Mode/Beauté

Des montres d’exception

Des montres extraordinaires…

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L’attente dans les antichambres des avocats et médecins a au moins ceci d’utile : pouvoir consulter un tas de journaux et magazines souvent très vieux mais que l’on n’achète jamais… et l’autre jour je suis tombé sur un article passionnant concernant l’élaboration d’une nouvelle montre Cartier très sophistiquée et très chère évidemment, utilisant des logiciels de modélisation extraordinaires, il faisait partie de tout un dossier consacré à l’horlogerie de super-luxe, des montres qui peuvent atteindre des prix extravagants !

Petit échantillon :
Richard Mille – (RM035 Tourbillon Rafael Nadal – 400.000 euros)
De Grisogono –( Meccanico dG – 350.000 euros)
Hublot – (F1 King Power Tourbillon Gold Ceramic – 127.000 euros)
Patek Philippe – (Perpetual Calendar Chronograph – 110.000 euros)

On peut se demander pourquoi la mécanique horlogère complexe (et hyper chère) continue d’attirer.
Mon hypothèse, c’est quelle est visible et compréhensible, ce qui permet de s’extasier.
L’électronique on ne voit rien, c’est incompréhensible, imperceptible, on ne perçoit que le résultat, pas le moyen.

 

 

Les raisons de ces prix faramineux ?
Certaines montres tiennent surtout à l’aspect « bijou » et au travail d’orfèvrerie, par exemple le modèle D de chez Dior Color dont le cadran est composé d’un assemblage de pierres précieuses faisant un dégradé de couleurs.
Mais d’autres, sont les conséquences de l’incroyable sophistication de la mécanique de l’horlogerie.
Car ne vous y trompez pas les montres vraiment très chères (les modèles pour hommes essentiellement) sont mécaniques, pas à quartz… et n’utilisent donc pas de piles.

Si, surtout grâce à Sarkozy et Séguéla, on connaît les Rolex, il existe comme on le voit d’autres fabricants de très très haut de gamme, beaucoup moins connus.
J’ai cherché un exemple à développer et j’ai trouvé le cas de la montre Opus-11 sous la marque Harry Winston, particulièrement emblématique, et pour laquelle existent des documents vidéo sur le net.
Cette montre inventée par un français, Denis Guignet, comporte 5.066 pièces, et demande entre 4 et 5 semaines de travail à un artisan-horloger pour en assembler une seule…
Son prix est de 209.500 euros.

Il en a été fabriqué exactement 111 exemplaires, onze d’entre elles, serties de diamants, sont encore plus chères (jusqu’à un million d’euros).
Par rapport à ses concurrentes, cette montre est originale en ce qu’elle n’affiche rien d’autre que l’heure et les minutes, là ou d’autres accumulent volontiers des informations diverses : calendriers, fuseaux horaires, chronomètres, profondimètres…
L’idée de base de cette montre est de déstructurer le temps, ce qui se traduit par un affichage original des heures…, impossible de l’expliquer précisément…

La mécanique,c’est l’expression du génie de l’homme pour avoir extrait de la terre du minerai, en avoir fait de l’acier ,ou du fer, de la fonte, d’autres métaux…, d’avoir fabriqué des machines et des outils capables eux mêmes de fabriquer et d’assembler d’autres machines… et d’en avoir fait un assemblage après l’étude de ce pourquoi ils avaient été prévus, réussissant à donner vie à cet assemblage sous la forme de n’importe quel engin mécanique beau par son esthétique fonctionnelle et par les mouvements ou le travail qu’ils sont capables de fournir lorsqu’on les utilise !

Rien que la machinerie complexe d’un ancien grand navire, ou le moteur radial d’un avion à hélice : c’est beau, ça en impose, on s’imagine le travail parcouru entre un de nos ancêtres forgeant une pointe de flèche en fer pour chasser et l’immense assemblage que l’on découvre dans une gigantesque salle des machines !
Avoir ça en réduction au poignet… et regarder tout ces petits rouages qui s’excitent donne l’impression d’être un dieu qui regarde tous ses esclaves juste pour leur donner le temps.

