Pourtant, se faire administrer des leçons de gastronomie par les rosbifs, faudrait voir à voir. Surtout avec leur viande bouillie à la sauce à la menthe, sachant que la seule qu’ils aient su correctement faire griller fut celle de Jeanne d’Arc.
Les Engliches donc, gueulent comme des putois. Et oublient deux choses au passage.
La première : manger du cheval ne participe certes pas de leurs élégances, assez discutables au demeurant, surtout lorsque vestimentaires ; mais c’est toujours mieux que cette vache folle dont ils furent naguère les premiers exportateurs et qui manqua de peu d’empoisonner la planète entière.
La seconde : eux qui nous ont, hier, et de force, imposé un monde libre-échangiste, s’étonnent aujourd’hui de voir le bidule leur revenir en pleine face, tel un boomerang. Car la bidoche chevaline en question nous vient de loin. De Roumanie, paraît-il. Avant d’avoir transité par des traders chypriotes et néerlandais, mille fois achetée et revendue pour ensuite avoir été reconditionnée en France : pauvre race chevaline, errante, anonyme et vagabonde à la fois…
Alors, au risque d’égratigner notre traditionnelle Cordiale entente, est-il encore licite de leur dire, le plus gentiment du monde, qu’ils aillent tout simplement se faire foutre ?
La réponse est « oui ». Et de fait, c’est fait.
source-Boulevard Voltaire