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Trafic : Le boulevard périphérique intérieur sera fermé entre la porte de Bagnolet et la porte Dauphine de 21h à 6h du matin.

Le salon Cosmetic 360 s’ouvre aujourd’hui et ce, pour 2 jours au Carrousel du Louvre. Cette 10e édition, organisée par Cosmetic Valley mise sur les filières durables.

CE QUI VOUS ATTEND AU SALON 👀

  • Ce salon réunit 350 exposants dont 32 start-up et plus de 5000 décideurs issus de 70 pays.
  • Cosmetic 360 s’est imposé depuis 10 ans comme le lieu où les professionnels présentent leurs innovations et où se dessinent les tendances de la parfumerie et des cosmétiques.
  • Ce salon se distingue par son concept original, rassemble des décisionnaires et des personnes influentes de l’industrie mondiale en termes d’innovation.
  • Tous les aspects de ces métiers sont couverts : les matières premières, les formulations, les conditionnements, les tests et les analyses, les produits finis, la logistique, la distribution.
  • Les intervenants et exposants aborderont aussi bien les procédés, le marketing, les technologies que les produits et les services.

UNE APPROCHE ECO-RESPONSABLE ♻️

  • La filière cosmétique évolue. Cosmetic 360 est un salon engagé sur les problématiques RSE. C’est le 1er salon filière labellisé LEAD (médaille de bronze du label pour les événements à ambitions durables).
  • Chaque année, le salon accentue ses efforts à travers 3 axes : une meilleure gestion des déchets (recyclage de la signalétique et les réemplois des matériaux), la réduction de son empreinte carbone (avec des stands éco conçus et des prestataires locaux), et un engagement faveur de l’insertion sociale (avec une attention portée à l’accessibilité du salon pour les personnes en situation de handicap ou l’intégration de structures adaptées parmi ses prestataires).
  • Le Tech Corner, la zone d’animation phare du salon en partenariat avec le CNRS, présentera cette année une technologie innovante, fruit de la collaboration entre le laboratoire réactions et Génie des procédés (LRGP) et le Centre Européen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers (Cerfav).
  • Ce procédé d’extraction à partir de plantes hyper-accumulatrices permet de dépolluer les sols des métaux et d’obtenir une matière riche en composés colorants.
  • Dans cette édition spéciale longévité durabilité seront également déployés 5 challenges Innovation. Ce sont des rencontres entre des porteurs de projets et des grandes entreprises de la filière cosmétique.
  • Il y aura aussi des temps d’échanges pour réfléchir aux solutions face aux défis rencontrés par ce secteur.

Cœur de Lumières raconte l’odyssée de Saint-Sulpice ⛪️

Paris Cœur de lumières s’ouvre ce soir et sera proposé au public jusqu’au 23 novembre à l’église Saint-Sulpice. Ce très grand spectacle reviendra sur l’histoire de lieu extraordinaire.

 

  • Pendant 1h30, « Paris, cœur de lumières » plonge le public dans l’odyssée de Saint-Sulpice, et à travers elle, au cœur de l’histoire de France de 1640 à 1870. Une histoire qui se confond avec celle plus intime, du Faubourg Saint Germain.
  • Ce spectacle son et lumière narre les grandes heures de l’un des plus grands chantiers du Grand Siècle qu’aura été celui de cette cathédrale du 6earrondissement.
  • Il s’agit de la plus grande église de Paris. Ses dimensions en disent long : 120 m de long, 57 m de large et 30 m de haut.
  • Raconter l’épopée de l’église Saint-Sulpice via un spectacle immersif est le pari et l’idée de Damien Fontaine, un créateur multimédia, scénariste et metteur en scène.
  • Il s’est adjoint les talents de l’équipe technique de RD Productions, une société spécialisée dans le spectacle vivant.
  • Entre intrigues et passions, ce spectacle est le récit de l’histoire de ce joyau architectural du 6e arrondissement. Il décrit le quotidien de Saint-Germain-des-Prés pendant toutes ces années.
  • Des comédiens réputés ont prêté leur voix pour ce spectacle en juillet dernier comme Annie Duperey, Guillaume de Tonquédec, Émilie Dequenne.
  • La 1ère représentation sera donnée ce soir à 19h par des comédiens en costumes d’époque, présents dans l’église.
  • Il est difficile de raconter les 150 ans de l’histoire du site de Saint-Sulpice sans faire participer ses grandes orgues. La musique et l’ambiance sonore ont particulièrement soignées.