C’est mon explication pour la fascination qu’excerce ce genre de chose sur les hommes, dont certains vont jusqu’à accepter de payer des centaines de milliers d’euros pour une montre, dont la fonction de base est de donner l’heure et l’instant d’un moment du temps qui passe…, mais qui est pervertie factuellement en étant malpratique et infonctionnelle, on ode qu’on dit artistique à la gloire des prouesses de ceux qui les ont imaginées et fabriquées….
C’est pareil que pour les automobiles extraordinnaires de très grand luxe…

Si pour ma part je me suis arrèté à temps sur une Lange & Söhne Tourbograph…, ma quotidenne n’est qu’une U-Boat, une marque italienne créée par lvo Fontana qui avait reçu une commande prestigieuse de la marine italienne pour concevoir et construire un nouveau type de montre pour leurs officiers, visant la satisfaction des normes de haute qualité de la Marine et le respect de spécifications techniques très précises, mais surtout une visibilité maximale garantie et de fiabilité dans n’importe quelle lumière et conditions météorologiques.
En 2000, Italo Fontana, petit-fils de Ilvo, a re-commercialisé cette première montre U-Boat.

Mais je prend ici un peu de temps pour vous légender un peu deux montres d’exception…
La Devon qui s’affiche à 25.000 euros : une montre à bandes de roulement…, un véritable écran hypnotique !
Quatre moteurs microstep extrêmement compacts conduisent le mouvement de quatre bandes montées sur un châssis central qui permet le dégagement parfait des pièces en mouvement et crée également l’illusion que les pièces sont flottantes dans le boîtier.

 
 

Une technologie extrapolée du poste de pilotage des avions de ligne modernes comme le Boeing 747, où ces mêmes bandes ont été utilisés dans les ensembles avioniques pour indiquer les mesures vitales telles que la vitesse/air et les niveaux de liquide.
Un petit ordinateur contrôle toutes les fonctions de la montre, il rassemble des données provenant d’un cristal compensé en température et d’un système de reconnaissance optique, qui surveillent et vérifient la position des fuseaux horaires, assurant ainsi une précision sans faille en permanence.
La puissance est fournie par une pile rechargeable au lithium-polymère solide qui dure jusqu’à deux semaines sur une seule charge qui se fait par induction, sans fil, via un socle de charge en seulement quelques heures.

La X-TREM-1 de Cristophe Claret, qui s’affiche à 300.000 euros : une prouesse technique et esthétique : un tourbillon volant incliné à 30°, monté sur une platine en titane curvexe en trois dimensions, doté d’un système d’affichage (heures et minutes).
2 sphères d’acier évidées, isolées dans des tubes en saphir placés à gauche et à droite de la carrure, se meuvent de manière mystérieuse, sans aucune connexion mécanique, grâce à des champs magnétiques…, en fait un système d’aimantation qui donne l’illusion d’un affichage des heures et des minutes par sustentation magnétique, au moyen d’un système composé de deux petites sphères d’acier évidées pour plus de légèreté, lesquelles, isolées à l’intérieur de deux tubes de saphir placés à droite et à gauche de la carrure, se meuvent portés par les champs magnétiques générés par 2 aimants miniatures tractés par des câbles.

Il s’agit en fait d’un fil extrêmement fin, très résistant, de la soie tressée telle qu’utilisée dans la chirurgie réparatrice.
La résistance du fil a été testée à la Manufacture Claret sur un système en accéléré correspondant à 6 ans de fonctionnement.
Le système d’affichage par sphère flottantede l’X-TREM-1 n’est pas le seul à relever de la prouesse technique : la platine curvexe en trois dimensions est en titane, tout comme le calibre et la boite, ergonomie et réduction des volumes ont en effet guidé le créateur dans ses choix.
Quant au tourbillon volant, il est muni d’un double roulement à billes en céramique afin d’accroître sa résistance aux chocs, il a été incliné à 30 degrés, afin de le rendre encore plus visible pour le porteur.

Le rendu est de toute beauté, mais seuls quelques propriétaires pourront en profiter, la montre sera produite en série limitée.
La montre, à remontage manuel, est alimentée en énergie par deux barillets…, une nécessité en l’occurrence, car ils permettent l’utilisation d’un affichage gourmand en énergie sans perturber la marche du tourbillon, et donc de la montre…

 

image à la une //Steve McQueen in 1071′s epic “Le Mans” sporting the now legendary TAG Heuer Monaco chronograph. TSY.
source//www.GatsbyOnline.com

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