Les rendez-vous de la semaine/
•Dans le cadre de la saison Brésil-France 2025, qui se déroule dans l’Hexagone d’avril à septembre, une centaine d’événements sont organisés dans la capitale.
- •De samedi 26 avril jusqu’au mercredi 30, l’espace Wilde (4e) accueille la Galerie Visit Brasil et son exposition gratuite Un voyage illustré au cœur des patrimoines de l’Unesco, consacrée aux 32 sites du patrimoine naturel, culturel et immatériel du pays.
- •Des tables rondes, conférences et dégustations sont prévues autour de l’événement.
- •La 27e édition du Festival du cinéma brésilien de Paris suivra, du 29 avril au 6 mai. Infos et réservation ici.
- •À l’occasion de la Journée de la Terre, qui se déroule aujourd’hui, des initiatives célèbrent la biodiversité.
- •La Fresque de la forêt est organisée à l’Académie du Climat (4e), de 14h à 17h, ou en ligne de 18h à 21h. Inscriptions ici (10 € sur place).
- •Il s’agit d’un atelier pédagogique et ludique, pensé comme un jeu de cartes, autour des enjeux de la déforestation et de la préservation des espaces naturels.
- •Dès jeudi 24 et jusqu’à dimanche 27 avril, l’Urban Art Fair, événement international de référence dédié à l’art urbain, revient sous la halle du Carreau du Temple (3e).
- •Plus de 40 galeries venues du monde entier et une centaine d’artistesmettent en avant leurs œuvres.
- •Une programmation live, avec des rencontres, des performances et des installations, est aussi à découvrir.
- •Billetterie ici, de 10 à 15 €.
- •Le festival Vélo in Paris, dédié à toutes les disciplines et pratiques du cyclisme, s’installe au Parc Floral (12e) de vendredi 25 à dimanche 27 avril. Entrée gratuite, inscription ici.
- •Samedi 26 avril, la Fête de la librairie indépendante se déroule dans plus d’une soixantaine de librairies parisiennes (liste ici), où les visiteurs se verront offrir une rose et un ouvrage, Esprit es-tu là ?, tiré à 26.000 exemplaires.
Après trois années d’élaboration, l’atlas de paysages de Paris vient d’être dévoilé. Explications autour de cet outil complet et complexe, qui analyse la capitale en profondeur.
- L’atlas de paysages de Paris, à découvrir ici, a été réalisé sous la direction de l’architecte Paola Viganò, directrice du Habitat Research Center de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en collaboration avec la Ville, la Région et le CAUE de Paris.
- •« Un atlas de paysages est un outil de connaissances interdisciplinairespermettant d’identifier et de caractériser les paysages d’un territoire », explique Ben Gitai, coordinateur du projet à l’EPFL.
- •« Ici, il faut entendre le terme « paysage » selon la définition de la Convention européenne du paysage », précise-t-il.
- •D’après celle-ci, le paysage est « une partie de territoire, telle que perçuepar les habitants du lieu ou les visiteurs, qui évolue dans le temps sous l’effet des forces naturelles et de l’action des êtres humains. »
- •Ainsi, en plus des différents secteurs d’étude comme la géomorphologie ou la climatologie, l’atlas des paysages va s’intéresser à l’espace donné et aux différents points de vue autour de celui-ci.
- •Particularité liée à la capitale, il s’agit du premier atlas de paysages à couvrir une zone complètement urbaine.
- •« Nous avons fait appel à des climatologues, sociologues, anthropologues, historiens, architectes ou urbanistes, pour essayer d’éplucher couche par couche toute la capitale », détaille Ben Gitai.
- •« C’était aussi un travail de terrain complet, avec des randonnées, des explorations, des séminaires organisés dans toutes les écoles d’architecture et de paysage de Paris, et des ateliers cartographiques ou de concertation dans les quartiers », précise-t-il.
- •Un portail a ensuite été imaginé pour compiler toutes les strates d’étude du projet.
- •En juin, le projet sera complété avec des listes d’enjeux et de recommandations. Car « l’atlas doit aussi servir d’outil pour les habitants ou ceux, comme les urbanistes, qui vont décider à quoi peuvent ressembler des choses », conclut Ben Gitai.
Un bar qui vise dans le mille
Au coeur du 10e, un nouveau bar au concept novateur vient d’ouvrir. PAN propose en effet de s’essayer au tir virtuel, une première dans la capitale.
- •PAN est un bar à cocktails original, agrémenté de plusieurs stands de tir virtuel, qui vient de se lancer au 6 rue de Paradis (10e).
- •« Nous voulions proposer un endroit où l’on peut se retrouver avec des amis ou des collègues, pour à la fois boire un verre et partager une activité qui sort de l’ordinaire », explique Jonas Henry, l’un des trois cofondateurs du lieu.
- •Les salons sont aussi équipés d’une borne qui permet de commander à boire et à manger.
- •« Sur notre carte de nourriture, nous n’avons que des choses à partager, et tout est fait maison », note Jonas Henry.
- •Dans chaque salon, deux fusils neutralisés peuvent être pris en main par les concurrents, qui font face à un écran géant.