 

  • 300 acteurs et figurants bénévoles ont participé à la préparation de ce spectacle et 500 costumes ont été fabriqués.
  • 40 vidéo-projecteurs laser sont utilisés et les images seront diffusées à 360°.
  • C’est un spectacle total la cathédrale représente 6000 m2 au sol et les projections couvriront 1000 m2 de murs.
  • 1350 spectateurs sont attendus par représentation soit 50 000 pour toute la durée du show.
  • Le tarif est de 19€ par adulte et de 5€ par enfant.
  • En tout, 64 représentations sont programmées.

Les 100 ans de la galerie Larock-Granoff 🎂

La galerie Larock-Granoff fête cette année ses 100 ans. A cette occasion, elle propose une vaste rétrospective jusqu’au 28 décembre. Certains affirment que c’est la plus ancienne des galeries d’art en activité à Paris

 

  • Une trentaine d’œuvres des plus grands peintres du 20e siècle sont exceptionnellement réunies à cette occasion : cela va d’ André Derain à Raoul Dufy en passant par Paul Gauguin, Henri Matisse, Joan Miró, Amedeo Modigliani, Claude Monet, Pablo Picasso.
  • Intitulée Histoire d’une galerie, l’exposition témoigne des liens avec ces artistes et un très beau livre mémoire est publié aux éditions Mare & Martin : Katia Granoff, histoire d’une galerie, 1949.
  • Après la guerre, réfugiée en zone libre, Katia est la 1ère à rouvrir sa galerie, installée 13, quai de Conti depuis 1931. Cet espace ayant été pillé, la galeriste repart de rien, avec pour seuls bagages, sa foi inébranlable en l’art, le soutien de “ses” artistes.

 

  • Katia Granoff est visionnaire. En 1924, elle crée un lieu unique.
  • Secrétaire au salon des Tuileries alors au Palais de Bois d’Auguste Perret, elle est encouragée par de jeunes artistes exposants à ouvrir sa propre galerie. C’est une des toutes premières femmes galeristes.
  • Elle parie sur des artistes émergents qui feront l’histoire de l’art moderne, comme Marc Chagall.
  • Née en 1895 à Nikolaïev, alors dans l’Empire russe, (NDLR : aujourd’hui en Ukraine), Katia Granoff arrive à Paris en 1924, sa ville de cœur à laquelle son destin serait lié depuis.
  • Dans les années 1924-1926, elle fait ses 1ers pas dans le monde de l’art. À l’automne 1924, Katia Granoff s’installe en appartement comme marchande de tableaux avant d’ouvrir en 1926 une importante galerie boulevard Haussmann, aménagée par Auguste Perret.
  • Après la guerre, elle rencontra un succès international en favorisant la redécouverte des séries des Nymphéas de Claude Monet, grâce à la confiance que lui accorda le fils cadet du peintre.
  • Douée d’une rare énergie, elle œuvra à la reconnaissance définitive d’artistes comme Soutine, Utrillo et Dufy.
  • Cet anniversaire permet de revenir sur cette belle histoire de passion et de transmission qu’ont perpétué le neveu de Katia, Pierre Larock et aujourd’hui, Marc et Édouard Larock, ses descendants.
  • Ce clan familial perpétue sa mémoire, transmet et témoigne de l’ensemble du travail réalisé par cette aïeule d’exception.
  • Aujourd’hui, la galerie Larock-Granoff, défend les plus grands peintres abstraits de la seconde moitié du XXe siècle (Hartung, Hantaï, Messagier, Rebeyrolle) tout en poursuivant la défense des artistes historiques et contemporains.

Une nouvelle épicerie Nous Anti-Gaspi à Denfert-Rochereau 🥕

Nous Anti-Gaspi étend son réseau en ouvrant aujourd’hui une nouvelle antenne à Paris, dans le 14e arrondissement.  Ces magasins proposent des aliments frais, mais aussi des produits d’épicerie, d’entretien et d’hygiène sauvés de la destruction ou écartés des circuits de distribution classique.

 

  • Jean-Michel Soula ouvre nouvelle épicerie Nous Anti-Gaspi aujourd’hui. C’est un réseau d’épiceries créé par Charles Lottmann et Vincent Justin qui revend à prix réduits des produits et des aliments refusés par les magasins traditionnels.
  • Avec cette nouvelle adresse, Nous Anti-Gaspi comptera plus de 10 enseignes à Paris et une trentaine dans toute la France.
  • Cette ouverture confirme la pertinence de ce concept qui vise à récupérer des aliments “laissés pour compte” pour des raisons de calibrage et d’esthétique, mais encore consommables, ou des produits comme certains cosmétiques qui sont toujours utilisables mais qui peuvent avoir un emballage abîmé.
  • Ces produits sont le plus souvent déclassés ou proches de leur date de péremption. L’idée est de les vendre entre 20 et 30% moins chers que sur le marché de la grande distribution.
  • Chaque mois, cette enseigne contribue à éviter le gaspillage de 500 tonnes de produits consommables destinés à la poubelle.

