qu’elle avait quittée en 2021 pour cause de locaux trop petits. L’échoppe est spécialement imaginée pour une clientèle en transit, avec des caisses automatiques et des promotions régulières, explique Actu Paris.
