Jusqu’à dimanche, le Village international de la gastronomie s’installe sur le quai Jacques-Chirac (7e) pour célébrer et faire découvrir les cuisines du monde.
•Les quais du pied de la Tour Eiffel s’animent durant 4 jours pour la 7e éditionde ce rendez-vous, parrainé par la cheffe triplement étoilée Hélène Darroze.
- •Démonstrations culinaires, dégustations, rencontres et échanges sont au cœur de l’événement, ouvert tous les jours de 10h à 22h.
- •Des chefs originaires des 4 coins du monde présenteront leurs savoir-faire etrecettes fétiches.
- •Billetterie ici, 5 € la journée plein tarif, gratuit pour les moins de 12 ans.
•Des activités en tout genre sont aussi au programme, avec une scène musicale mettant en avant la pluralité des cultures représentées.
- •L’invité d’honneur de cette année est le Cambodge. Les visiteurs auront l’occasion de découvrir les spécialités du pays mais aussi sa richesse artistique, avec des spectacles de danse, d’arts martiaux ou de chanson khmer.
- •Le Village sera aussi le théâtre de la 1re édition de la Private Chef World Cup, une compétition internationale de chefs à domicile.
- •Des tables rondes et débats auront lieu dans le cadre du Forum de France de l’Alimentation.
•Cette année, plus de 60 pays et régions sont représentés lors de ce rendez-vous, du Brésil à l’Indonésie en passant par le Mali, la Finlande ou la Polynésie française.
- •Plus de 400 chefs français et internationaux sont attendus sur l’événement.
- •Le rendez-vous réunit en moyenne 42 000 visiteurs chaque année.
Jusqu’au 25 janvier 2026, le musée Jacquemart-André(8e) consacre une rétrospective exceptionnelle à Georges de La Tour, peintre majeur du XVIIe. Une immersion unique dans un univers empreint de mystère et de poésie.
•Peintre de l’ombre et de la lumière, Georges de La Tour (1593-1652) est considéré comme l’un des artistes les plus fascinants de son époque.
- •Né en Lorraine dans une famille de boulangers, il voit sa production en partie détruite lors d’un incendie en 1638, causant par la suite un oubli prolongé de son œuvre.
- •Sa redécouverte intervient dès 1915 grâce à l’historien d’art allemand Hermann Voss, qui nous permet aujourd’hui de (re)découvrir cet artiste influencé par le caravagisme.
•L’exposition Entre ombre et lumière rassemble une trentaine d’œuvres majeures, prêtées par les plus grands musées, dont le Louvre, le Prado de Madrid ou encore la National Gallery de Londres.
- •Le public y découvre les célèbres scènes nocturnes, les figures de saints pénitents, les jeux d’ombres et de lumière artificielle de celui qui fut nommé peintre ordinaire du roi Louis XIII en 1639.
- •Cette rétrospective est « la 1re consacrée à l’artiste en France depuis l’exposition historique du Grand Palais en 1997 », précise le musée Jacquemart-André.
- •Un parcours chronologique retrace son évolution, de ses débuts jusqu’à ses plus grands chefs-d’œuvre teintés de spiritualité.
•Le 4 décembre, une conférence animée par l’historien de l’art Robert Fohr permettra d’approfondir la connaissance de l’œuvre de Georges de La Tour et de son époque.
- •Des visites VIP d’1h15 sont également possibles à partir du 29 septembre. Réservations ici.
- •Billetterie ici, de 9,50 à 18,50 €.
Depuis quelques jours, la cheffe Yin-Line Chea a ouvert au coeur du 11e son 1er établissement, un coffee shop qui rassemble cafés de spécialités, petit-déjeuners gourmands et boissons signatures.
•Le Kumquat Café est le nouveau projet de Yin-Line Chea, cheffe et chroniqueuse culinaire passée par l’émission Chef Pays sur France Télévisions.
- •« Ouvrir mon propre coffee shop, c’est une idée que je mûris depuis l’adolescence, et qui s’est concrétisée seulement ces deux dernières années », explique-t-elle.
- •Déjà reconvertie dans la restauration après des études en pharmacie, voilà une nouvelle aventure qui s’ouvre pour elle. « J’ai suivi une formation d’entrepreneuse, qui m’a confirmée dans mon projet », confie-t-elle.
- •« Je savais que je voulais un établissement axé sur le petit déjeuner, avec des produits sains, de qualité, rassasiants et énergisants, et à des prix raisonnables. »
•Les boissons sont au centre du Kumquat Café, avec du café de spécialité, des déclinaisons au matcha, mais aussi des créations signatures.
- •« Je propose notamment du chai masala maison, ou un latte sésame-cacahuète. Je n’essaye pas de faire des produits originaux pour me démarquer mais parce que je sais qu’ils sont bons », détaille-t-elle.
- •Les recettes salées se composent de tartines de pain au levain ou de croissants garnis, avec des œufs parfaits, de la ricotta et quelques accompagnements.
- •Des déclinaisons végétariennes et végétaliennes sont aussi accessibles, comme du houmous aux lentilles corail ou de la crème de courge.
