Jean Michel Ferrier, Président et le syndicat des viticulteurs de Saint Pourçain organisent une dégustation mercredi 29 février à 11 heures au Salon de l’Agriculture à Paris. Explication d’une démarche visant à mieux faire connaître l’appellation. Dégustation le 29 février 2012 – Hall 7-1 / A 39.
Les vins de Saint Pourçain s’invitent au Salon de l’Agriculture à Paris le mercredi 29 février 2012 en organisant une dégustation à la presse accompagnée de produits du Bourdonnais ; l’occasion pour le syndicat qui promeut et défend l’appellation de faire entendre sa petite musique. Celle d’un vin qui a la fraîcheur des beaux jours mais aussi la reconnaissance que lui confère son AOC.
En effet, Saint Pourçain, c’est un peu une légende. Une petite histoire dans la grande histoire. Implanté par les gallo-romains, développé par les bénédictins, apprécié des rois de France, menacé par le chemin de fer et le phylloxéra, l’un des plus anciens vignobles de France connaît un renouveau certain et tient sa place parmi les grands crus.
Et lorsqu’on traverse l’Allier, on ne peut lui échapper…Le vignoble s’étale sur dix-neuf communes et compte une centaine d’exploitations : deux tiers adhérentes à l’Union des Vignerons et dix-neuf sont des caves particulières. Son histoire continue de s’écrire avec les nouvelles générations qui s’installent et perpétuent la tradition de leur ainés. Vedettes internationales, les gamay, pinot noir et chardonnay ont trouvé sur les coteaux ourlant la lisière du val d’Allier de belles terres pour s’épanouir. Ils cohabitent merveilleusement avec le tressallier, cépage bourbonnais qui donne aux vins blancs un caractère unique, forcément unique.
Saint-Pourçain, « la Ficelle », un vin rouge à base de Gamay qui fait son apparition chaque premier samedi de décembre. Une cuvée dont le nom provient d’une légende locale qui conte les aventures de Gaultier, tavernier à Saint-Pourçain, qui se servait d’une ficelle nouée qu’il plongeait dans les bouteilles pour évaluer la quantité de vin consommé par ses clients de l’époque. Cette tradition se perpétue encore de nos jours grâce aux « Compagnons de la Ficelle » qui célèbrent en grandes pompes l’arrivée de ce vin frais et simple. Pour donner un brin d’originalité, chacune des bouteilles produites à 250 000 exemplaires est sérigraphiée et illustrée par des dessinateurs de renom qui laissent libre court à leur imagination.
Saint Pourçain, c’est donc tout cela à la fois. C’est une viticulture omniprésente, qui a su évoluer avec son temps, grâce à une dynamique unique, un terroir spécifique et un savoir- faire. Mais aussi grâce à la motivation de ses acteurs qui permettent aujourd’hui au vignoble piaffer dans l’antichambre de ses grands voisins de Loire et de Bourgogne.
