Dans le 8e, au milieu des allées paisibles du square Louis-XVI, la Chapelle expiatoire est un lieu à la fois paisible, discret et chargé d’histoire.
- •Loin des circuits touristiques traditionnels, la Chapelle expiatoire est édifiée sur l’ancien cimetière de la Madeleine.
- •C’est à cet endroit que Louis XVI et Marie-Antoinette furent inhumés pendant la Révolution française, aux côtés de quelque 500 autres guillotinés, avant leur transfert à la nécropole royale de la Basilique Saint-Denis.
- •Construite entre 1816 et 1826 sur ordre de Louis XVIII, frère de Louis XVI, sous la Restauration, elle est contre-révolutionnaire et veut rendre hommage au couple royal.
- •Régulièrement menacée de destruction, elle est finalement restée debout, même si les fleurs de lys qui ornaient la nef ont été effacées. En 1914, elle est classée monument historique.
- •Le monument, de style néoclassique, a été conçu par Pierre Fontaine, architecte du Palais des Tuileries et d’une partie du Palais du Louvre.
- •À l’intérieur se trouvent des colonnades sobres, une lumière tamisée, une crypte, un autel en marbre noir… Autant d’éléments qui créent une atmosphère unique.
- •Le contraste entre la tranquillité du jardin alentour et la puissance du bâtiment en fait un véritable trésor caché.
- •Le monument propose des visites guidées tous les samedis à 15h. Des concerts classiques y sont parfois organisés.
- •La Chapelle expiatoire est ouverte du mardi au samedi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h30, au 29 rue Pasquier. 7 € plein tarif.
- •Des panneaux explicatifs installés sur le parcours permettent de profiter d’une leçon d’histoire.
En une vingtaine d’années, Rock en Seine est devenu l’un des festivals phare de l’été parisien. L’édition 2025 se déroule de mercredi à dimanche, toujours au Domaine de Saint-Cloud (92).
- •Créé en 2003, Rock en Seine revient cette semaine pour 5 jours de festivités.
- •5 scènes sont montées, qui accueilleront plus de 80 concerts jusqu’à dimanche.
- •Jusqu’à 40 000 festivaliers peuvent être accueillis chaque jour.
- •En plus des concerts, le festival propose Mini-rock, un espace de découverte artistique pour les enfants, des conférences et rencontres, ainsi que des espaces de restauration.
- •Cette année, le légendaire groupe Queens of the Stone Age, mais aussi Vampire Weekend, Fontaines D.C. ou les Français de The Limiñanas font partie des artistes rock les plus attendus.
- •Parmi les autres têtes d’affiche, on retrouve les chanteuses Chappell Roan et Jorja Smith, le rappeur Kid Cudi ou les groupes London Grammar, Justice et Empire of the Sun.
- •Les démarches Club avant-Seine et Première Seine mettent en avant des artistes jeunes, indépendants et locaux.
- •Programmation complète ici.
- •Des places et des passes sont encore disponibles pour plusieurs jours. Billetterie ici, dès 79 € la journée, places enfants dès 20 €.
- •La 1re édition de Rock en Seine a lieu le 27 août 2003. 22 000 spectateursassistent à la journée du festival, qui accueille Massive Attack, PJ Harvey et Beck.
- •L’année suivante, la manifestation s’étend à deux jours, et après plusieurs agrandissements successifs du site, le festival s’étire sur 3 jours dès 2007.
- •Une 4e scène s’ajoute dès 2011 dans le Domaine de Saint-Cloud, qui accueille alors plus de 100 000 spectateurs.
- •Après une pause de deux ans pour cause de pandémie, Rock en Seine revient en 2022 avec une programmation XXL, pour la 1re fois sur 5 jours. C’est à nouveau le cas en 2024 et cette année.
- •Amy Winehouse, Radiohead, Björk, Oasis ou The Cure, nombre des plus grands artistes de l’histoire du rock sont passés par le festival.
Le Grand Rex (2e), plus grande salle de cinéma d’Europe, propose un parcours interactif, Rex Studios, qui dévoile les mystères de l’endroit.
- •Accessible depuis les anciens espaces techniques du bâtiment, le parcours est une ode à l’architecture Art déco du bâtiment inauguré en 1932 et à l’histoire du cinéma à Paris.
- •L’initiative d’ouvrir le lieu au grand public est née dans les années 1990. « Avant, ça s’appelait Les étoiles du Rex. On est vraiment dans la magie du cinéma », explique Franck Vernin, l’un des guides du Grand Rex depuis 11 ans.
- •Philippe Hellman, ancien patron de l’établissement, serait à l’initiative de cette volonté de faire découvrir les coulisses du complexe de cinéma et de spectacles qui accueille aujourd’hui près d’un million de spectateurs par an.
- •Grâce à un parcours audio-guidé d’un peu moins d’une heure, les visiteurs traversent différents décors récréés ou authentiques.
- •La visite commence dans un ascenseur panoramique qui mène derrière l’écran géant du Grand Rex, vers la cabine de projection.
- •« On explique les différentes étapes de fabrication d’un film, du tournage, au fond vert, en passant par le montage et le doublage », explique Franck Vernin, qui se décrit comme un « fan boy du Rex depuis les années 1980 ».