Lutter contre le gaspillage 📯

  • Ce nouveau lieu de vente sera inauguré en présence des cofondateurs du groupe et de son responsable.
  • Sa superficie de 140 m2 permet de circuler facilement entre les étals de fruits et légumes, les produits frais, le vrac, l’épicerie sèche et sucrée, les boissons, les produits d’hygiène et d’entretien.
  • Le directeur du magasin, Jean-Michel Soula et son équipe proposera des produits de saison, de qualité, issus de filère locale. A l’image de ce qui se fait au sein du réseau Nous Anti-Gaspi qui inscrit son action dans l’économie durable et solidaire.
  • L’enseigne a pour noué des partenariats avec plus de 1 300 fabricants et producteurs.
  • La nouvelle épicerie est située à l’angle formé entre le 2, avenue du Général Leclerc et le 2 rue Brézin, dans le secteur de Denfert-Rochereau.

 

La question : Pourquoi les casiers des bouquinistes sont-ils verts ? 📚

  • En 1891, un arrêté municipal autorise les bouquinistes à laisser leur marchandise la nuit sur le lieu de vente qui leur est concédé. Les vendeurs sont autorisé à faire commerce de vieux livres, de livres d’occasion, de vieux papiers et de gravures à condition d’ ouvrir leur emplacement au moins quatre jours par semaine, sauf intempéries.
  • Il fixe aussi la teinte des caissons qui est baptisée “vert wagon”. Mais aussi pourquoi cette couleur foncée ?
  • A l’instar de celle des fontaines Wallace (ces points publics d’eau potable, en forme de petits édicules de fonte, présents dans plusieurs villes du monde) et des colonnes Morris, celle-ci n’a pas été choisie au hasard. Mais sur un critère d’harmonie.
  • C’est la même teinte pour tout le mobilier urbain. Certains ornements du métro et les premiers bus étaient peints de cette couleur.
  • Par ailleurs, le couvercle relevé ne doit pas dépasser 2,10 m au-dessus du sol, afin de ne pas obstruer la vue.
  • En 2019, sous l’impulsion de Jérôme Callais, président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris, lui-même bouquiniste passionné, une campagne est lancée afin de permettre aux « traditions et savoir-faire des bouquinistes des quais » d’entrer au patrimoine culturel immatériel français (PCI).
  • Aujourd’hui, les emplacements sont fixes et concédés par la Ville, dans les 1er, 4e, 5e et 6e arrondissements.
  • Chaque emplacement dispose de 8 mètres de parapet, permettant d’installer 4 boîtes de 2 m de large chacune. Dans tout Paris, on recense quelque 220 emplacements, répartis sur 3 kilomètres de quais.
  • On peut y dénicher des vieux livres, des BD d’occasion, des gravures anciennes, des cartes postales, des posters, des affiches d’événements, des souvenirs de Paris.
  • Chaque quai a sa spécificité. Les bouquinistes du quai St-Michel sont plutôt orientés vers les livres de métier, les livres insolites et les gravures.
  • Pour la petite histoire, le terme bouquiniste provient du mot flamand « boeckin » signifiant petit livre (au sens de livre de peu de valeur ou peu estimé), dérivé lui-même du moyen néerlandais médiéval « boek » : livre.
  • La première apparition du terme « bouquiniste » est relevée dans le Dictionnaire de Trévoux en 1752, avec cette définition : « Qui se dit des vendeurs de vieux livres, de bouquins. »

Revue de presse 🗞

 

Dans la capitale, le choix des emplacements des galeries d’art est contraint par les difficultés du marché et les changements urbains. Qu’ils soient Américains ou Français, des spécialistes du secteur choisissent de déménager vers les quartiers plus attractifs, comme l’avenue Matignon et le Palais-Royal, voire, en proche banlieue, peut-on lire dans le Monde.

Île-de-France Mobilités et Airparif ont publié une cartographie complète de la pollution aux particules dans les stations souterraines de métro, de RER et Transilien. Elle révèle que 3 % des stations ont un niveau de pollution jugé élevé. Par conséquent, des mesures vont être prises pour dépoussiérer ces espaces, apprend-on du Parisien.

Source L ‘Essentiel

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