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Tous les ans depuis 1993, l’Étrange Festival déroule le tapis rouge à un cinéma hors-normes. Du 2 au 13 septembre, le Forum des Images (1er) accueille sa 31e édition, placée sous le signe de l’étonnement et de la découverte.

L’Étrange Festival est la manifestation la plus fréquentée du Forum des Images, avec plus de 30 000 spectateurs chaque année, relève son fondateur Frédéric Temps.

  • •Pour le programmateur, le festival s’impose comme « un refuge pour les œuvres atypiques » souvent boudées par les grands festivals.
  • •« Il n’est ni un festival traditionnel de cinéma d’art et d’essai, ni de purs films de genre. Il se situe quelque part entre les deux », relève-t-il, évoquant le « plaisir jouissif » pour les spectateurs de découvrir un film auquel ils ne s’attendent pas.
  • •« Ce sont 12 jours d’oasis cinématographique, avec une programmation pléthorique comme on en voit peu », juge Frédéric Temps.

•L’ouverture donne le ton avec une séance hommage à Barbara Steele, icône du cinéma gothique d’épouvante.

  • •La restauration récente par le Centre national du cinéma (CNC) des films surréalistes et contestataires de l’artiste Robert Lapoujade, teintés de « force » et de « poésie », est « immanquable » selon le programmateur.
  • Plusieurs avant-premières mondiales seront aussi proposées, telles que Cadet (Kazakhstan), The Forbidden City (Italie) pour la soirée d’ouverture, ou Honey Bunch (Canada).
  • Arielle Dombasle et Jonathan Lambert figurent parmi les nombreux invités.

•Cette année, le réalisateur américain Stephen Sayadian (alias Rinse Dream) et son homologue kazakh Adilkhan Yerzhanov, invité d’honneur depuis 2018, offriront chacun une carte blanche.

  • •À découvrir aussi, les séances des Découvertes Canal+, les « trésors » de l’INAet une riche section Mondovision, rassemblant des œuvres inédites.
  • •Enfin, la soirée de clôture sera l’occasion de découvrir Gérald, le conquérant, la nouvelle comédie absurde de Fabrice Éboué. Réservations ici.

Le parc d’attractions et complexe de loisirs situé à quelques kilomètres de la capitale prépare de grandes nouveautés pour la saison 2026, et ouvre sa billetterie dès aujourd’hui.

•Ouvert en 1992, Disneyland Paris continue de se renouveler en proposant de nouveaux espaces et de nouvelles attractions chaque année.

  • •Pour 2026, le changement est encore plus important : le Parc Walt Disney Studios, 2e entité de la destination, va être renommé Disney Adventure World. L’annonce avait été faite dès avril 2024.
  • Plus de 90 % de ce parc doit être repensé par rapport à son ouverture en 2002. Il inclura notamment l’espace récemment ouvert consacré à l’univers Marvel.

•Au printemps prochain, un nouveau secteur World of Frozen ouvrira, dédié à l’un des plus grands succès récents de Disney, La Reine des neiges.

  • •Une impressionnante montagne enneigée apparaîtra dans le paysage du parc.
  • •La réfection de nombreux hôtels est aussi en cours depuis quelques années. Après le Disneyland Hotel, le Davy Crockett Ranch et le Sequoia Lodge ont entamé leur rénovation.
  • •Enfin, un espace immersif autour du film Le Roi lion devrait voir le jour dans les prochaines années.

Dès aujourd’hui, les visiteurs peuvent réserver leurs billets pour des séjours dans le parc et ses hôtels, sur une période allant du 1er avril 2026 au 30 mars 2027.

  • •Des forfaits incluent entrée au parc, hébergement, repas et animations supplémentaires.
  • •Les vacances d’été ou les événements comme Noël ou Halloween sont les périodes les plus demandées, il est donc judicieux de réserver à l’avance.

Au 59 rue Vercingétorix, dans le 14e, s’élève l’église Notre-Dame-du-Travail. Si elle semble classique de l’extérieur, son intérieur révèle une charpente métallique unique.

•À la fin du XIXe siècle, un projet de construction d’une église pour les travailleurs de tout Paris est lancé.

  • •Le quartier de Plaisance n’a pas encore d’église mais abrite 35 000 habitants, essentiellement des ouvriers, et apparaît donc comme un lieu adéquat pour l’installation de ce monument.
  • •En 1897, après une collecte de fonds, l’abbé Roger Soulange-Bodin confie le chantier à l’architecte Jules-Godefroy Astruc, aussi auteur des plans des églises Saint-Hippolyte (13e) ou Notre-Dame-du-Liban (5e).
  • •Elle doit aussi accueillir les visiteurs de l’Exposition universelle de 1900.

•La particularité de l’édifice réside donc dans sa charpente, « composée de 135 tonnes de fer et d’acier », précise le site de la paroisse.

  • •Ce choix doit rappeler l’origine ouvrière de l’édifice, mais a aussi d’autres raisons d’être.
  • •D’abord, il intervient quelques années après la construction de la Tour Eiffel, qui marque le style architectural de son époque.
  • •Ensuite, l’utilisation du fer s’avère beaucoup moins coûteuse, d’autant que les matériaux sont en majorité récupérés lors de la destruction du Palais de l’Industrie, ancien emblème de l’Exposition universelle de 1855, qui doit être remplacé par le Grand Palais et le Petit Palais.

