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🚗 Trafic : Entre 21h et 6h du matin, le boulevard pĂ©riphĂ©rique extĂ©rieur sera fermĂ© entre la Porte Maillot et la Porte de ChĂątillon. La N104 sera fermĂ©e au niveau des accĂšs Ă  l’A1 et Ă  la D212 vers Cergy, dans le mĂȘme intervalle.

Les souvenirs du Ritz vendus aux enchùres  🔹

Une vente exceptionnelle et originale. Durant 3 jours, Ă  partir d’aujourd’hui, une vente aux enchĂšres de prĂšs de 1500 lots issus du Ritz se dĂ©roule chez Artcurial. Des piĂšces luxueuses pour ceux qui veulent garder un souvenir de ce lieu qui a symbolisĂ© pendant 125 ans l’art de vivre Ă  la française.

 

  • Le plus parisien des Ă©crivains amĂ©ricains vouait une passion au palace de la place VendĂŽme : «Quand je rĂȘve d’une vie aprĂšs la mort ou d’un paradis, cela se passe au Ritz de Paris».
  • Pour la 3e fois, le palace propose une vente aux enchĂšres de piĂšces collector, afin de vider ses entrepĂŽts surchargĂ©s.
  • On y trouver des chaises, des couverts, des sous-main, des cloches de service, des Ă©lĂ©ments de dĂ©coration, des objets qui Ă©voquent l’écrivain baroudeur ou le cĂ©lĂšbre restaurateur, pionnier en son domaine.
  • Artcurial met aux enchĂšres de nombreux lots de l’hĂŽtel Ritz Paris sous l’intitulĂ© “les univers du Ritz”.
  • Qu’y dĂ©nicher ? Une banquette du Bar Hemingway, des batteries en cuivre Christofle en passant par des services de table Haviland, des verres en cristal ornĂ©s du prestigieux blason de l’hĂŽtel (ou du “H” du lĂ©gendaire bar Hemingway).

 

  • Lors de cette vente aux enchĂšres Ă©talĂ©e sur 3 jours, quelque 1468 lots sont Ă  acquĂ©rir : 500 lots aujourd’hui. Demain, mĂȘme quantitĂ©. Le dernier jour, 468.
  • Parmi les plus mythiques piĂšces : le service de table « Marthe » commandĂ© par CĂ©sar Ritz pour l’ouverture de son Ă©tablissement en 1898 et toujours utilisĂ© depuis lors.
  • Le Ritz remet aujourd’hui le couvert. Six ans aprĂšs s’ĂȘtre dĂ©fait de 3.500 piĂšces pour un montant de 7,3 millions d’euros, le Ritz Paris fait cette fois encore appel Ă  Artcurial pour vendre une partie de son patrimoine.
  • InaugurĂ©e en 2002 lorsque le marchĂ© français s’ouvre Ă  la concurrence, Artcurial s’impose vite comme le leader des enchĂšres sur la place de Paris.
  • Envie d’acquĂ©rir une piĂšce du bar Hemingway? C’est possible en s’inscrivant Ă  l’un ou plusieurs de ces trois jours de vente aux enchĂšres.
  • Le commissaire priseur StĂ©phane Aubert qui officiera s’est fait une spĂ©cialitĂ© des ventes de meubles et objets d’hĂŽtels. Il a participĂ© Ă  ceux du Trianon Palace en 2007, du Plaza AthĂ©nĂ©e, de l’hĂŽtel de Paris Ă  Monaco, et du mobilier du Ritz, en 2018, aprĂšs les vastes travaux de rĂ©novation du palace.

Le centre Pompidou sonde les liens entre l’IA et l’art đŸ–Œïž

Plusieurs oeuvres crĂ©es en utilisant les nouvelles technologies notamment l’intelligence artificielle sont au cƓur d’une exposition qui dĂ©marre aujourd’hui au centre Pompidou et se poursuivra jusqu’au 6 janvier.

 

  • L’exposition s’intitule « ApophĂ©nies. Interruptions ». Explication de texte :l e terme d’apophĂ©nie est issu du jargon psychiatrique. Il a Ă©tĂ© inventĂ© en 1958 pour diagnostiquer la schizophrĂ©nie. Il dĂ©signe un trouble cognitif consistant Ă  percevoir des liens entre des objets ou des Ă©vĂ©nements disparates qui  n’en ont pas.
  • Il dĂ©crit ici les associations que les ordinateurs peuvent faire automatiquement, des connexions que l’homme ne ferait probablement pas.
  • Six installations interrogent le lien entre l’art et l’intelligence artificielle : celles d’Éric Baudelaire, Mat Dryhurst and Holly Herndon, Auriea Harvey, Ho Rui An, Interspecifics, Agnieszka Kurant.
  • Ces commandes ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es en utilisant l’IA qui a rĂ©alisĂ© des « apophĂ©nies » et assemblant des formes, des idĂ©es plus ou moins similaires.
  • Second volet de la collaboration avec KADIST, une organisation d’art contemporain Ă  but non lucratif pour qui l’art est moteur de transformation sociale, cette exposition ambitionne de montrer comment les nouvelles technologies peuvent modifier notre monde, ses images et ses rĂ©cits.
  • Jusqu’au 6 janvier 2025 de 11h – 21h, tous les jours sauf le mardi, sur rĂ©servation, au niveau 4, galerie d’art graphique.

