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Le musée d’Orsay (7e) consacre sa nouvelle exposition, intitulée Éblouir Paris et présentée d’aujourd’hui au 11 janvier 2026, au peintre américain John Singer Sargent.

  • •« L’artiste américain le plus célèbre de sa génération et sans doute l’un des plus grands peintres du XIXe siècle et du début du XXe » : voici comment le musée d’Orsay introduit John Singer Sargent et la nouvelle exposition qui lui est dédiée.
  • •Le parcours a été créé en partenariat avec le Metropolitan de New York à l’occasion des 100 ans de la mort de l’artiste.
  • •Il s’intéresse surtout aux années parisiennes de ce portraitiste connu pour ses représentations de la Belle Époque et de ses voyages.
  • •Il s’agit de la 1re monographie consacrée en France au peintre, resté dans la postérité aux États-Unis mais peu connu du grand public dans l’Hexagone.
  • •Billetterie ici, 16 € plein tarif.

  • •Né à Florence (Italie) en 1856, John Singer Sargent se passionne pour le dessin dès son enfance.
  • •Poussé par ses parents à étudier l’art, il devient à ses 18 ans élève de l’École des beaux-arts de Paris et s’installe dans la capitale, où il travaille aussi avec le renommé Carolus-Duran.
  • •Il y reste pendant une dizaine d’années, lors desquelles il réalise ses plus grands chefs-d’œuvre, dont son portrait de Madame X, qui fait sensation et scandale au Salon des artistes français en 1884.
  • •Habitant ensuite à Londres l’essentiel de sa vie, il continue de visiter régulièrement la France et de conserver des liens solides avec ses contemporains français, dont Claude Monet.
  • •Il meurt en 1925 à Londres.

  • •Orsay organise, le 10 octobre, la conférence inaugurale de cette manifestation en présence des deux commissaires. Billetterie ici, 12 € plein tarif.
  • •Des concerts et spectacles autour de l’exposition sont aussi programmés, ainsi que des visites guidées thématiques.
  • •Enfin, un colloque sur l’artiste est prévu le 7 novembre à l’auditorium du musée. Gratuit sur réservation ici.

Dès ce mardi, la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt propose de plonger dans Le Bal de Paris, une expérience immersive inédite autour de la danse, signée de la chorégraphe Blanca Li. 

  • •Récompensé par le Lion de la meilleure expérience VR (réalité virtuelle) à la Mostra de Venise en 2021, ce spectacle mélange numérique, danse et haute couture dans un ballet romantique en 3 actes.
  • •Déjà applaudie par plus de 50 000 spectateurs à Londres, Liège ou encore Genève, cette création arrive à Paris pour une série de représentations exceptionnelles.
  • •Pendant 1h15 (dont 35 minutes de réalité virtuelle), les participants, au nombre de 12 maximum par session, sont invités à enfiler leur casque et un costume connecté.
  • •Ils deviennent alors acteurs de la représentation, aux côtés de deux danseurs professionnels.

  • •Le pitch ? « Adèle célèbre son retour à Paris lors d’un bal organisé par son père en son honneur. Un invité, Pierre, bouleverse la fête », racontent les créateurs.
  • •Derrière ce projet se trouve Blanca Li, célèbre danseuse et chorégraphe espagnole élue à l’Académie des Beaux-Arts en 2019, connue pour sescréations hybrides mêlant danse, arts visuels et nouvelles technologies.
  • •Avec Le Bal de Paris, elle repousse les frontières du spectacle vivant en invitant le public à danser, explorer et échanger avec les personnages.

  • •Partenaire artistique du projet, la maison Chanel signe de somptueux costumes, entre respect de l’époque et innovation numérique.
  • •Le studio parisien BackLight assure quant à lui le développement VR, pour une plongée sensorielle captivante.
  • •L’ensemble permet de recréer l’atmosphère haute en couleur des bals du XIXe siècle, tout en garantissant une liberté totale de mouvement.
  • •L’expérience est proposée dès aujourd’hui et pour une durée limitée. Réservation conseillée ici.

L’IFTM, grand salon interprofessionnel sur le tourisme français et international, est organisé d’aujourd’hui à jeudi au Paris Expo Porte de Versailles (15e). Pour l’occasion, Thomas Deschamps, directeur de l’observatoire à l’Office de Tourisme de Paris, évoque les grandes tendances du secteur concernant la capitale.

