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Infos Paris.

Trafic : La circulation est interdite rue d’Arcole, entre la rue Chanoinesse et la rue du Cloître Notre-Dame, jusqu’au 15 décembre. Le périphérique intérieur est fermé de 21h à 6h entre la porte des Lilas et la porte d’Orléans. La grève SNCF pourrait avoir des répercussions dans les transports dès ce soir, plus d’informations ci-dessous.

Les lignes les plus perturbéespar la grève SNCF

Un préavis de grève reconductible par période de 24h a été déposé par des syndicats de la SNCF pour ce soir 19h. Le mouvement aura un impact sur les trains régionaux.

QUELLES PERTURBATIONS ? ⚠️

  • Le détail sera annoncé d’ici 17h aujourd’hui mais le site de Transilien, le réseau de trains de banlieue de la SNCF en région parisienne, a déjà annoncé que le trafic serait perturbé.
  • Les lignes les plus touchées seront le RER D et la ligne R du Transilien, dont la circulation sera « très fortement perturbée » probablement dès ce soir si l’on en croit ce site.
  • Le trafic devrait également être « fortement perturbé » sur le RER B et à un degré moindre sur le RER C et la ligne H du Transilien. La N ne sera en revanche que peu touchée.
  • Les autres lignes, notamment les RER A et E, fonctionneront normalement. Au niveau national, ce sera aussi le cas pour les TGV et Ouigo mais pas pour les Intercités (1 train sur 4 en moyenne).

POURQUOI CETTE GRÈVE ?

  • Avec cette grève reconductible à l’approche de Noël, les syndicats veulent protester contre le démantèlement de Fret SNCF et l’ouverture accrue à la concurrence dans le transport des voyageurs.
  • Le 21 novembre déjà, ils avaient mené un mouvement social de 24h en guise d’ « ultimatum » au gouvernement avant de passer à la vitesse supérieure. Il avait été peu suivi.
  • Depuis, le gouvernement a été censuré et deux syndicats sur quatre, l’Unsa Ferroviaire et la CFDT, ont retiré leur appel à la grève après avoir trouvé un accord avec la direction de la SNCF.
  • De leur côté, la CGT et Sud Rail ont annoncé leur intention de « ne pas baisser les bras ». Ces syndicats pourraient décider demain de prolonger le mouvement.

Une expo monumentale au Grand Palais

Toujours en travaux, le Grand Palais accueille à partir d’aujourd’hui une grande rétrospective consacrée à l’artiste japonaise Chiharu Shiota.

 

  • Cette exposition est organisée dans les galeries 9 et 10, fraîchement restaurées, qui sont situées au 1er étage du Grand Palais.
  • C’est une sorte d’avant-première avant la réouverture du Grand Palais, prévue le 6 juin 2025. Le monument, qui a rouvert partiellement pour les JO notamment, est en travaux depuis mars 2021.
  • A partir de samedi, le monument accueillera aussi sous sa majestueuse verrière restaurée le Grand Palais des glaces, la plus grande patinoire intérieure du monde.

 

  • Artiste contemporaine japonaise née en 1972 à Osaka, Chiharu Shiota vit à Berlin. Elle est mondialement connue pour ses installations monumentalescomposées de fils de laine entrelacés.
  • Sur plus de 1200 m2, « The Soul Trembles » présente 120 œuvres, 7 installations et des kilomètres de fils, une maquette de projet de scène, des sculptures, dessins et vidéos.
  • Chiharu Shiota explore dans ses œuvres les notions du temps, du mouvement, de la mémoire et des rêves et y intègre souvent des objets du quotidien.
  • Ses installations de fils sont éphémères et tissées à la main sur les lieux d’exposition, nécessitant plusieurs jours de travail.

 

  • Par les thèmes universels qu’elle aborde, « The Soul Trembles » (qui a déjà été présentée en Asie et en Australie) se veut une exposition pour tous, au-delà des différences culturelles.
  • Pour Mami Kataoka, commissaire de l’exposition, « les questions universelles posées par Chiharu Shiota transcendent les frontières nationales, les cultures et les croyances ».
  • Cette exposition peut aussi s’adresser aux enfants. Comme l’explique l’artiste, les visiteurs « sont libres de ressentir ce qu’ils veulent » face à ses oeuvres, qui impressionnent au premier abord.

Y aller : Jusqu’au 19 mars, du mardi au dimanche de 10h à 19h30, nocturne le vendredi jusqu’à 22h. De 11 à 14 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

La Riotte, un bistrot à l’accent bourguignon à la Madeleine

L’ancien footballeur professionnel Eric Carrière, reconverti dans le vin, se lance dans la restauration avec l’ouverture d’un bistrot rue de Castellane, La Riotte.

 

  • Installé à Dijon, où il a pris sa retraite sportive en 2010, Eric Carrière travaille à présent dans le vin. Négociant et caviste, il est à la tête des Caves Carrière.
  • L’ancien international français se lance aujourd’hui un nouveau défi en ouvrant son restaurant avec deux associés eux-mêmes liés au football : Loïc Chalier et Yohann Chapuis.
  • Le premier est un ex-recruteur du Dijon FCO reconverti dans la restauration. Le second, chef d’un restaurant étoilé à Tournus, a renoncé à une prometteuse carrière de footballeur après une blessure.
  • En Bourgogne, une riotte est une petite parcelle de vignoble. Cela désigne aussi une dispute sans gravité, d’où l’idée du bistrot pour se réconcilier autour de bons plats et de vin.
  • Installée au 10 de rue Castellane dans le 8e arrondissement, La Riotte attend ses premiers clients à partir d’aujourd’hui.

