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Trafic : Avec les départs en vacances, la journée est classée rouge dans le sens des départs par Bison futé. La circulation sera dense dès la fin de matinée en direction des barrières de péages. Le transit Nord-Sud vers les autoroutes A6 et A10 ainsi que le périphérique concentreront les principales difficultés. Plus de détails, ici.

Les lundis 23 et 30 décembre, la rédaction vous proposera de bons plans pour les fêtes. Vous retrouverez vos infos habituelle le 6 janvier 2025

180 000 € pour le Studio Raspail 💶

Le Studio Raspail, dans le 14e arrondissement va être rénové grâce aux fonds récoltés dans le cadre du Loto du patrimoine. C’est le seul site parisien a bénéficier de ce coup de pouce.

DE QUOI PARLE-T-ON ? 🔎

  • La Mission Patrimoine vient d’annoncer les sommes attribuées aux 100 projets qui ont été sélectionnés cette année. Le Studio Raspail, une ancienne salle de cinéma, recevra 180 000 €.
  • Déployée par la Fondation du patrimoine et confiée à Stéphane Bern, la Mission Patrimoine a pour objectif de sauvegarder le patrimoine en France, notamment via le Loto du patrimoine.
  • Ce jeu organisé par la FDJ permet de récolter des fonds pour financer la restauration de sites remarquables. Il y en a plusieurs en région parisienne mais le Studio Raspail est le seul à Paris a avoir été selectionné.

DE GROS TRAVAUX À MENER 👷‍♂️

  • Comme l’explique la Mission Patrimoine, les sommes allouées viennent « compléter les aides publiques ou l’autofinancement pour atteindre la totalité du besoin de financement » des lieux soutenus.
  • Les importants travaux qui permettront au Studio Raspail d’être rénové et de rouvrir ses portes au public s’élèvent à 300 000 €. L’apport de la mission du patrimoine est donc conséquent.
  • Il s’agit de moderniser les équipements et d’améliorer l’accessibilité tout en préservant le caractère du lieu, aujourd’hui vétuste et quelque peu oublié. Les travaux sont censés durer jusqu’en septembre 2025.

UN PEU D’HISTOIRE 🕰️

  • Ouvert au début des années 1930, le Studio Raspail est né dans un contexte de bouillonnement intellectuel et artistique à Montparnasse, qui était alors le quartier des avant-gardes.
  • Considéré comme l’un des plus beaux cinémas d’art et d’essai de Paris, il est inscrit aux Monuments historiques tout comme l’immeuble dans lequel il est situé, au 216 boulevard Raspail.
  • Le lieu a accueilli la première génération des ciné-clubs et vu passer des artistes comme Modigliani, Soutine ou Robert Desnos.

C’est arrivé un 20 décembre : en 1921, Hemingway arrive à Paris

La vie et l’oeuvre du grand écrivain américain sont indissociables de Paris, où il vécut et écrivit pendant plusieurs années.

 

  • Le 20 décembre 1921, Ernest Hemingway arrive à Paris avec sa femme Hadley, la première de ses quatre épouses. Celui qui s’était engagé comme volontaire lors de la Première Guerre mondiale a alors 22 ans et est journaliste.
  • Le couple loge d’abord dans la chambre n°14 de l’hôtel Jacob et d’Angleterre, rue de Jacob dans le 6e arrondissement. Cet établissement, baptisé Hôtel d’Angleterre, existe toujours.
  • Ernest Hemingway et sa femme s’installent ensuite dans un deux pièces situé au 74, rue du Cardinal-Lemoine (5e). Une plaque est apposée sur la façade de l’immeuble où ils ont vécu de début 1922 à l’été 1923.
  • C’est là que le futur prix Nobel de littérature écrit les notes qui serviront de base à son récit autobiographique « Paris est une fête », paru à titre posthume en 1964. Une véritable déclaration d’amour à la capitale.

Des lieux et des rencontres 🍸

  • A Paris, Ernest Hemingway fréquente des cafés comme La Closerie des lilas, au 171, boulevard du Montparnasse (6e). Il aime aussi se promener au Jardin du Luxembourg.
  • Toujours dans le 6e, il est reçu par la poétesse américaine Gertrude Stein au 27, rue de Fleurus. Elle lui fait rencontrer des artistes comme Picasso et le convainc de se lancer dans la littérature.
  • Après un séjour à Toronto où est né son premier enfant, Ernest Hemingway revient à Paris, qui lui manquait, et s’installe au 113, rue Notre-Dame-des-Champs (6e).
  • Il aime se rendre à la librairie Shakespeare and Co, à l’époque située rue de l’Odéon, et à la brasserie Le Select, toujours installée au 99 boulevard du Montparnasse, où il croise Scott Fitzgerald ou Jean-Paul Sartre.
  • Hemingway quitte Paris pour de bon en 1928, même s’il y retournera en 1944. Présent à la Libération, il n’a contrairement à la légende pas libéré le Ritz, dont le bar était son QG. On y trouve aujourd’hui le Bar Hemingway, en hommage à l’écrivain.

