Le 8 octobre dernier, un représentant du muséum d’histoire naturelle de Paris se présentait au commissariat du 5e arrondissement de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) pour déposer plainte. Il venait de constater le vol de deux tortues rayonnées, espèce rare et protégée d’un vivarium de son établissement. La valeur de ces reptiles, était évaluée à prés de 12 000 €. Il précisait, par ailleurs, que ces animaux étaient dotés de puces électroniques d’identification.
Le Muséum, en lien avec les enquêteurs, découvrait sur un site internet dédié une annonce proposant à la vente des tortues identiques à celles dérobées.
Les analyses de police technique confirmaient que l’auteur de l’annonce se trouvait bien à proximité immédiate du Muséum au moment du vol. Le 12 octobre, après deux perquisitions, les tortues rayonnées était découvertes chez un mineur, demeurant le Pré-Saint-Gervais (93), connu pour sa passion de ce type d’animaux.
Au terme de leur escapade, de retour au commissariat, un vétérinaire du Muséum confirmait rapidement à l’aide d’un lecteur de puce qu’il s’agissait bien des tortues dérobées. Elles lui furent immédiatement restituées.
En dépit des preuves établies, le mineur niait être l’auteur du vol, tout juste reconnaissait-il avoir tenté de revendre illégalement les reptiles. A l’issue de sa garde à vue, le Parquet de Bobigny demandait la poursuite de l’enquête pour vérifier les déclarations du mis en cause.
