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Donnez votre avis sur l’avenir de Gley-Championnet 

Lancée en février 2023, l’étude urbaine sur ce quartier du 18e se poursuit aujourd’hui avec un atelier participatif à l’Urban Lab, à 19h pour discuter de cet espace publics qui est amené à changer. Vous pouvez donner votre opinion sur les transformations envisagées et faire des suggestions.

QUEL EST CE PROJET URBAIN ? 🏙️

  • Le projet Gley-Championnet s’inscrit dans la volonté de désenclaver cette ancienne zone  industrielle située entre le périphérique, les voies ferrées de la gare du Nord et l’avenue de la porte de Clignancourt.
  • La Ville prévoit « la création de liaisons entre les rues existantes pour permettre des ouvertures visuelles et paysagères qui participeront au bien-être et à la circulation des piétons ».
  • Il s’agit aussi d’améliorer la vie des habitants sur le modèle de la « ville du quart d’heure » (où tout ce qui est nécessaire doit être à 15 mn de chez soi), avec des équipements de santé, des espaces verts.

QUELS SECTEURS SONT CONCERNÉS ? 🏗️

  • Les secteurs concernés par ce projet d’aménagement urbain sont la caserne Gley, les ateliers RATP Championnet ainsi que l’école des Poissonniers.
  • Ancienne boulangerie militaire propriété de l’Etat, la caserne Gley accueille actuellement un centre d’hébergement d’urgence pour les personnes sans-abris, un centre pour demandeurs d’asile et une mosquée.
  • Appartenant à la RATP, les ateliers regroupent un parking pour les bus, des activités de maintenance ainsi que des fonctions administratives et sociales, dans des immeubles rue Championnet et rue Belliard.
  • Quant à l’école des Poissonniers, composée de 15 classes, cet équipement pourrait évoluer en fonction des projets à venir, notamment de nouveaux logements.

UN QUARTIER À REINVENTER 💡

  • Le quartier est concerné par de nombreux projets urbains depuis quelques années, à l’image du prolongement du tramway T3 vers la porte d’Asnières ou plus récemment de la réhabilitation de la Tour des Poissonniers.
  • Pour cette étude menée par la Ville et la RATP et qui se conclura en 2025, l’agence Ville Ouverte a rencontré des riverains afin de recueillir leur avis. C’est dans cette logique que se tient l’atelier de ce soir.
  • Les habitants ont fait part d’un manque d’offre culturelle et d’espaces verts, de problémes d’insécurité ainsi que de nuisances liées à la circulation, mais aussi de leur volonté de redynamiser la vie sociale du quartier.

La skippeuse Alexia Barrier est attendue ce soir au Musée de la Marine pour une masterclass consacrée à son expérience sur le Vendée Globe. Elle interviendra en marge d’une exposition sur les navigations en solitaire autour du monde. Son témoignage sera très instructif pour ceux qui se passionnent pour la course au large et pour cette épreuve en particulier.

Une masterclass sur les courses en solitaire autour du globe

 

  • Dans le cadre de l’exposition « En solitaire autour du monde » organisée jusqu’au 26 janvier au Musée de la marine, cette institution accueille des skippers ayant déjà fait le tour du monde à la voile.
  • Ils viennent raconter comment ils se sont préparés (physiquement, mentalement, mais aussi côté logistique) à cette aventure hors du commun. L’occasion d’échanges passionnants avec le public.
  • Après Franck Cammas le 14 novembre, c’est au tour d’Alexia Barrier d’accoster aujourd’hui pour une masterclass qui se tiendra de 19h à 20h30. L’entrée est libre et gratuite, sur réservation.
  • La navigatrice de 45 ans est l’une des 10 femmes à avoir terminé le Vendée Globe depuis 1989. Reste à voir si une ou plusieurs participantes de la 10e édition en cours l’imiteront prochainement.

 

  • Née à Paris, Alexia Barrier a grandi à Nice où elle a découvert la voile. Elle se lance dans la course au large dès l’âge de 25 ans et concourt dans des transatlantiques comme la Transat AG2R et la Route du Rhum.
  • En 2020-2021, elle participe au Vendée Globe qu’elle termine à la 24e place à bord de son voilier Le Pingouin. Lors de cette édition, le vainqueur de la célèbre course autour du monde en solitaire est Yannick Bestaven.
  • Le prochain objectif d’Alexia Barrier est de battre le record du Trophée Jules Verne avec un équipage 100% féminin. Son initiative, The Famous Project, vise à « mettre en lumière les ambitions, les réussites et les forces des femmes de notre planète ».
  • Il s’agit de « montrer que même le défi sportif le plus exigeant peut se conjuguer au féminin », tout en véhiculant un engagement éducatif et environnemental.
  • La navigatrice s’investit particulièrement pour l’écologie, en témoigne son association 4MyPlanetlancée en 2011 afin de sensibiliser à la protection des océans et de la nature.

Un espace vert rebaptisé en hommage à Sempé dans le 6e

La Ville baptise aujourd’hui un espace vert du nom d’un album du célèbre dessinateur disparu en 2022. Le père du Petit Nicolas était très attaché à la capitale.