- •Rex Studios, qui accueille entre 200 et 300 personnes chaque semaine, permet aussi au public de revivre les avant-premières, anecdotes et grands momentsde l’histoire du lieu.
- •Billetterie ici, 12 € plein tarif.
- •« Les visiteurs sont souvent surpris, mais ils peuvent devenir figurants dans un mini-film, enregistrer leur scène et repartir avec un souvenir vidéo sous forme de clé USB », poursuit Franck Vernin.
- •Depuis son ouverture, le Grand Rex s’est largement réinventé. « On a maintenant des lasers, de la pyrotechnie, une nouvelle salle Dolby Atmos, un projet de restaurant terrasse, et la façade Art déco a été rénovée », cite le guide.
- •Pour prolonger l’expérience, les participants peuvent essayer l’escape game Sauvez le cinéma, ouvert toute l’année.
Dans le Val-d’Oise, à 35 kilomètres de Paris, L’Isle-Adam est une petite ville située sur les bords de l’Oise, entre Chambly et Auvers-sur-Oise, prisée pour ses grands espaces entre forêt et rivière.
- •Habitée par quelque 12 000 habitants, L’Isle-Adam est entourée de grandes forêts domaniales qui offrent des itinéraires de randonnée pédestre, équestre ou cycliste.
- •Son histoire est marquée par celle des Princes de Conti, de la branche cadette de la maison de Bourbon, qui étaient installés dans la commune durant 7 générations.
- •La ville bourgeoise du XIXe s’est transformée en un bourg plus pavillonnaire, conservant de nombreuses bâtisses qui valent le coup d’œil.
- •Comme d’autres villages de la région, la commune a aussi été un lieu de résidence ou d’inspiration pour de nombreux artistes, de l’écrivain Honoré de Balzac aux peintres Jules Dupré et Jean-Honoré Fragonard.
- •Ce dernier a notamment été à l’origine de la construction d’un Pavillon chinois, édifié en 1790 et toujours visible aujourd’hui dans l’agréable parc de Cassan.
- •Le château original de L’Isle-Adam a été détruit au début du XIXe, mais un autre, plus petit, a été reconstruit sur le même espace quelques décennies plus tard, et reste aujourd’hui un lieu loué pour des événements privés.
- •Le musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq, créé en 1939, raconte « l’histoire de la ville et de son territoire », précise l’institution.
- •Il présente, jusqu’au 21 septembre, une exposition intitulée Trois siècles à L’Isle-Adam. Fermé durant quelques jours, il rouvre ce mercredi. Billetterie sur place, 4,50 € l’entrée.
- •Enfin, la commune est aussi connue dans la région pour abriter la plus grande plage fluviale de France, ouverte tous les jours de 10h à 19h durant l’été à deux pas des méandres de l’Oise.
- •Elle dispose de grands espaces de sable, de plusieurs bassins, toboggans et plongeoirs, et d’une série de cabanes de plage au style rétro qui a participé à sa réputation. Détail des tarifs ici.
Située sur les quais face à l’île Saint-Louis, le bar Les Nautes (4e) devient chaque été une guinguette très prisée de la capitale à la situation géographique idéale.
- •Construit en 1837 sur le quai du même nom, la Maison des Célestins fut un corps de garde du port puis allouée à la police du quartier de l’Arsenal, jusqu’en 1963, et enfin un local des services municipaux.
- •En 2013, après l’interdiction de la circulation sur les quais, la mairie de Paris lance un appel à projets pour l’aménagement d’une partie des berges, et notamment de cette petite bâtisse.
- •Nicolas Lefèvre remporte cet appel avec son projet Les Nautes, qui prévoit l’installation dans ces murs d’un bar et d’une terrasse à côté de l’établissement.
- •« Les débuts ont été difficiles, explique l’entrepreneur. La piétonnisation complète qui a eu lieu en 2016 est tombée du ciel pour nous. »
- •Après quelques tests, avec de la restauration ou des brunchs, Les Nautes a trouvé sa formule.
- •L’établissement propose un bar, ouvert toute l’année, et surtout une grande terrasse de 450 m² accessible l’été et qui peut accueillir jusqu’à 400 personnes, avec une partie ombragée.
- •« On a une clientèle assez parisienne, pas trop touristique, et notre affluence dépend beaucoup de la météo », précise Nicolas Lefèvre.
- •« Côté cuisine, on propose quelques planches à partager pour l’apéro, avec du fromage notamment. Cette année, dans le cadre de la saison Brésil France 2025, on a aussi des bouchées brésiliennes », raconte-t-il.
- •Quand le bar n’est pas ouvert, une partie des tables reste accessible au public pour s’installer ou pique-niquer, ce qui en fait l’un des seuls lieux du genre en bord de Seine.
- •« Nous sommes aussi l’une des seules terrasses où l’on peut réserver des tables de 40 ou 50 personnes, et être sûr d’avoir de la place », se réjouit Nicolas Lefèvre.
- •À partir d’octobre, l’espace reprendra sa programmation culturelle, avec des concerts, des rencontres avec des écrivains ou des spectacles.