  • •À l’heure de la fin de l’été, les premiers bilans touristiques de la saison sont positifs dans la capitale.
  • •« Le 1er semestre montrait déjà une belle tendance, avec + 12 % de nuitéespar rapport à la même période en 2023 », explique Thomas Deschamps. L’année 2024, spécifique de par la tenue des Jeux de Paris, n’a pas été prise comme point de référence.
  • •« Sur les deux mois d’été, nous avons un taux d’occupation de 77 %, en hausse de 1,1 point par rapport à 2023, et autant de nuitées, ce qui est plutôt positif », ajoute-t-il.
  • •Sur la question d’un potentiel « effet JO », « il n’y a pas eu d’enquête spécifique sur l’impact des Jeux, mais les chiffres montrent que la manifestation a eu cet effet de mettre une graine dans la tête des gens et de montrer Paris».

  • •« L’événementiel dynamise la ville et fait venir et revenir les gens, c’est très précieux pour nous », note Thomas Deschamps.
  • •« La série de concerts de l’été au Stade de France, la réouverture de Notre-Dame ou des grandes expositions comme celle qui vient de démarrer sur Pierre Soulages, au musée du Luxembourg, portent le tourisme », souligne-t-il aussi.
  • •« L’ouverture de sites de baignade dans la Seine a aussi bien marché, et nous étions agréablement surpris de voir que ça intéressait aussi les touristes. Cela renforce aussi la dimension durable de la ville, qui est de plus en plus prise en compte ».

  • •Pour les prochains mois, les chiffres prévisionnels semblent aussi positifs, même si certains marchés sont à surveiller.
  • •Pour être précis, « le 1er marché touristique étranger, les Américains, a légèrement commencé à dérocher depuis la mi-juin, mais la situation globale est intéressante et on voit un fort dynamisme du côté du Canada, du Japon et des pays frontaliers comme l’Espagne », précise Thomas Deschamps.

Dès la fin du XIXe et pendant plusieurs décennies, la Ville de Paris organise des concours d’architecture portant sur l’esthétique des nouvelles façades érigées dans la capitale. Une compétition qui a participé à dessiner la ville que l’on connaît aujourd’hui.

  • •Le Conseil municipal de Paris du 6 décembre 1897 accueille une proposition portant sur la mise en place d’un concours de façades entre architectes, à l’occasion du percement récent et de l’aménagement nécessaire de la rue Réaumur (2e et 3e).
  • •« En déposant notre proposition, nous n’avons eu qu’un but : embellir Paris», explique alors M. Blachette, porteur du projet.
  • Adopté dès 1898, le concours est finalement dès le départ élargi à tous les nouveaux bâtiments construits à Paris.
  • •Une centaine d’immeubles et leurs architectes participent chaque année, et le concours ne s’arrête qu’à la fin des années 30.
  • •Les lauréats remportaient une médaille distinctive mais aussi le remboursement aux propriétaires des lieux d’une partie des droits de voirie.

  • •Plus d’un siècle plus tard, de nombreuses façades dessinées dans ce cadre continuent d’illuminer Paris et d’étonner les passants.
  • •Le vainqueur de la 1re édition est le Castel Béranger, immeuble au style Art nouveau construit au 14 rue Jean-de-La-Fontaine (16e).
  • •L’immeuble Lavirotte, toujours visible au 29 avenue Rapp (7e), a par exemple permis à son architecte, Jules Lavirotte, de gagner une première fois le concours en 1901. Il le remportera encore deux fois par la suite.
  • •Le bâtiment Les Chardons, imaginé par Charles Klein au 9 rue Claude-Chahu (16e), le 42 cours Albert-Ier (8e), pensé par Jean Naville et Achille Chauquet, le 24 avenue de Saxe (15e) de Charles Dupuy ou le 199-201 rue de Charenton (12e) de Raoul Brandon figurent parmi les lauréats.
REVUE DE PRESSE

Ousmane Dembélé couronné Ballon d’Or

L’attaquant du Paris Saint-Germain Ousmane Dembélé a été élu Ballon d’Orlors d’une cérémonie organisée lundi soir au Théâtre du Châtelet, à Paris. Le club parisien a aussi remporté le prix du club de l’année, et le technicien Luis Enrique a soulevé le Trophée Cruyff du meilleur entraîneur de l’année, rapporte L’Équipe.

Législative partielle : les candidats qualifiés au 2nd tour connus

Le 1er tour de l’élection législative partielle en cours dans la 2e circonscription de Paris a donné ses résultats dimanche soir. L’ancien Premier ministre Michel Barnier, arrivé en tête, affrontera au 2nd tour Frédérique Bredin, ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports, rapporte 20 minutes.

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