 

  • La promenade du Rien n’est simple va officiellement être inaugurée ce matin à 10h45 en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui prendra la parole pour l’occasion.
  • Publié en 1962, « Rien n’est simple » est le titre du premier recueil de dessins humoristiques réalisés par l’illustre père du Petit Nicolas.
  • L’espace vert baptisé promenade du Rien n’est simple est situé sur la Promenade de l’allée du Séminaire Jean-Jacques Olier, qui longe la rue Bonaparte entre la rue de Vaugirard et la place Saint-Sulpice.
  • La mairie du 6e arrondissement précise que la fille du dessinateur, Inga Sempé, ainsi que sa veuve (qui habite à proximité) devraient être présentes ce matin. Une plaque sera fixée dans les prochains jours.

 

  • Dans la délibération annonçant sa volonté de rendre ainsi hommage à Sempé, la maire avait souligné que l’artiste « était un amoureux de Paris, notamment du Quartier latin, qu’il découvrit en 1951 en faisant son service militaire ».
  • Dans ce quartier, il « croque les Parisiens et les Parisiennes, le mouvement des enfants, le décalage entre l’humanité et son décorum, la poésie du prosaïque et de l’insignifiant, l’immobilité des chats, les postures des musiciens… ».
  • En 2011, une exposition « Sempé, un peu de Paris et d’ailleurs » a été consacrée à l’illustrateur bordelais à l’Hôtel de Ville. A cette occasion, il expliquait avoir « trouvé les Parisiens très gais » à son arrivée et avoir été « enchanté par la fièvre de la ville ».
  • Pour voir un autre hommage à Sempé dans la capitale, il faut se rendre rue Froissart, où l’on peut admirer une fresque murale reproduisant l’un de ses dessins. Elle a été réalisée par le peintre parisien Jean-Marie Havan.

La science au cinéma

Le festival Cinéscience, organisé par l’Université Paris Cité, est de retour à partir d’aujourd’hui dans le 13e arrondissement avec des films qui parlent d’environnement et des dernières recherches en cours

 

  • Le Festival Cinéscience 2024 se tiendra jusqu’au 19 décembre sur le campus des Grands moulins.
  • Cette édition 2024 est parrainée par Natacha Triou, productrice chez France Culture, et Jean Jouzel, paléoclimatologue, ancien vice-président du GIEC et prix Nobel de la paix.
  • La programmation met en avant la protection de l’environnement avec la projection ce soir (19h) de « L’Océan vu du cœur », un documentaire québécois qui évoque l’impact humain sur les océans et leur biodiversité.
  • Demain, ce sera au tour du film « De-extinction, un nouvel espoir ? » d’êtreprojeté. Celui-ci évoque les programmes de recherche visant à recréer des espèces disparues.

 

  • Ce festival met à l’honneur les liens entre science et cinéma, avec l’objectif de mener « une réflexion collective sur les défis écologiques, scientifiques et sociaux de notre époque ».
  • A l’issue de chaque projection, un expert ou une experte (astrophysicien, archéologue, philosophe, paléo-généticien…) est présent pour décrypter les enjeux scientifiques traités dans le film.
  • Ce soir, ce sont les réalisatrices de « L’Océan vu du cœur » ainsi que Jean Jouzel qui seront présents pour éclairer le public sur ce qu’il vient de voir et participer à un temps d’échange.

 

  • Au-delà de l’environnement, ce sont les thèmes de la Préhistoire (avec le documentaire « Thorin, le dernier Néandertalien »), de la médecine (avec « Les aventuriers de l’ARN messager ») ou encore de la nuit (avec « Voyage au cœur de la nuit », présenté en avant-première le 19 décembre) qui seront abordés.
  • Le festival Cinéscience s’inscrit dans la démarche « Science avec et pour la société » (SAPS), qui vise à favoriser l’accès des citoyens aux connaissances scientifiques.
  • Dans cette logique de démocratisation, cet événement est ouvert à tous (sur inscription) et gratuit.

Revue de presse

 

BFM Paris Île-de-France va fermer au premier trimestre 2025, rapporte Actu Paris. En proie à des difficultés financières, la chaîne d’information locale lancée en 2016 enregistrerait des pertes de 2 à 3 millions d’euros par an. Les 27 salariés de BFM Paris Île-de-France pourront être reclassés au sein du groupe RMC/BFM, récemment racheté par le Président-directeur général du groupe CMA CGM, Rodolphe Saadé.

Ludovic Franceschet, éboueur de Paris très suivi sur les réseaux sociaux, a reçu un « TikTok Award d’honneur » lors d’une cérémonie au théâtre du Lido, rapporte Le Parisien. Les TikTok Awards récompensent les créateurs de contenus préférés des utilisateurs sur cette plateforme prisée des jeunes. Ludovic Franceschet, qui compte plus de 400 000 abonnés, s’est fait connaître par ses vidéos, dans lesquelles il présente son métier et sensibilise à la question des déchets.

Source L’Essentiel

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