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Infos Paris.

🚗 Trafic : Entre 21h et 6h demain matin, l’A86 intérieure sera fermée entre Colombes (D992) et Colombes (D106). Même chose pour le tunnel de la N13 à Neuilly-sur-Seine, dans le sens de la Province.

Trafic perturbé sur les lignes de métro et le RER 🚇

Métro, boulot, dodo… la reprise après les fêtes de fin d’année rime avec travaux et fermetures dans les transports en commun. On fait le point.

CE QU’IL SE PASSE 👇

  • L’année 2025 est celle de la modernisation pour la ligne 6 du métro, avec des travaux qui commencent aujourd’hui et se poursuivront jusqu’au 12 février.
  • La ligne verte fermera tous les lundis, mardis et mercredis à partir de 22h, sauf le mercredi 8 janvier. Elle sera totalement fermée le dimanche 26 janvier. D’autres fermetures sont prévues en février, avril et mai.
  • A partir d’aujourd’hui, la ligne 14 sera aussi fermée à partir de 22h du lundi au mercredi. Les travaux entraînent une fermeture partielle entre Saint-Denis Pleyel et Maison Blanche les lundis et mardis soirs et une fermeture totale les mercredis soirs.
  • La ligne automatique sera également interrompue les 25 et 26 janvier, le dimanche 9 février, le dimanche 16 mars, le week-end du 5 et 6 avril, celui du 30 et 31 mai et celui du 15 et 29 juin. Calendrier détaillé ici.

ET AUSSI… 🚊

  • Le RER aussi est concerné par des fermetures. Sur le A, le trafic est interrompu à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 10 janvier entre Maisons-Laffitte et Poissy à partir de 22h15. De nouvelles coupures sont à prévoir sur cet axe à la fin du mois, ainsi qu’entre Sartrouville et Cergy-Le Haut / Poissy. Plus de détails ici.
  • Le RER B aussi se remet au goût du jour avec des travaux sur plusieurs portions. Dès aujourd’hui et jusqu’au 30 avril, le trafic est interrompu dans les deux sens du lundi au vendredi à partir de 22h45 et jusqu’à la fin du service.
  • Entre Le Bourget et Aulnay-sous-Bois, le trafic sera interrompu les week-ends des 11 et 12 janvier, les 25 et 26 janvier, ainsi que le dimanche 9 février. Cette interruption affectera les deux sens de circulation et se déroulera jusqu’à la fin du service. Consultez les fermetures ici.
  • Pour rappel, l’autre nouveauté du début de l’année, dans les transports en commun franciliens, est la modification de la tarification RATP avec notamment le ticket métro-train-RER qui permet de voyager dans toute l’Île-de-France (hors aéroports) au tarif unique de 2,50 €.

Le sommet de la Tour Eiffel en travaux pendant un mois

Les travaux ne concernent pas que les rues de Paris ou les transports en commun. La Tour Eiffel aussi va en connaître à partir d’aujourd’hui.

 

  • Monument payant le plus visité au monde (6 millions de visiteurs annuels dont une majorité d’étrangers) et symbole de Paris, la Tour Eiffel va se refaire une beauté cet hiver.
  • Dès ce lundi et jusqu’au 7 février, son troisième et dernier étage sera fermé au public afin de mener des travaux de rénovation et de maintenance au sommet de la Tour.
  • Le monument précise que durant cette période, ses premier et deuxième étages restent accessibles aux visiteurs. Le deuxième étage étant situé à 115 mètres de haut, la vue sur la capitale y reste exceptionnelle.

 

  • Des travaux réguliers au troisième étage de la Tour Eiffel sont nécessaires en raison des intempéries et du vent qui touchent particulièrement le sommet du monument.
  • Comme l’explique son site, « lorsque le vent au sol atteint par exemple une vitesse de 50 km/h, il souffle à plus de 80 km/h au sommet de la Tour » en raison de sa hauteur.
  • Le dernier étage étant particulièrement fréquenté, il s’agit aussi d’y « améliorer la sécurité et le confort » avec une révision des sanitaires, des escaliers, des planchers, du châssis vitré ou encore des éclairages.
  • Des travaux de modernisation sur les ascenseurs qui mènent au troisième étage vont également être menés pour améliorer leur performance et leur fiabilité.

 

  • Situé à une hauteur de 276 mètres, le troisième étage de la Tour Eiffel offre une vue à 360° sur Paris et ses environs. Accessible uniquement par ascenseur, il comprend un espace abrité et une plateforme extérieure pour profiter de ce panorama saisissant.
  • Le sommet de la « Dame de fer » propose aussi d’en apprendre plus sur son histoire avec la reconstitution du bureau de Gustave Eiffel et la présence sur la plateforme d’une maquette du sommet de la Tour de 1889, à l’échelle 1/50e.
  • Des panneaux d’orientation permettent aussi de se repérer par rapport aux autres grandes villes du monde, dont les monuments sont représentés.