- •« Enfin, on a aussi une tartine sucrée avec une marmelade kumquat abricot maison, qui rappelle notre identité », conclut la cheffe.
Y aller : Kumquat Café, au 71 rue Saint-Maur (11e). Du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h, le samedi de 9h à 17h30 et le dimanche de 10h à 16h. Fermeture le mercredi.
La Cinémathèque française (12e) organise, un jeudi par mois, des visites nocturnes réservées aux jeunes. L’occasion de s’intéresser à cet établissement à la collection unique en France.
•De 18h à 21h, tous les 2e jeudis du mois, comme ce soir, la Cinémathèque offre un accès « gratuit et réservé » à son Musée Méliès et aux expositions aux 18-25 ans et aux étudiants.
- •L’inscription est obligatoire ici.
- •Toute l’année, le lieu réserve aussi d’autres offres spéciales aux jeunes, avec notamment une projection par semaine au choix proposée à 1 €.
•Fondée en 1936, la Cinémathèque française est installée depuis 2005 dans son bâtiment actuel, pensé par le célèbre architecte Frank Gehry.
- •Elle est à la fois un lieu de conservation, de restauration et de présentation des œuvres liées au cinéma.
- •Le lieu accueille, tout au long de l’année, de nombreuses rétrospectives et expositions thématiques.
- •Ces prochaines semaines, elle mettra en avant le travail des réalisatrices Shirley Clarke (jusqu’au 14 septembre), Lucile Hadzihalilovic (du 15 au 21) ou Kathryn Bigelow (du 26 septembre au 2 octobre). Un cycle sur l’acteur Orson Welles est aussi prévu du 8 octobre au 29 novembre.
•En 2024, la collection de la Cinémathèque française était composée de plus de 50 000 films, de plus de 60 000 affiches et quelque 500 000 photographies liées au cinéma.
- •Elle préserve aussi 13 000 objets variés liés au 7e art, plus de 6 000 appareils de tournage, du Cinématographe inventé par les frères Lumière aux caméras les plus récentes.
- •Chaque année, l’établissement accueille près de 2 000 projections de films en tout genre dans ses 3 salles.
Depuis plusieurs siècles, le surnom de « Ville Lumière » a été attribué à Paris. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas qu’une référence au rayonnement international de la capitale française ou au siècle des Lumières.
•Si Paris a reçu le titre de Ville Lumière, c’est avant tout en raison… de ses lumières.
- •En 1665, durant le règne de Louis XIV, les premiers éclairages publics sont installés, d’abord pour instaurer plus de sécurité pour les habitants.
- •Le 2 septembre 1667, une ordonnance conduit à l’installation de lanternes dans toutes les rues de Paris, mais aussi sur les places de la ville.
- •Près de 6 500 points d’éclairage sont ainsi mis en place.
•Quelques décennies plus tard, dès 1818, Paris est aussi l’une des premièresvilles du monde à s’équiper de lanternes fonctionnant au gaz.
- •Leur utilisation se démocratise ensuite durant la 1re moitié du XIXe, jusqu’à permettre d’éclairer la majorité de Paris.
- •Et c’est encore dans la capitale que les premiers essais d’éclairage public électrique se déroulent, dès 1844.
- •En 1881, Paris accueille même la 1re édition de l’Exposition internationale d’Électricité, où sont présentés des lampes dynamo, des ampoules électriques ou l’un des premiers modèles de téléphone.
•Ce surnom est resté car il symbolise la grandeur de la capitale et son importance à l’échelle du pays mais aussi dans le monde.
- •Cette appellation revient régulièrement dans le domaine artistique, dans des chansons ou des films. Elle est même connue à l’international, traduite et utilisée par des touristes du monde entier.
- •Depuis quelques années, le chant Ô Ville Lumière est même devenu l’un des hymnes du Paris Saint-Germain.
- Une appellation qui n’a rien à voir avec le «Siècle des Lumières».[© Concept Photographie/SIPA]
Le mouvement Bloquons-tout suivi à Paris
À l’appel du mouvement social Bloquons-tout, plusieurs blocages ont été organisés sur le périphérique parisien, ainsi que des regroupements dans toute la capitale. La façade d’un restaurant a aussi pris feu, sans que la cause de l’incendie ne soit identifiée, rapporte France 3 Paris Île-de-France, qui a suivi l’événement en direct.
Un tableau de maître retrouvé, 4 siècles plus tard
Un tableau du peintre flamand Pierre-Paul Rubens, disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris, dans un hôtel particulier. Un commissaire-priseur a annoncé cette découverte, faite lors de la vente de cet édifice du 6e arrondissement, relate Libération. Le tableau devrait être mis aux enchères d’ici la fin de l’année.
La reprise d’un comedy club
Café-théâtre et comedy club à l’ambiance conviviale et chaleureuse, La Ferme Comedy reprend du service en cette rentrée. Dès ce jeudi, 20h, une sélection de jeunes humoristes se succédera sur scène. Les représentations ont ensuite lieu tous les mercredis, jeudis, samedis et dimanches. Horaires variables.
- 20h.
- 5 rue des Petites Écuries, 10e.
- Billetterie ici, dès 8 €.