Rap Rockin’ Squat: Triste Paris
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Biographie
Rockin’ Squat fait ses débuts dans le rap français vers le milieu des années 1980 où il fonde avec Solo le groupe de rap français Assassin. Il crée Assassin Productions, destiné à auto-produire leur musique, la première auto-production dans le rap français. Il crée le label Livin’astro en 2005 avec lequel il sort le triple album intitulé Confessions d’un enfant du siècle à compter de 2008. Depuis 1996 avec le clip « Shoota Babylone Remix » il s’est mis à la réalisation, en 2012 Rockin’ Squat compte près d’une dizaine de clips en tant que réalisateur à son actif sous le nom de Mathias Cassel.
Confessions d’un enfant du siècle
Ce triple album dont la parution s’étale sur un peu plus de 24 mois (sept 2008-nov 2010), sort après deux EP, Libre vs démocratie fasciste (2004) et Too hot for TV (2007) dont certains titres se retrouveront dans la trilogie. En particulier, le titre France à fric dont le clip est réalisé par Kim Chapiron. Le 1er volume des Confessions d’un enfant du siècle sort le 29 septembre 2008, ainsi que les clips d’ Enfant de la balle, d’ »Instoppable » et d’Aimer sans posséder. Dans la foulée, une tournée mondiale avec les autres membres d’Assassin s’effectue (Les Enfants Du Siècle Tour). Le 2e volume sort le 27 avril 2009 accompagné des clips du single A luta continua est réalisé par Josselin Mahot et celui du titre Le pouvoir secret par Mohamed Mazouz et Slimane Aniss. Le 1er mars 2010 sort le DVD live Assassin/Rockin’Squat – Olympia 2009 dans lequel participent DJ Duke, Profecy, Lyricson, Cheick Tidiane Seck, et Solo (membre d’Assassin pour toujours dixit Rockin’Squat sur scène lors du concert, bien qu’il poursuive une carrière à part). Le 3e opus sort le 8 novembre 2010 accompagné des clips de « Triste Paris », « Shoota Babylone 2″ et « Ombre de Rue ».
L’Affaire du Grand journal
En 2008, à l’occasion de la promotion du film Mesrine avec Vincent Cassel, Rockin’ Squat fit une apparition dans l’émission le Grand Journal sur Canal Plus. Il interprèta France à Fric et non pas la chanson initialement prévue Enfant de la balle1, ce qui lui valut une annulation de son passage à Taratata la semaine suivante2. Il y fait référence dans son titre Disque de Lumière : « On ne m’invite plus à la TV depuis que Denisot a pris la banane du siècle donc tous ses collabos se sont donnés le mot… »
Style
Pendant deux décennies Rockin’ Squat n’a pas montré son visage, pour privilégier la musique à l’image. Il a refusé le star système et s’est retrouvé à militer pour des causes comme le Mouvement de l’immigration et des banlieues (MIB), l’A.F.F.L.I.D. (Association des familles en lutte contre l’insécurité et les décès en détention), les cas des prisonniers politiques Mumia Abu-Jamal ou Leonard Peltier, et le Comité contre l’esclavage moderne entre autres.
Depuis 2002, il vit la plupart du temps au Brésil où il s’est installé. L’influence du pays est visible dans cette trilogie avec les titres Vocé ainda nao ouviu nada, « O Mundo é para vocé », « Triste tropique », Ils ne savent plus vivre, A luta Continua ou Black Rio où se mêlent des style de musique brésilienne comme la bossa nova, la samba et la batucada.
Les textes
Ils traitent souvent de problèmes politiques et sociaux. Ainsi, Rockin’Squat parle de divers sujets comme l’esclavage moderne 3, l’écologie4, les prisonniers politiques 5, le droit des femmes 6, le racisme 7, le nouvel ordre mondial8, la conspiration maçonnique9 ou encore la guerre de l’eau10 ainsi que le « pillage de l’Afrique » 11 ou la prostitution12. Mais il développe aussi tout un côté philosophique et spirituel 13 où l’on retrouve dans ses écrits des notions de « nagualisme » inspirées notamment par l’oeuvre de Carlos Castaneda, par exemple, dans la chanson Final Touch d’Assassin [réf. nécessaire]. Il développe aujourd’hui des thèses conspirationnistes qui lui permettent d’expliquer les guerres et autres problèmes par la présence d’une société secrète, les Illuminatis.
Il se revendique, à l’instar d’autres rappeurs (comme Chuck D ou KRS-One dont il se réclame), d’un hip-hop positif et combatif, lié à l’« émancipation des masses » par la connaissance, la réflexion, le partage, l’amour.
Il a collaboré avec des artistes comme KRS-One, Seu Jorge, Tony Allen, Supernatural, Olodum, Ol Dirty Bastard, Cheick Tidiane Seck, El-P, RZA, Agallah The Don Bishop, R.A. the Rugged Man, Immortal Technique, Ivor Lancellotti, Oxmo Puccino, Mr Catra ou encore Wise Intelligent entre autres.
Vie privée
Il est le fils du comédien Jean-Pierre Cassel, le frère de Vincent Cassel et le demi-frère de Cécile Cassel.
source Wikipédia: