Un nouvel accord entre la Ville et la SNCF et concernant l’aménagement de la petite ceinture sera soumis au vote du Conseil de Paris des lundi 13 et mardi 14 avril. Un autre tronçon devrait ouvrir en septembre dans le 13eme arrondissement. Un plan-programme se poursuit pour aménager d’autres parties et les ouvrir au public.
Un premier accord signé en 2006
La Petite ceinture, par son identité ferroviaire et écologique, sa continuité linéaire et sa présence au cœur de nombreux quartiers, est un élément essentiel du patrimoine de Paris. Pendant les municipales, Anne Hidalgo s’est engagée auprès des Parisiens à y développer de nouveaux usages et à la rendre accessible aux habitants, sur chaque tronçon où cela est possible, tout en conservant la réversibilité des aménagements.
Paris a signé un premier protocole d’accord avec RFF en 2006, et de premières reconquêtes ont été entreprises : un sentier nature dans le 16e, une promenade dans le 15e, des jardins partagés dans les 12e, 14e et 18e. Chaque fois, ces aménagements réversibles ont rencontré un accueil très positif des habitants.
Un nouvel accord présenté au prochain Conseil de Paris
Crédit photo : Henri Garat / Mairie de Paris
Anne Hidalgo et le groupe SNCF ont annoncé le mardi 7 avril, lors d’une visite de la petite ceinture, s’engager vers un nouvel accord qui marquera « l’acte 2 » de cette reconquête. Cette nouvelle étape envisage l’ouverture du plus grand nombre de tronçons possible pour la promenade et d’accueillir de nouveaux usages réversibles tout en valorisant la biodiversité. Elle sera présentée au Conseil de Paris les 13 et 14 avril.
De nombreuses pistes seront étudiées avec les Mairies d’arrondissements qui engageront des concertations avec les habitants, les conseils de quartier et les associations : espaces verts, promenades, activités grand public, jardins partagés, agriculture urbaine, terrasses et petite restauration, activités sportives, événements culturels, ludiques et pédagogiques… Ce travail permettra d’établir un plan-programme de l’ensemble de la Petite ceinture d’ici fin 2015. La Ville de Paris et la SNCF à travers SNCF Immobilier seront assistées d’une équipe pluridisciplinaire de spécialistes (architectes, paysagistes, programmistes…) pour concevoir les aménagements et les usages futurs.
Les aménagements qui seront réalisés sur la petite ceinture seront réversibles afin de ne pas compromettre d’éventuels futurs projets de transport.
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Un nouveau tronçon ouvrira en septembre dans le 13e
Visité par la maire de Paris le mardi 7 avril (voir photo plus haut), le futur espace investi est d’une surface totale d’environ 13 600 m². Il se situe en limite du nouveau quartier aménagé de la gare de Rungis et fait le lien entre les trois jardins que sont le jardin de la Poterne des Peupliers, le jardin du Moulin de la Pointe et le futur jardin Charles Trenet qui ouvrira au printemps 2015.
Il permettra également de faciliter les circulations Nord-Sud, en reliant le quartier résidentiel situé au nord au boulevard Kellermann à la ligne de tramway T3.
L’aménagement de ce tronçon permettra d’offrir un espace vert accessible à tous. Il accueillera de nouveaux espaces de pelouse et plantations, des tables et chaises pour se détendre, des espaces pour de nouveaux usages en cours de définition avec les habitants.
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Un plan programme élaboré à partir de la concertation menée en 2013 avec les Parisiens
Le paysage actuel de la Petite Ceinture est le résultat d’une rencontre entre espace ferroviaire, nature et espace urbain. Une végétation sauvage spontanée, typique des friches urbaines, s’y est développée offrant une utilité tant écologique que paysagère.
L’analyse du potentiel des sections non circulées de la petite ceinture a permis de conclure que le projet doit être pensé à double échelle : à une échelle globale, elle doit être un site unique et non morcelé ; à une échelle locale, elle doit permettre de proposer des aménagements légers rapidement réalisables.
Afin d’accompagner l’élaboration du plan-programme de la Petite ceinture prévue par le protocole-cadre, la Ville et la SNCF souhaitent faire appel à une mission d’appui technique. Le coût du marché à conclure pour l’appui à la réalisation de cette mission s’élève à 150 000 € HT.
Conformément à l’article 6 de la convention de groupement, SNCF-Réseau et la Ville de Paris prendront chacune en charge 50 % des dépenses liées à l’exécution de ce marché.
L’équipe titulaire du marché devra prendre en compte les objectifs communs à la Ville et à la SNCF définis dans le protocole-cadre et issus de la concertation menée en 2013 avec les Parisiens, les instances participatives et le tissu associatif local. Elle devra s’appuyer sur les réflexions et concertations menées par les mairies d’arrondissement avec les habitants, conseils de quartier et associations.
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source //Photos//Mairie de Paris
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