Le témoignage poignant d’une « mamange » (maman orpheline) qui souhaite briser le tabou du deuil périnatal.
« Il y a quelques mois, j’ai vécu l’épreuve la plus terrible qu’une femme, qu’une mère, puisse endurer : la perte de son enfant. Dès lors, j’ai voulu retranscrire le tsunami émotionnel qui m’a envahie et montrer l’autre visage de la maternité… au cœur d’une pandémie mondiale. »
Malika Kelly livre un récit poignant – celui d’une femme cabossée, d’une « mamange » (maman orpheline) – et raconte avec beaucoup de courage et une émouvante simplicité, sans fard ni faux-semblants, son long et douloureux parcours pour tomber enceinte : bilan fertilité, ménopause précoce, procréation médicalement assistée (PMA), fécondation in vitro (FIV)…
Cet ouvrage est aussi un cri du cœur, animé par la volonté de briser le tabou du deuil périnatal, de provoquer le dialogue, et d’inciter au débat sur ce sujet dont ne parle que trop peu. Plus qu’un simple témoignage, une main tendue à toutes celles qui connaissent les mêmes tourments : vous n’êtes pas seules.
Malika Kelly /Née en 1988 en Guadeloupe, Malika Kelly – lion ascendant vierge – est diplômée d’une école de commerce. À l’image d’un Rubik’s Cube, elle est dotée de plusieurs facettes. Animée par la spiritualité et les médecines holistiques, c’est au moment de devenir maman qu’elle a vu son monde basculer. Le Deuil des fraises est son premier ouvrage.
EXTRAIT
Le jour de l’examen, je suis stressée. On m’a installée dans une petite pièce silencieuse les jambes dans les étriers, avec une lumière aussi éblouissante que celle de chez le dentiste mais portée sur mon entrejambe. Je sens comme une aspiration, comme si on me retirait mon intimité. Ce n’est pas douloureux, mais gênant. Affreusement gênant ! La dame, pas des plus bienveillantes, m’invite ensuite à sortir du laboratoire, me disant de sécher mes larmes car ce n’est rien de grave, que c’est normal, qu’il faut faire avec, surtout quand on arrive au point de faire un bilan de fertilité. Ces mots résonneront si longtemps en moi ! Comme si j’étais fautive.
Genre : Témoignage
Éditeur : Editions Jets d’Encre
Pagination : 108 pages
Prix : 14,70 €
Disponibilité : dans toutes les librairies et sur le site de l’éditeur (www.jetsdencre.fr)