Trafic : La circulation reste interdite dans plusieurs voies des 5e et 6earrondissements ainsi que de Paris Centre, en raison de la mise en place d’un périmètre de sécurité autour de Notre-Dame. Plus de détails ici. La manifestation entre Bercy et place d’Italie pourrait aussi perturber le trafic cet après-midi.
Zodiacs, bijoux… La Douane met en vente des produits saisis 💶
Une grande vente aux enchères pour le compte de la Douane française est organisée aujourd’hui au centre de conférences Pierre-Mendès France à Bercy.
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- Lors de cette vente, il sera possible d’acheter non pas des œuvres d’arts, mais des biens saisis lors d’opérations de la Douane, aux frontières ou sur le territoire français.
- La vente se tient ce matin à partir de 10h30 et les lots seront exposés entre 10h et 16h. Pour les voir et participer à la vente, il faut s’inscrire ici. La vente sera retransmise sur Drouot.com et Moniteurdesventes.com.
- 400 lots sont mis aux enchères avec des articles aussi divers que des véhicules, des parfums, des grands crus, de la maroquinerie, des bijoux ou des montres, précise la Douane.
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Grands vins et biens de luxe ⌚
- Parmi les lots notables, une caisse de Clos de Vougeot grand cru de 2019mise à prix à 810 €. Ou, toujours pour les alcools, deux bouteilles de single malt des Highlands 21 ans d’âge à 540 €.
- Mais aussi des articles de luxe avec un bracelet en or à 2 000 euros, des sachets de pierres précieuses mis à prix à 4 000 euros ou encore une montre Audemars Piguet Royal Oak à 8000 euros.
- Ceux qui seraient tentés par l’acquisition d’un bateau ou d’un véhicule pourront viser des zodiacs à 800 €, à moins qu’ils ne préfèrent investir dans un semi-remorque (mise à prix 13 000 euros).
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Pourquoi cette vente ? 🕵️
- La Douane précise que certaines marchandises mises en vente ont « été saisies à la frontière à la suite d’irrégularités constatées lors de leur importation ». D’autres ont été récupérées sur le territoire lors d’enquêtes.
- Pour la Douane, cette vente aux enchères est l’occasion de présenter son rôle« dans la lutte contre tous les trafics illicites qui menacent notre territoire et notre société ».
- La vente est organisée par la Direction nationale d’intervention domaniale (DNID), chargée chaque année d’une centaine de ventes de ce type. Elles ont rapporté plus de 100 millions d’euros à l’Etat en 2023.
- Seules les ventes considérées comme « exceptionnelles », à l’image de celle d’aujourd’hui, se font « en présentiel ».
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L’izakaya de Yannick Alléno 🥢
Le chef multi-étoilé Yannick Alléno, tout juste nommé à la tête des cuisines de l’Orient Express, laisse s’exprimer sa passion pour la cuisine japonaise dans une nouvelle adresse du 7e arrondissement.
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- En japonais, « izakaya » est un terme désignant un établissement informel – un bar ou un restaurant – qui sert des boissons alcoolisées accompagnées d’une variété de plats.
- Le nouveau restaurant du chef étoilé Yannick Alléno fait honneur à ce concept, en proposant une carte pensée en collaboration avec la Maison DASSAI, productrice japonaise réputée de saké, l’alcool de riz traditionnel.
- Ce restaurant remplace Père & Fils, un établissement tenu par son fils décédé, qui était dédié aux burgers, dans les mêmes murs.
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- En 1988, Yannick Alléno découvre le Japon. Plus de 30 ans et 40 séjours sur l’île nippone plus tard, il a toujours à cœur de démocratiser la cuisine japonaise en France.
- « Je souhaite partager une autre facette de la culture et de l’art de vivre japonais avec L’Izakaya DASSAI », explique le chef, « un lieu simple et convivial où l’on se retrouve entre amis pour partager des assiettes traditionnelles qui révèlent la richesse des produits et saveurs de cette culture qui ne cesse de me surprendre et de m’émerveiller. »
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- L’Izakaya de Yannick Alléno propose un mélange de plats japonais traditionnels et innovants. Les poissons sont préparés avec précision selon les techniques traditionnelles.
- Parmi les plats plus connus, des sashimis, un tataki de bœuf, un ramen ou encore un katsudon de porc sont disponibles à la carte.
- Pour changer un peu, le chef propose un oyakodon revisité avec truite et œufs de poisson, un tsukemono (pickles de légumes de saison) ou encore un black cod mariné au miso et saké.
- Compter entre 9 et 20 € pour une entrée, entre 17 et 85 € (la pièce de bœuf wagyu) pour le plat. Le menu accord mets-sakés est à 69€.
Y aller : Beaupassage, 53-57 rue de Grenelle (7e), du mardi au samedi 12h00 – 14h30 19h00 – 22h30, le dimanche 12h-15h. Réservation conseillée sur le site.
