Jusqu’au 14 juin prochain, Paris s’illumine aux couleurs de l’Asie à l’occasion de la 8e édition du Printemps Asiatique.
- •Galeries, musées et maisons de vente aux enchères offrent aux visiteurs un doux parfum d’ailleurs lors de cet événement qui fait rayonner les cultures asiatiques.
- •Cette année, cette grand-messe de l’art asiatique voit plusieurs rendez-vous se dérouler à Pagoda Paris, au 48 rue de Courcelles (8e), un trésor architectural et ancienne résidence du marchand d’art Ching Tsai Loo au début du XXe siècle.
- •Les inscriptions pour visiter cet édifice rarement ouvert au public sont malheureusement déjà closes, mais cette édition propose bien d’autres animations.
- •Un itinéraire libre permet de visiter seize galeries spécialisées, dans le Marais, à Saint-Germain-des-Prés ou sur la rive gauche. Tout le programme est accessible ici.
- •Au musée du quai Branly-Jacques-Chirac (7e), l’exposition Au fil de l’or explore l’art du vêtement de l’Orient au Soleil-Levant, tandis que Regards croisés sur la cour impériale de Hué propose une rétrospective de l’histoire de la cité impériale vietnamienne.
- •Le musée Guimet (16e), misera quant à lui sur la photographie avec l’exposition Haikus d’argent, l’Asie photographiée par Michael Kenna.
- •Le Printemps Asiatique ne se limite pas aux expositions et propose également un programme culturel de haute qualité, incluant des conférences, des visites guidées et des ateliers d’expertise organisés par des maisons de vente.
- •L’art chinois, le jade, la médecine en Asie du Sud-Est font partie des thématiques principales.
- •Ce rendez-vous réaffirme ainsi la place de Paris comme un carrefour incontournable pour les arts asiatiques, pour découvrir mais aussi acquérir des œuvres exceptionnelles.
- •Ces événements sont fédérateurs et permettent de rencontrer chercheurs, conservateurs et experts passionnés.
D’aujourd’hui à dimanche, l’association AIDES organise une grande braderie de la mode, à prix cassés et aux objectifs solidaires.
- •Fondée en 1984, AIDES est la première association française de lutte contre le VIH et les hépatites virales.
- •Deux fois par an, elle organise, aux Magasins Généraux de Pantin, à deux pas du parc de La Villette (19e), une grande braderie de la mode.
- •Le rendez-vous de ce mois de juin se déroule jeudi et vendredi de 11h à 19h, et ce week-end de 11h à 18h.
- •Le parrain de cette nouvelle édition de l’événement est Alexandre Mattiussi, entrepreneur et styliste français, fondateur de la marque AMI, lancée à Paris.
- •Sur place, les vêtements sont bradés jusqu’à – 70 %.
- •Des pièces pour femmes, hommes, enfants, bébés et même des accessoires et de la décoration sont proposés.
- •AMI Paris, Agnès b, Maje, Sandro, Kenzo… De nombreuses marques seront accessibles.
- •L’entrée est à 2 €, et la billetterie est accessible ici.
- •L’intégralité des fonds récoltés servent à financer des actions de terrain d’AIDES, notamment à Paris et en Île-de-France.
- •Créée en 1993, cette grande braderie bisannuelle a déjà permis de récolter près de 9 millions d’euros, soit 300 000 € par édition.
Le projet La Ville Dansée, qui prend la forme d’un ballet collectif itinérant dans les rues de Paris, s’installe dès aujourd’hui avec son premier acte à découvrir sur l’Esplanade de La Défense.
- •Lancé l’année dernière sous l’impulsion du danseur et chorégraphe de renommée internationale Benjamin Millepied, avec l’équipe du Paris Dance Project, La Ville Dansée invite le public à vivre une expérience artistique collective en situation urbaine.
- •Des intellectuels sont également conviés à partager leurs réflexions sur la coexistence dans le monde d’aujourd’hui et de demain, dans l’esprit d’une agora – lieu de réunion des citoyens dans la Grèce antique.
- •« La Ville Dansée est un projet fondé sur des valeurs d’inclusion, de diversité, d’écologie, mais aussi de solidarité, d’équité, d’accessibilité, et de lien social », commente Benjamin Millepied.
- •Cette édition met l’accent sur le thème de l’hypermodernité et de l’impact de la technologie sur nos vies.
- •L’œuvre chorégraphique présentée implique 5 chorégraphes : Emmanuelle Huynh, Dimitri Chamblas, Benjamin Millepied, Jamar Roberts et Pam Tanowitz, et 15 danseurs.
- •Les danseurs se produisent sur la bande-son du film Koyaanisqatsi (1982), composée par Philip Glass. Cette œuvre questionne le rapport entre société, nature et comportements humains.
- •Au total, 7 représentations sont prévues dans autant de lieux franciliens, avec deux rendez-vous inauguraux aujourd’hui : à 12h30 sur l’Esplanade de La Défense, puis à 19h30 à la Monnaie de Paris (6e).
- •En prélude à chaque spectacle, le public découvrira un montage d’extraits de 5 entretiens menés avec des intellectuels, parmi lesquels des anthropologues et des écrivains.
De l’art à la Bourse de Commerce
La rotonde de la Bourse de Commerce accueille l’installation aquatique et musicale Clinamen, dès aujourd’hui et jusqu’au 21 septembre. Réalisée par Céleste Boursier-Mougenot, l’œuvre est un bassin d’eau de 18 mètres de diamètre rempli de bols en porcelaine, à voir comme un lieu de contemplation et de réflexion.
- Tous les jours, sauf le mardi, de 11h à 19h. Jusqu’à 21h vendredi.
- 2 rue de Viarmes, 1er.
- Gratuit.
Découvrir les cultures de l’Océan Indien
Hoba, lieu de vie et de culture du 17e, vibre jusqu’à dimanche au rythme d’événements permettant de s’immerger dans les cultures des îles de l’océan Indien, avec le festival Kouler Nou Zil, organisé par l’association Siloy. Rencontres, concerts et expositions sont prévus, et ce soir, une projection du film Pie dan lo est proposée.
- Ce jeudi, dès 20h.
- 43 rue Bernard Buffet, 17e.
- Gratuit.
REVUE DE PRESSE
Clap de fin pour le Pathé Miramar
Situé dans le quartier Montparnasse (14e), le cinéma Le Miramar, du groupe Pathé, va fermer ses portes définitivement lundi 9 juin. Il abritait trois salles, entre 100 et 550 places. Le projet qui devait le relier au Pathé Parnasse, la grande structure de l’arrondissement, n’aura jamais abouti, explique BFM TV.
Bientôt une personnalité juridique pour la Seine ?
Un vœu adopté par le Conseil de Paris mercredi prévoit d’effectuer une demande au Parlement pour l’attribution d’une personnalité juridique à la Seine. Cette décision s’appuie sur les conclusions de la convention citoyenne sur l’avenir de la Seine, indique Le Monde.