- •Différents jeux sont proposés dans des paysages variés. Ils ne comprennent que des cibles non-vivantes, comme des bouteilles ou des palettes.
- •Des capteurs infrarouges permettent de situer précisément les tirs des participants.
- •« Nous avons un premier jeu autour du ball-trap, avec des palets qui traversent l’écran, et un second autour de l’esthétique du Far-West. Chacun se décline dans plusieurs univers », décrit Jonas Henry.
- •Les salons peuvent accueillir de 2 à 12 joueurs chacun, et le bar entierjusqu’à 130 personnes. L’espace est d’ailleurs réservable pour des événements spéciaux.
- •La session, qui dure 1h30, coûte entre 16 et 24 € selon les jours. Détail et réservations ici.
- •L’établissement est accessible dès 16 ans.
Un restaurant à son image pour Irwin Durand/
Après avoir roulé sa bosse dans plusieurs restaurants gastronomiquesde la capitale, le chef Irwin Durand vient d’ouvrir son propre restaurant, Irwin, dans le 8e arrondissement. Il se confie sur cette nouvelle aventure.
- •Depuis 2020, Irwin Durand était chef au restaurant Le Chiberta (8e), étoilé auGuide Michelin, sous l’égide de Guy Savoy.
- •Après plusieurs expériences dans des tables étoilées, le cuisinier originaire de région parisienne lance son propre restaurant, Irwin, au 22 rue Cambacérès (8e).
- •« J’avais envie d’ouvrir ma propre maison, mon bébé à moi. Nous allons proposer une cuisine d’équipe, créée en collaboration avec les cuisiniers qui m’entourent au quotidien », confie Irwin Durand.
- •« Il y a forcément un peu de pression, mais surtout de l’excitation, car avoir son propre établissement c’est un rêve de cuisinier ».
- •« J’ai voulu un lieu complètement à mon image. J’ai dessiné la cuisine, les fourneaux, et l’intérieur, pensé avec deux salles habillées avec beaucoup de bois. Je voulais un endroit chaleureux, où l’on se sent bien à table, et d’où on n’a pas envie de partir ».
- •« Je veux faire découvrir mon parcours et mettre en avant la cuisine de terroir ainsi que les producteurs, et le tout en mode gastronomique », décrit-il.
- •« En ce moment, on a à la carte une caillette de cochon, clin d’oeil à des souvenirs d’enfance avec mes parents et à l’Ardèche où j’ai habité pendant une quinzaine d’années. Ça représente bien ma cuisine. »
- •« J’aime travailler les produits dans leur essence, pour pousser les goûtsau maximum. C’est l’essentiel pour moi. Cela va passer par les ingrédients, mais aussi les styles de cuissons », note-t-il.
- •La cheffe pâtissière Tessa Ponzo assurera les créations sucrées.
- •Les menus, de 68 à 160 €, sont à découvrir ici.
Des visites guidées où l’histoire prend vie/
Vous souhaitez découvrir Paris à travers des récits théâtralisés et immersifs ? Epok’Tour propose des visites guidées originales où les guides incarnent des personnages historiques en costume d’époque.
•L’idée d’Epok’Tour a germé dans l’esprit de Séverine Baud après le confinement.
- •« J’avais une agence de voyage sur-mesure en Argentine. Après la fermeture des frontières, j’ai cherché un moyen de redécouvrir la France. Puis j’ai visité la cité médiévale et le château de Sévérac (12), accompagnée par deux sorcières. Cette visite m’a marquée », raconte-t-elle.
- •« Puisqu’on ne pouvait pas voyager géographiquement, j’ai eu l’idée d’un voyage au cœur de l’histoire » ajoute-t-elle.
- •De là, Séverine Baud se met à la recherche de guides proposant des visites costumées.
- •« La pandémie ayant aussi beaucoup affecté les guides, je voulais les remettre à l’honneur », souligne la baroudeuse.
- •Aujourd’hui, Epok’Tour organise une cinquantaine de visites dans tout le pays, assurées par 28 guides conférenciers.
- •Un important travail de recherche et de documentation est nécessaire pour se renseigner sur le quotidien et les habitudes alimentaires et vestimentaires des personnages.
- •À Paris, les curieux peuvent découvrir les secrets du cimetière du Père-Lachaise en compagnie de la Grande Sibylle, alias Marie-Anne Lenormand, célèbre prophétesse de la Révolution.
- •« La Grande Sibylle a ses têtes, des gens qu’elle aime et n’aime pas. Elle considère que son âme erre depuis 200 ans. Elle va vous parler d’Oscar Wilde, de Chopin ou de Jim Morrison », détaille Séverine Baud.
- •Depuis avril, Epok’Tour redonne vie à un nouveau personnage : Isabeau de Bavière, reine de France.
- •« Elle nous embarque sur l’île de la Cité en 1407, avant l’assassinat du Duc Louis 1er d’Orléans, et s’interroge sur les événements déclencheurs de la guerre de Cent Ans », explique la fondatrice.
- •Une visite du Paris de la Belle Époque est également disponible.
- •Les visites sont proposées à 17 € par adulte, 7 € par enfant de 7 à 12 ans et 5 € pour les moins de 6 ans.