Inscrire ses enfants pour les vacances d’été

L’été est encore loin mais c’est déjà le moment d’y penser. Les inscriptions pour la campagne « Vacances arc-en-ciel »   2025 ouvrent dès ce lundi matin.

 

  • Les « Vacances arc-en-ciel » sont les séjours d’été culturels et sportifs proposés chaque année par la Ville pour les enfants parisiens. Ils ont lieu dans toute la France et même, pour certains, à l’étranger.
  • « Seuls peuvent être inscrits les enfants âgés de 4 à 16 ans dont au moins un des responsables légaux est domicilié à Paris », précise la municipalité.
  • L’inscription ne se fait pas sur dossier ou dans une logique de « premier arrivé, premier servi », mais par tirage au sort. L’an dernier, plus de 4 900 familles se sont inscrites.
  • Il est possible de candidater en ligne via le site de la Ville, ou bien par téléphone au 01 42 76 29 72 (de 9h00 à 17h00 du lundi au vendredi). Les inscriptions resteront ouvertes jusqu’au vendredi 17 janvier.
  • A l’issue du tirage au sort, les familles seront informées fin janvier de leur rang de classement et du traitement de leur inscription. Elles pourront ensuite formuler leurs choix de séjour, selon les places disponibles.

 

  • Pas moins de 80 séjours variés (souvent avec plusieurs sessions) seront organisés cet été entre le 7 juillet et le 29 août, pour différentes catégories d’âge : 4-6 ans, 7-10 ans, 11-13 ans et 14-16 ans.
  • Au programme pour les plus jeunes, des séjours nature en Île-de-France, des vacances sur le thème des cow-boys dans la Sarthe, sur celui des pirates à Saint-Malo ou encore autour de Robin des bois dans le Haut-Rhin.
  • Les plus grands pourront quant à eux s’initier au surf en Vendée, à l’escalade dans le Jura, à des ateliers de théâtre et manga dans les Landes ou bien à la magie en Haute-Savoie. Mais aussi visiter Bruxelles, Berlin ou l’Italie.
  • Les séjours durent entre 5 et 11 jours, selon l’âge de l’enfant, pour des tarifs compris entre 10,60 et 635,14 € en fonction de leur longueur et du quotient familial du foyer.

Coup d’envoi des célébrations du centenaire de Pierre Boulez 🎶

Cette semaine et tout au long de l’année, l’oeuvre du grand compositeur sera célébrée à l’occasion du centenaire de sa naissance.

 

  • Né en 1925 et décédé en 2016, Pierre Boulez est une figure majeure de la musique contemporaine. Le compositeur et chef d’orchestre va avoir droit à de nombreux hommages ces prochains mois.
  • Cette programmation spéciale commence aujourd’hui à 20h à la Philharmonie, plus précisément dans la grande salle qui porte son nom, avec le concert « Anniversaire Boulez ».
  • Ce soir, l’Ensemble intercontemporain, fondé par Pierre Boulez en 1976, qui interprétera plusieurs de ses pièces notamment son chef d’œuvre, « Répons ».
  • Pour l’occasion, le public pourra d’ailleurs retrouver certains anciens solistes de l’Ensemble venus spécialement pour ce concert anniversaire.

 

  • L’hommage se poursuivra mercredi avec une conférence animée par Maxime Joos, docteur en musicologie et titulaire de quatre premiers prix du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
  • Jeudi et vendredi, Klaus Mäkelä et l’Orchestre de Paris prendront le relais avec des concerts mettant en avant les liens entre Boulez, Poulenc, Ravel et Debussy.
  • Dimanche, curieux et passionnés pourront aussi participer (toujours à la Philharmonie) à « Roulez Boulez », une conférence ludique pour s’immerger dans son univers musical singulier.
  • D’autres lieux parisiens consacrent des événements à Pierre Boulez, à l’image du Théâtre des Champs-Elysées, demain, avec un programme faisant dialoguer son œuvre avec celle de Debussy.
  • Cette année, l’Ensemble intercontemporain donnera de nouveaux concerts hommages à la Philharmonie, à l’Ircam (fondé par Boulez en (1977) et au Collège de France.