 

  • En relation avec et pour illustrer ces installations, le centre Pompidou propose Figures of History and the Grounds of Intelligence, par l’artiste et Ă©crivain Ho Rui An.
  • Ce crĂ©ateur  se base sur la dĂ©couverte au Google Cultural Institute d’une image provenant de la National Gallery de Singapour.
  • En examinant comment les reprĂ©sentations historiques ont contribuĂ© Ă  crĂ©er les bases de l’« intelligence » qui sous-tendent les modĂšles gĂ©nĂ©ratifs, ce rĂ©cit se concentre sur ce que signifie pour ces modĂšles le fait de « tirer des leçons » de l’histoire.
  • Mais sans rĂ©ellement la comprendre. C’est l’avenir de la reprĂ©sentation qui est en jeu ici, un avenir oĂč les images semblent dĂ©nuĂ©es d’histoire Ă  proprement parler.

La question : Quel club de jazz abrite les vestiges d’une prison ? ⌛

La nuit, les jazzmen viennent y jouer. Ils rient de son nom peu commun. Mais peu savent qu’il s’appuie sur une rĂ©alitĂ© et que ce lieu de concert a connu un passĂ© plus sombre qu’il n’y paraĂźt.

 

  • Les fĂ©rus de jazz, de blues et de soul se pressent le soir rue Galande pour y Ă©couter leurs artistes prĂ©fĂ©rĂ©s. Les touristes ont l’habitude de photographier en face de la devanture de ce club sans se douter de son histoire.
  • Un engouement que n’auraient pas pu imaginer les premiers occupants du site : au Moyen-Age, le sous-sol de l’actuel club de musique du monde Ă©tait en effet l’emplacement de la prison de l’ancienne forteresse du petit ChĂątelet.
  • Comme son nom l’indique, le Caveau des Oubliettes est situĂ© sur les restes de ce lieu de dĂ©tention qui a Ă©tĂ© dĂ©truit en 1782.
  • C’est Ă  cet endroit que le roi enfermait les opposants Ă  la couronne. Un escalier vertigineux menait Ă  un labyrinthe de caves et il n’y avait aucune chance qu’un passant entende les cris ou soupçonne la prĂ©sence de prisonniers depuis la rue.
  • Pendant 400 ans, le Petit ChĂątelet a accueilli des dĂ©tenus que la Couronne enfermait sans plus de procĂšs. Une trappe s’ouvrait sous les pieds des personnes qu’on voulait faire taire et  qui Ă©taient prĂ©cipitĂ©s aux oubliettes, oĂč ils croupissaient jusqu’Ă  ce que le sous-sol soit inondĂ© avec les eaux de la Seine voisine.
  • En 1920, transformĂ© en cabaret, le Caveau des Oubliettes Ă©tait encore dĂ©corĂ© de cages contenant les crĂąnes des suppliciĂ©s. Il abritait un musĂ©e de la tortureprĂ©sentant divers outils pour dĂ©chirer les chairs, des tisonniers et mĂȘme une guillotine dont l’authenticitĂ© fut mise en doute.

 

  • Fait marquant, si depuis ces temps mĂ©diĂ©vaux, la musique et la convivialitĂ© se sont emparĂ©es des lieux, il en reste des souvenirs indĂ©lĂ©biles.
  • Les murs du sous-sol portent les stigmates de la souffrance des condamnĂ©s jetĂ©s aux oubliettes.
  • On peut y lire “1421, je seroi pendu” ou encore “mort Ă  Marat”.
  • Une rumeur parisienne persiste dans ce quartier du 5e arrondissement qui a gardĂ© un peu de son aspect mĂ©diĂ©val : derriĂšre la scĂšne, une porte mĂšnerait aux oubliettes. Elle serait jalonnĂ©e de squelettes de dĂ©tenus oubliĂ©s Ă  tout jamais.
  • Le Caveau des Oubliettes se situe au 52, rue Galande, Paris 5e.

Revue de presse 🗞

 

Le ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux Transports, François Durovray s’est dit « pas convaincu » par la dĂ©cision de la maire de Paris Anne Hidalgo, d’abaisser la vitesse maximale Ă  50 km/h sur le pĂ©riphĂ©rique parisien peut on lire dans Ouest France.

AprĂšs deux annĂ©es de baisse des prix de l’immobilier, plusieurs indicateurs laissent envisager une remontĂ©e possible des tarifs et du nombre de ventes. Le marchĂ© du centre historique reste attractif, il attire des acquĂ©reurs de type couple Ă  hauts revenus et investisseurs Ă©trangers, selon le Figaro.

Source L ‘Essentiel

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