Benihana se lance à la conquête de Paris

Rue Saint-Honoré, des chefs réalisent des performances culinaires spectaculaires, alliant gastronomie japonaise et divertissement en direct. Les couteaux voltigent, les flammes montent haut et les mets gardent toutes leurs saveurs.

 

  • Benihana est un restaurant-concept créé par le chef Hiroaki. Cette enseignenée aux Etats-Unis débarque à Paris.
  • Elle est connue pour ses plats qui sont cuisinés sur une plaque de cuisson en chrome sous les yeux des clients en suivant une méthode japonaise appeléeteppanyaki. Ce type de cuisson est spectaculaire. 
  • Les cuisiniers travaillent en effet la viande et les poissons, les légumes à la vue de tous. Ils utilisent une technique traditionnelle qui se traduit souvent par de grandes gerbes de flammes ou des explosions de vapeur.
  • L’expérience est autant théâtrale que culinaire.
  • Le terme teppanyaki provient de la contraction des mots japonais « teppan » (plaque de fer) et « yaki » (grillé). Ce mode de cuisson est considéré comme très saine car elle nécessite très peu d’huile.
  • Cette pratique a été mise au point en 1945 par le chef Shigeji Fujioka qui préparait des grillades pour les soldats américains et qui étaient nostalgiques de leurs burgers et de leurs barbecues.

 

  •  La carte variée propose notamment des plats cuits sur cette plaque de cuisson. Il faut compter 66 € le surlonge et 125 € pour l’assortiment de fruits de mer).
  • Il y a aussi un bar à sushis. Il faut compter 39 € pour un assortiment de sashimis et 25 € en moyenne pour les 6 makis ou les 8 california rolls.
  • Pour accompagner ou attendre les plats cuisinés, des cocktails d’ inspiration françaises et japonaises sont proposés par des mixologues.
  • La réservation en ligne est fortement conseillée que ce soit pour déjeuner ou dîner, sur le site du restaurant.

 

  • La marque Benihana existe depuis 1964. Elle est née aux États-Unis, sur la 56e rue à New-York.
  • Pour plaire à ses clients américains, son créateur d’origine japonaise a utilisé cette méthode nippone pour préparer des ingrédients très appréciés par la clientèle locale, comme le steak ou le poulet.
  • Dans les années 70, la popularité de l’établissement grandit. Le chef commence à déployer des établissements en Amérique du Nord et à l’étranger. La chaîne compte aujourd’hui plus de cent établissements.
  • Ce groupe qui est devenu une marque, une référence de la cuisine teppanyaki, n’avait pas jusque là de restaurants à Paris. C’est chose faite. L’adresse devrait connaître un grand succès. Outre-Atlantique, de nombreuses stars comme Leonardo DiCaprio ou Brad Pitt sont fans du concept.

Y aller : 163 rue Saint-Honoré (1er arrondissement), métro Palais Royal-Musée du Louvre.

L’agenda sportif

Au programme de ce week-end, du rugby avec le Stade français, du handball avec le PSG mais aussi un peu de Coupe de France.

 

  • Le Stade Français accueille Perpignan demain à 16h30 au stade Jean-Bouin, dans le cadre de la 12e journée de Top 14. Les places sont disponibles ici, à partir de 12 euros.
  • La rencontre s’annonce incertaine entre deux mal classés (11e et 12e), actuellement à égalité de points. En cas de victoire à domicile, les joueurs aux maillots roses repasseraient devant l’USAP et s’éloigneraient de la zone rouge.
  • Les Parisiens qui restent sur trois défaites consécutives n’ont plus gagné depuis le derby francilien face au Racing, le 24 novembre.
  • En marge de la rencontre, des animations sont prévues avec la présence du père Noël et de lutins. Des chocolats seront distribués et il y aura du vin chaud dans les buvettes.

