Le Malandain Ballet Biarritz est enfin de retour à Paris après deux ans d’absence pour 10 dates exceptionnelles de la création de Thierry Malandain, Les Saisons.
Créé au Festival de danse Cannes-Côte d’Azur en novembre 2023 sur une commande de l’Opéra Royal de Versailles, il n’a depuis cessé de tourner en France et à l’étranger (Asie, Europe, France et bientôt aux USA) et y a connu à chaque représentation un grand succès.
Très attaché à la culture du ballet classique dont il ravive les codes, Thierry Malandain, reconnu dans le monde comme l’un des créateurs français majeurs, présente avec Les Saisons un ballet qui entrelace les célébrissimes Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi à plusieurs pages des Quatre Saisons de l’année, œuvre méconnue de Giovanni Antonio Guido.
Dans un décor de pétales noirs s’étalant sur tout l’horizon, des êtres ailés portent le deuil de l’esprit et de la clarté. Parce que Les Saisons ne sont qu’un ballet et qu’il n’y a rien de plus sérieux que les choses invraisemblables.
Un très fort moment chorégraphique de la saison !
« Durant les vingt cinq années où j’ai dirigé des théâtres publics, la danse a toujours eu une place prépondérante dans mes projets artistiques. J’ai essayé, au cours de ces années, de programmer les grands chorégraphes français et internationaux, profitant de plateaux adaptés à ces accueils. Régulièrement, Thierry Malandain et les Ballets Biarritz venaient faire halte à Compiègne ou Nevers et le public appréciait à sa juste valeur ce chorégraphe néoclassique qui réinterprète brillamment de nombreuses pièces fondatrices de la danse : L’oiseau de Feu, Cendrillon, La Belle et la Bête, mais aussi pour ses propres créations.
En découvrant le plateau incroyable du 13eme Art à mon arrivée, j’ai évidemment pensé à présenter des spectacles de danse, initiative rare dans le théâtre privé, et bien sûr au travail de Thierry Malandain qui pouvait s’inscrire parfaitement dans une programmation. À la fin de sa mission à Biarritz, il me semble parfaitement normal de rendre hommage à ce chorégraphe incontournable de la danse française depuis plus de 20 ans. »
OLIVIER PEYRONNAUD, DIRECTEUR DU THÉÂTRE LE 13EME ART
Créé en 1998, le Malandain Ballet Biarritz s’est imposé comme l’une des compagnies les plus actives du paysage chorégraphique français. Composée de 22 danseurs permanents, elle réalise chaque année une centaine de représentations sur les plus grandes scènes françaises, européennes et internationales, où elle a acquis une solide réputation.
Après ces dates exceptionnelles, Thierry Malandain et le Ballet retrouveront l’Opéra Royal de Versailles pour une reprise de la création de 2019, Marie-Antoinette.
Puis, au printemps, Thierry Malandain entrera en création pour ce qui sera la dernière production du chorégraphe à la tête du Centre Chorégraphique National de Biarritz, qu’il dirige depuis 1998. Cette création sera à découvrir en avant-première à Biarritz, en ouverture du festival Le Temps d’Aimer la Danse en septembre prochain, avant d’être présentée à Paris et dans les nombreux théâtres qui ont accompagné l’œuvre de Thierry Malandain en France et à l’étranger.
Au-delà de son travail de créateur et de directeur de Ballet, Thierry Malandain poursuit son travail de recherche et d’écriture sur l’histoire de la Danse. Parallèlement, il continue d’œuvrer à apporter la danse au plus grand nombre et à soutenir celles et ceux qui en sont les artisans, que cela soit dans le cadre de ses missions au sein de l’Académie des beaux-arts où il est élu au fauteuil numéro 1 de la section de chorégraphie ou encore au sein de la Fondation pour la Danse Thierry Malandain-Académie des beaux-arts.
Chorégraphie : Thierry Malandain
Décor et costumes : Jorge Gallardo
Lumières : François Menou
Réalisation costumes : Véronique Murat, Charlotte Margnoux assistées d’Anaïs Abel
Réalisation décor : Frédéric Vadé
Réalisation accessoires : Annie Onchalo
Assistants décor et accessoires : Nicolas Rochais, Gorka Arpajou, Félix Vermandé, Raphaël Jeanneret, Christof t’Siolle, Txomin Laborde-Peyre, Maruschka Miramon, Karine Prins, Sandrine Mestas Gleizes, Fanny Sudres et Fantine Goulot