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LIRE : DODGERS De Bill BEVERLY

C’est l’histoire d’un gamin de 15 ans dans un ghetto de Los Angles. Le gamin, East, fait le guet devant un immeuble qui sert de supermarché pour tous ceux et celles qui veulent acheter de la drogue. Un jour une petite fille insolente joue devant la « maison », comme ils l’appellent. Le gamin lui dit de partir mais elle refuse. Elle décèdera alors à la suite d’un échange de tirs avec la police qui a ordonné de fermer la boutique. Le veilleur se retrouve sans travail et ne peut donc plus filer du blé à sa loque de mère complètement alcoolique. Comme les dealers ont toujours un grand cœur, ils ne laissent pas tomber le gamin et lui propose de tuer quelqu’un pour eux. Avec son frère de 13 ans et deux autres copains, ils décident d’accepter l’arrangement.

Les dealers leur filent une camionnette avec des bons pneus et des bons freins, des faux papiers dont un permis de conduire bidon. Le mec à zigouiller, c’est un juge mais la jeune racaille n’a aucun problème avec ça. Pendant 250 pages, l’auteur décrit une sorte de road movie pas si passionnant que ça et le lecteur décroche car le récit est lassant. Ce n’est pas l’avis de tout le monde. Sur la quatrième de couverture, un auteur américain de romans policiers, Donald Ray Pollock, décrit Dodgers comme « un des plus grands polars littéraires que vous lirez jamais, avec un rythme soutenu et une intrigue impeccablement maîtrisée ».

Comme quoi, les avis peuvent différer entre un critique français et un auteur américain.

Un petit polar

503 pages.Éditions  SEUIL

23,80 €. Format 22,5 x 14,5

couverture

Dominique LE FUR

dl@infos-75.com

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