 

  • Sans surprise, ce bistrot accorde une large place aux vins, notamment de Bourgogne. La carte propose 200 références à des prix se voulant  » accessibles “.
  • Les amateurs pourront aussi s’abonner à un club leur donnant accès aux 6 000 références des Caves Carrière, qu’ils pourront commander à l’avance et déguster sur place.
  • Dans l’assiette, on retrouve les basiques de la Bourgogne, comme l’œuf meurette ou les escargots et des classiques du bistrot comme le pâté croûte et la quenelle de brochet.
  • Les tarifs sont plutôt accessibles, de 11 à 22 € l’entrée ou salade, de 20 à 36 € le plat et 11 € le dessert. Le midi, un menu plat du jour et café gourmand est proposé à 23,90 €.
  • Le cadre est chaleureux et convivial.  On y trouve un espace dédié à l’apéritif et au bar à vins ainsi qu’une salle pouvant accueillir 80 couverts. Une terrasse extérieure et deux terrasses éphémères  sont prévues l’été.

 Le restaurant est ouvert en continu, 7 jours sur 7. Réservation en ligne ici, entre midi et 23h15.

Redonner un toit aux personnes vulnérables

Alors que la crise du logement perdure, Stéphanie Edmond-Mariette, à la tête de SEM Habitat Durable, s’efforce de changer le visage de l’immobilier. Fondée sur les notions de solidarité et d’inclusion, son agence a déjà permis de loger 500 personnes en situations précaires ou malades, marquant pour elles un premier pas vers l’autonomie.

 

  • Près de 330.000 personnes sont sans domicile fixe en France, soit plus du double par rapport il y a dix ans. Une situation que connaît bien Stéphanie Edmond-Mariette, la fondatrice de SEM Habitat Durable et ancienne enfant placée.
  • « À 18 ans, j’ai failli me retrouver à la rue. J’ai eu la chance de rencontrer une association qui m’a loué un appartement, ce qui m’a permis de continuer mes études et de gagner en confiance », confie celle qui vient tout juste de recevoir le Grand Prix « Créatrices d’Avenir » 2024.
  • SEM Habitat Durable – que la cheffe d’entreprise fonde en 2022 – met en relation des  propriétaires privés en Île-de-France avec des associations, des fondations et des collectivités reconnues d’utilité publique qui recherchent des logements décents pour  leurs bénéficiaires.
  • « Aujourd’hui, entre 100 et 150 propriétaires sont engagés dans cette démarche, ce  qui a permis de loger environ 500 personnes », détaille Stéphanie Edmond-Mariette, en particulier des jeunes de l’Aide Sociale à l’enfance, des femmes avec ou sans  enfants, des demandeurs d’asile ou des personnes en situation de handicap.

 

  • Cette agence immobilière solidaire va agir à plusieurs niveaux, de la prise en charge des procédures de location à la sécurisation des loyers pour les propriétaires et investisseurs.
  • « Les loyers sont pris en charge par les associations et fixés au prix du marché pour que tout le monde y trouve son compte. C’est du gagnant-gagnant ! », promet la trentenaire, qui loue elle-même son appartement à la Fondation Apprentis d’Auteuil.
  • « On peut avoir de la rentabilité en faisant de l’impact », assure-t-elle. « Plus une personne augmente son niveau de vie, plus sa redevance augmente. Une fois que ces bénéficiaires ont retrouvé leur autonomie, à la fois personnelle et professionnelle, elles peuvent sortir du dispositif ».
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    • L’agence immobilière, qui opère principalement en Île-de-France et à Bordeaux, prévoit désormais d’élargir son champ d’action dans le sud de la France, notamment à Montpellier et Marseille.   
    • En 2025, SEM Habitat Durable va chercher à avoir un impact toujours plus positif sur la  société, en la rendant plus inclusive, humaine et solidaire. Une plateforme numérique sera mise en ligne dès janvier prochain.
    • « Ça va être comme Airbnb, sauf que les personnes qui pourront louer les logements seront des associations. Les propriétaires pourront directement s’inscrire sur la plateforme et proposer leur logement en location pour un mois, trois ans ou même un jour, afin de mettre plus rapidement certaines personnes à l’abri », révèle l’entrepreneuse.
    • À 34 ans, cette ancienne agente immobilière en profite pour encourager les femmes inspirantes qui osent entreprendre et faire bouger les lignes. « Si on développe une vision claire de ce qu’on veut faire et où on veut aller, on peut faire de grandes et belles choses, et ce, malgré les obstacles qui peuvent se dresser sur notre chemin »

    Revue de presse

  • Roger Madec, figure de la vie politique locale depuis les années 1980, est décédé mardi à l’âge de 75 ans,  rapporte Le Parisien. Conseiller de Paris depuis plus de 35 ans, Roger Madec avait été le maire du 19e arrondissement entre 1995 et 2013 et sénateur de Paris de 2004 à 2017. Anne Hidalgo a annoncé qu’un hommage serait rendu à l’élu socialiste, salué à gauche mais aussi à droite.

Selon une étude relayée par France 3 Paris Île-de-France, les températures mesurées à Paris seront similaires à celles que connaît actuellement Montpellier d’ici 2100, en raison du réchauffement climatique. C’est la conclusion d’un rapport de Météo France et du Centre national de recherche météorologique. Cela se traduirait par une température moyenne pouvant grimper à 15°C dans l’agglomération parisienne. A titre de comparaison, elle s’élevait à 12,4 °C sur la période 1981-2010.

Source L’Essentiel

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