 

  • Le PSG affronte le Saint-Raphaël Var Handball au stade Pierre de Coubertin pour la 15e journée de la Liqui Moly Starligue, la première division du handball français.
  • Dimanche dernier, les Parisiens ont chuté pour la première fois de la saison à Nantes. Ils sont désormais deuxièmes, à égalité de points avec le club de Loire-Atlantique.
  • Saint-Raphaël reste également sur une défaite, concédée à domicile face au Tremblay Handball, mais n’est pas distancé au classement dont il occupe la 4eplace.
  • Pour assister à ce dernier match de l’année, réservez votre billet (de 13 à 19 €) ici.

Du football ⚽

  • Si la Ligue 1 ne reprendra que début janvier, les amateurs de ballon rond pourront se consoler avec la Coupe de France dont les 32e de finale se tiennent ce week-end.
  • Deux matchs se disputent tout près de Paris : la JA Drancy accueille Nantes au stade Bauer de Saint-Ouen samedi à 18h et Bobigny reçoit Angers dans son stade Auguste Delaune dimanche à 17h30.
  • Une occasion rêvée pour Drancy (National 3) et Bobigny (National 2) d’affronter devant leur public des clubs de Ligue 1. Les billets sont à prendre sur place.

Les rendez-vous du week-end

Ce dernier week-end avant Noël promet de belles sorties avec des visites contées, un ciné-concert et une exposition de photos sur les Jeux Olympiques.

 

  • En ce début de vacances scolaires, l’événement « Contes et Histoires »organisé par le Centre des monuments nationaux peut séduire bien des familles. Il s’agit de visites contées et théâtralisées. 
  • A Paris, cinq monuments se prêtent au jeu à partir de samedi : la Conciergerie, la Sainte-Chapelle, le Panthéon, l’Hôtel de la Marine et l’Arc de Triomphe.
  • Les enfants (à partir de 6 ans) et leurs parents pourront découvrir ces hauts lieux du patrimoine d’une manière ludique durant tout le week-end et jusqu’au 5 janvier.
  • Des ateliers et des spectacles sont aussi prévus ponctuellement. Plus d’informations ici.

Une expo pour revivre les émotions des Jeux

  • Le 8 septembre, Paris 2024 prenait fin avec la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, après plusieurs semaines de compétitions et d’effervescence.
  • La Ville a souhaité faire replonger les Parisiens (et les autres) dans ce moment marquant de l’histoire de la capitale avec « Les Jours heureux », à partir de samedi.
  • Cette exposition photo organisée à l’Hôtel de Ville propose de « revivre l’émotion des cérémonies d’ouverture et de clôture, la ferveur des compétitions, la joie du public ».
  • Parmi les images sélectionnées, on trouvera entre autres les clichés de 24 photographes amateurs parisiens sélectionnés à l’issue d’un concours organisé en octobre dernier.
  • Les visiteurs pourront également retrouver des objets iconiques des Jeux, faire des photos sur un podium olympique ou encore s’approcher des Phryges. Cet  événement est accessible gratuitement sur réservation. Il durera jusqu’au 1er mars 2025.

« Les Parapluies de Cherbourg » à la Philharmonie ☔

  • Soixante ans après sa sortie, « Les Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy reste un film culte, récompensé par la Palme d’or en 1964.
  • Ce drame chanté, qui a connu un grand succès critique et populaire, a aussi contribué à lancer la carrière d’une jeune actrice de 21 ans à l’époque, Catherine Deneuve.
  • La Philharmonie de Paris propose samedi (à 20h) et dimanche (à 15h) une projection du long-métrage en ciné-concert, avec l’accompagnement du Yellow Socks Orchestra.
  • Cet orchestre symphonique spécialisé dans les musiques de film interprétera les oeuvres de Michel Legrand tout au long des 91 minutes de la projection. La billetterie est ici (de 35 à 70 €).

Revue de presse

 

L’ancienne crèche municipale des Rigoles, dans le 20e, va être transformée en lieu d’hébergement d’urgence, relaie Actu Paris. Cette crèche a été contrainte de fermer en septembre dernier en raison d’un manque de personnel. La nouvelle structure de 40 places, prévue pour une durée de deux ans, ouvrira ces prochains jours. Elle permettra d’offrir un abri temporaire à des familles dans le besoin.

L’acteur Jean Lefebvre aura droit à un hommage dans les rues de la capitale, rapporte Le Parisien. Un voeu en ce sens, déposé par le groupe Les Républicains, Les Centristes – Demain Paris, a été adopté au Conseil de Paris. Jean Lefebvre, qui a commencé sa carrière à Paris, est connu pour ses rôles dans des films à succès comme « Les Tontons Flingueurs », ou « Le Gendarme à Saint-Tropez ».

Source L’Essentiel

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