•La structure métallique n’a pas bougé, mais elle n’est visible que depuis l’intérieur de l’église.

  • •Des tableaux représentant les 4 saints liés au monde du travail sont aussi à découvrir dans le bâtiment.
  • •L’édifice est classé monument historique depuis 2016.

Les travaux de transformation de l’avenue de Bouvines (11e) en rue aux écoles démarrent aujourd’hui. L’espace doit notamment être largement végétalisé.

•En 2022, une consultation est lancée à destination du public pour réfléchir à l’aménagement de l’avenue de Bouvines, à deux pas de la place de la Nation.

  • •Celle-ci abrite deux écoles, l’une maternelle et l’autre élémentaire, et le projet doit permettre de sécuriser la voie et les riverains.
  • •Dès 2023, suivant les recommandations des Parisiens, l’avenue connait ses premiers changements, avec la piétonnisation de la voie centrale et la création de marquages ludiques au sol pour les enfants.
  • •La dernière phase de transformation va désormais avoir lieu, et devrait être achevée en 2027.

•D’après la mairie de Paris, l’avenue va connaître une « piétonnisation des contre-allées », « la création d’un jardin de 1 537 m² avec une aire de jeux » et d’un « parcours vélo ludique côté place de la Nation ».

  • •Autour de ces espaces, « 43 arbres et massifs fleuris » seront installés, avec des « tilleuls, frênes, érables et arbres au caramel ».
  • •Des arceaux vélos complèteront les ajouts.
  • •L’avenue de Bouvines rejoindra donc les plus de 300 rues déjà transformées en rues aux écoles par la mairie.

•Pour le lancement du chantier, ce mardi, la rue de Montreuil, voisine, devrait êtreponctuellement fermée afin d’installer le chantier.

  • •Jusqu’à la fin de l’année, de nouveaux trottoirs seront réalisés des deux côtés de la voie.
  • •En 2026 et 2027, l’aménagement commencera par l’aire piétonne et se terminera par l’installation du jardin et des plantations.

Récompensée par le Molière 2025 de la Comédie il y a quelques mois, la pièce The Loop est de retour dans la capitale à compter de ce mardi, cette fois au Théâtre du Petit Montparnasse (14e). Robin Goupil, créateur et metteur en scène, évoque l’histoire du projet, de sa création à son retour en cette rentrée.

•Après un an de succès au Théâtre des Béliers Parisiens (18e) et un passage par le festival d’Avignon cet été, The Loop déménage au Petit Montparnasse.

  • •Des représentations sont prévues tous les jours sauf le lundi : le mardi à 19h, puis du mercredi au samedi, à 21h, et le dimanche à 17h. Billetterie ici, de 22 à 38 €.
  • •Le 26 mars dernier, la pièce remportait le Molière de la Comédie. Une « récompense collective pour toute l’équipe, qui n’a pas changé notre façon de travailler, mais qui fait du bien, qui nous confirme à un endroit et gomme une forme d’illégitimité que l’on peut tous avoir », juge Robin Goupil.
  • •La pièce se déroule dans un commissariat aux États-Unis, où Douglas et Carrie, deux policiers déterminés, enquêtent sur un meurtre. Mike, le fils du maire, est lui sur le banc des accusés.
  • •« Nous allons jouer The Loop à Paris et en même temps en tournée, on a donc créé un 2e décor, et la distribution peut changer, ce qui permet d’insuffler quelque chose de nouveau et de frais », juge Robin Goupil.

•« En 2023, j’ai participé au festival Mises en capsules, où l’on peut proposer des formes courtes de 30 minutes. J’avais envie de tester une comédie en 3 temps », raconte Robin Goupil.

  • •« Dans ce format, le but est d’installer une convention, de détourner la convention, puis ensuite de la détruire. C’était un exercice périlleux, mais les mises en capsules sont faites pour ça, et ça s’est super bien passé », précise-t-il.
  • •« J’ai ensuite développé la pièce, qui se veut être une comédie joyeuse et régressive », conclut le metteur en scène.

REVUE DE PRESSE

Naissance de deux pandas roux à la Ménagerie

Pour la 1re fois depuis 2013, deux pandas roux, espèce classée « en danger d’extinction », ont vu le jour à la Ménagerie du Jardin des plantes (5e). Deux mois après leur naissance, le 12 juin dernier, le zoo a annoncé la nouvelle alors que les petits commencent à se montrer aux yeux du public, explique Le Parisien.

Une nouvelle cheffe à la tête du palace Mandarin Oriental

Hôtel 5 étoiles réputé de la rue Saint-Honoré (1er), le Mandarin Oriental vient d’annoncer la nomination de Nina Haradji à la tête de l’offre culinaire de l’établissement. Issue d’une promotion interne, la cheffe de 36 ans a auparavant fait ses armes auprès de figures comme Alain Passard ou Thierry Marx, précise Tendance Hotellerie.

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