Les commémorations, dans ce même mois d’avril 2015, du centenaire du génocide arménien et de la libération des camps d’extermination nazis ont contribué à relancer les références à l’Histoire de France, rappelant la tache originelle de la Révolution et de ses lois d’extermination des brigands de la Vendée : on n’y retrouve la même terminologie que dans les génocides du XXe siècle et, surtout, le même négationnisme idéologique des descendants et admirateurs des conventionnels, nazis et Jeunes-Turcs, avec la même volonté de minimiser les intentions des massacreurs et le nombre des victimes.
Alors que nombreuses ont été les réactions populaires demandant à nouveau la reconnaissance de ses méfaits par la République !
Denis Tillinac, dans une tribune de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, s’inquiète du nom choisi pour un parti politique, « Les Républicains », qui pour lui représentent Robespierre, le génocide vendéen et Turreau ! Sur les ondes de BFM TV, Éric Brunet, à propos des réparations qui seraient dues aux descendants d’esclaves, demande, avec un certain humour, à ce que les descendants des Vendéens de 1793 soient indemnisés du génocide vendéen !
L’ancien ministre de l’Éducation nationale Luc Ferry dénonce le génocide vendéen sur i>Télé, en le comparant aux massacres perpétrés par les révolutionnaires musulmans de l’État islamique, en ajoutant « qu’il n’est plus contesté par les historiens sérieux » ! Pas encore tout à fait vrai, cependant.
Enfin, il y a quelques jours, Louis de Bourbon, duc d’Anjou, aîné des Capétiens, comparant également la tragédie que vivent les chrétiens d’Orient actuellement martyrisés aux souffrances des Vendéens pendant la Révolution, confirmait : « Quand deux armées s’affrontent, c’est une guerre. Quand des femmes et des enfants sont sciemment et systématiquement tués, quand des villages sont rasés, quand des monuments sont détruits, c’est un génocide. »
On ne peut être plus précis !