Un artiste novateur 💡

  • Formé au Conservatoire de Paris auprès d’Olivier Messiaen, Pierre Boulez s’est imposé comme une voix novatrice, rejetant les traditions classiques pour explorer de nouveaux langages musicaux.
  • Convaincu que l’électronique élargirait le champ des possibles, il a exploré des interactions inédites entre le son acoustique et les outils technologiques, avec des effets que l’on retrouve notamment dans « Répons ».
  • C’était aussi un chef d’orchestre d’envergure mondiale qui a marqué les esprits lors de ses passages sur les plus grandes scènes internationales, de New York à Bayreuth en passant par les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne.

Le portrait : Lionel Bonnamy, le roi de la galette du Grand Paris 👑

Pour la seconde fois, l’artisan boulanger-pâtissier Lionel Bonnamy a remporté le Prix de la meilleure galette des rois, remis par le Syndicat des Boulangers du Grand Paris en décembre. A l’occasion de l’Épiphanie, ce grand défenseur de l’artisanat français livre quelques-uns de ses précieux secrets de fabrication.

 

Environ 60 millions de galettes des rois sont vendues chaque début d’année en France. Un disque croustillant et parfumé que Lionel Bonnamy, le boulanger-pâtissier à la tête de « La Fabrique aux Gourmandises » dans le 14e arrondissement, maîtrise à la perfection.

Après une première victoire en 2021, cet artisan passionné a remporté le 1er prix de la meilleure galette 2024 du Grand Paris. Depuis 14 ans, sa  recette reste inchangée. « Nous mettons beaucoup d’amour et de passion dans nos produits, c’est aussi ça le métier de l’artisanat », souligne Lionel Bonnamy, qui exerce son métier depuis 26 ans.

Le professionnel attache une grande valeur à travailler avec des matières premières nobles et d’origines françaises. « La farine, exceptionnelle, nous est fournie par les Moulins Familiaux [meuniers depuis 1933, ndlr] en Île-de-France. J’utilise aussi un beurre AOP du Poitou-Charentes. La fève, encore, arrive de Clamecy, dans le département de la Nièvre », détaille le boulanger.

 

Vendredi dernier Lionel Bonnamy a travaillé presque 24 heures d’affilée. « Je crois que je vais battre mon record ! (rires) ». confiait-il. Dans son atelier, c’était  l’effervescence. Suite à sa récente victoire, le chef d’entreprise et ses 14 salariés s’attendaient à écouler près de 3 000 galettes des rois rien que pour le week-end. « On est tous sur le pont ! C’est le double par rapport à l’année dernière. Nous sommes tous mobilisés à vivre cette belle expérience », affirmait-il.

Pour ce petit fils de paysan et fils d’ouvrier originaire du Bourbonnais, ce titre tant convoité redonne de la motivation aux équipes. « Cette victoire remet en lumière toute l’équipe, ça fait du bien ! Ça remet de l’essence dans la mobylette, comme je dis souvent ».

 

Guidé par de profondes convictions artisanales et un amour du travail parfaitement exécuté, Lionel Bonnamy s’efforce de transmettre son savoir-faire au plus grand nombre. Et lance un appel : « Il faut continuer d’aller chez les artisans. En règle générale, un artisan fera toujours de la meilleure qualité », assure-t-il.

Mais alors, comment reconnaître une bonne galette des rois ? « Il faut être attentif à l’équilibre entre la pâte d’amande et du feuilletage. Elle doit être garnie et pas trop fine en frangipane. Aussi, autre facteur important : la cuisson. Quand une galette est bien cuite chez un artisan, on retrouve vraiment ce croustillant dessus et en dessous… Et en bouche, ça doit exploser en amande, mais attention, sans arômes artificiels ! », insiste-t-il.

La galette pour 4 personnes est vendue dans sa boutique au prix de 18,50 €. Soucieux de proposer des prix raisonnables pour les clients attentifs à leur budget, le boulanger présente également une galette pour trois personnes à 13,50 €.

Revue de presse 🗞

 

Ce n’est pas qu’une impression. L’année qui vient de s’écouler a bien été marquée par un ensoleillement particulièrement faible à Paris, relaie BFM Île-de-France. En 2024, le soleil est apparu seulement 1 509 heures au dessus de la capitale, soit « un déficit de 200 heures par rapport aux normales », selon Météo France. Dans le même temps, Paris a aussi connu son année la plus pluvieuse jamais enregistrée.

Pour l’Epiphanie, le Comptoir national de l’or s’est associé à des boulangeries pour faire gagner un lingotin, rapporte Actu Paris. Dans la capitale, quatre établissements sont concernés : Maison du Pain (6e), Bretteau (7e), B&S Nation (12e) et La Griotte (17e). En y achetant une galette des rois, on peut participer à un jeu permettant de remporter un lingotin d’une valeur de 445 €.

Source L ‘Essentiel

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