L’entretien : L’organiste qui va réveiller Notre-Dame
Après cinq ans de silence, l’organiste Olivier Latry fera de nouveau vibrer les tuyaux de l’immense orgue de Notre-Dame lors de la cérémonie de réouverture de la cathédrale. Bien qu’il ait déjà participé à plusieurs « réveils de l’orgue », cette renaissance s’annonce riche en émotions pour celui qui en est l’un des titulaires depuis quatre décennies.
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« Il a fallu 34 000 heures pour démonter et remonter des dizaines de milliers d’éléments. L’orgue de Paris, c’est tout de même 7 952 tuyaux, 115 jeux, cinq claviers, un pédalier, des porte-vents, des sommiers, de la tringlerie, de l’électricité… Suite à l’incendie, l’orgue a été dépoussiéré et décontaminé. Il fallait l’enlever, car l’architecte avait besoin d’accéder aux murs contaminés par le plomb qui étaient derrière l’orgue. »
« Les circonstances étaient compliquées, car les facteurs d’orgue ont dû porter des combinaisons, avec un système d’oxygène pour ne pas respirer les poussières de plomb. Il a notamment fallu stocker chaque tuyau pour qu’ils ne se déforment pas, les rénover, corriger leur sonorité afin qu’ils parlent tous en harmonie… En tout, ce travail de rénovation a duré trois ans ».
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« C’est le plus grand orgue de France. Cet instrument a été restauré pratiquement tous les 25 ou 30 ans depuis le début du XVIIe siècle. Ce qui compte le plus à mon avis, c’est que tous les facteurs qui ont travaillé dans cet orgue ont toujours respecté le travail des facteurs précédents. Ils ont quelque part ajouté leur âme à l’âme des facteurs qui étaient là avant eux. Cet instrument relate à lui seul l’histoire de l’orgue en France. »
« L’orgue est comme une maison de trois étages, il y a un escalier, une fenêtre, des couloirs. Ce qu’il faut dire, c’est que la cathédrale est un instrument au même titre que l’orgue. Quand on est dans la cathédrale, on est dans l’instrument de musique. L’orgue, c’est l’âme de la cathédrale, c’est lui qui fait chanter les pierres. L’orgue ne sonnerait pas de la même manière sans elle. »
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« J’ai pu rejouer dessus en juin dernier. On finit par retrouver les mêmes sensations, mais je pense qu’il faut encore qu’on s’habitue à la nouvelle acoustique qui est un peu différente parce que la cathédrale semble plus propre donc les retours sont plus exacerbés. On sent vraiment maintenant que le son est véhiculé de l’orgue jusqu’au bout de la cathédrale, de manière très noble d’ailleurs avec sept secondes de réverbération. Une fois, les chaises installées et le public à l’intérieur, le son sera encore différent. »
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« Je n’en dors plus la nuit (rires) ! On travaille beaucoup sur le programme des offices, puisqu’il y a un rite spécial pour la réouverture de la cathédrale. L’archevêque va d’abord taper avec sa crosse sur les portes de Notre-Dame, qui vont s’ouvrir. Il va ensuite s’adresser à l’orgue : c’est ce qu’on appelle l’éveil de l’orgue. Il va lui demander de chanter la louange du peuple de Dieu, et à chaque fois, l’orgue va répondre par une improvisation. Il faut être le plus proche possible de ce que va dire l’archevêque. Mon improvisation dépendra aussi de la luminosité, de l’ambiance, de l’atmosphère générale qu’il y aura ce jour-là. C’est unique »
« J’ai déjà vécu deux réveils de l’orgue à Notre Dame, puisqu’il a déjà été restauré en 1992 et en 2014. Ce rite est vraiment incroyable. C’est un émerveillement pour les gens qui d’un seul coup entendent cet instrument et ses 101 décibels qu’ils n’ont jamais entendu. Cet incendie nous a montré que ce bâtiment touche le cœur et l’imaginaire des hommes et des femmes. Notre-Dame représente quelque chose pour notre histoire, notre construction physique, morale et spirituelle. »
REVUE DE PRESSE
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Le niveau sonore près du périphérique parisien est en baisse depuis la limitation de la vitesse à 50 km/h, rapporte BFM Île-de-France. Le média reprend la dernière étude de Bruitparif, l’observatoire du bruit en région parisienne, qui a mesuré une baisse « significative », en moyenne de 1,7 décibel la journée, 1,9 décibel le soir et 2,4 décibels la nuit. La nuit et le week-end, la baisse va même jusqu’à 3,4 décibels.
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L’Arabie saoudite s’est engagée à contribuer à la rénovation du Centre Pompidou pour un montant de 50 millions d’euros, relaie Actu Paris. Le musée d’art moderne doit fermer l’été prochain pour cinq ans, en vue de travaux de désamiantage et de rénovation. Le coût total du chantier s’élève à 358 millions d’euros. En échange de sa contribution, l’Arabie saoudite a signé des accords de coopération avec la France pour développer son offre culturelle.