Le Centre Pompidou (4e) ferme officiellement ses portes aujourd’hui pour des années de travaux. L’institution prévoit de faire patienter les passionnés d’art avec un programme hors-les-murs, et plusieurs rendez-vous à Paris.
•Depuis plusieurs mois, les espaces du Centre Pompidou arrêtent leur activité ou déménagent progressivement en vue de cette fermeture totale du musée, opérée aujourd’hui.
- •Pour rappel, le bâtiment va connaître 5 années de travaux, qui devraient lui permettre de « renouer, dès 2030, avec son utopie originelle », explique le Centre.
- •Le chantier, qui démarrera en 2026, a été confié aux « agences d’architecture AIA,Moreau-Kusunoki et Frida Escobedo », précise-t-il.
•Durant cette période de fermeture, « le Centre Pompidou sera plus vivant que jamais, grâce au programme Constellation qui nous permettra de diffuser nos œuvres et notre programmation à Paris, dans toute la France et à l’international », précisent les équipes du musée.
- •Dans ce cadre, dès vendredi et jusqu’au 22 février, une exposition consacrée aux nommés pour le Prix Marcel-Duchamp est présentée au Musée d’art moderne de Paris (16e).
- •Le Musée de la musique de la Philharmonie (19e) accueillera, du 15 octobre au 1er février 2026, un parcours sur l’imaginaire de la musique dans l’univers de Vassily Kandinsky.
- •Par ailleurs, l’exposition sur Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten, proposée au Grand Palais (8e) depuis juin, se prolonge elle aussi jusqu’au 4 janvier 2026.
- •L’espace accueillera en parallèle, du 16 décembre au 15 mars 2026, une sélection de chefs-d’œuvre de la collection de dessins du Centre Pompidou.
•Si l’on se projète un peu, le Grand Palais sera encore le théâtre d’une exposition, cette fois consacrée à Henri Matisse, du 24 mars au 2 août 2026.
- •À l’automne 2026, une antenne de l’institution, le Centre Pompidou Francilien, ouvrira ses portes à Massy, dans l’Essonne, accessible facilement depuis la capitale.
Il y a 44 ans jour pour jour, le 22 septembre 1981, la 1re ligne française de train à grande vitesse (TGV) est inaugurée entre Paris et Lyon. Retour sur une journée historique et sur ce qu’elle a changé pour les voyageurs et pour la capitale.
•L’idée d’un train à grande vitesse naît dans les années 1960. Mais c’est en 1974 que les travaux de la ligne à grande vitesse Sud-Est débutent.
- •En 1981, tout est prêt pour un lancement grandiose.
- •5 jours avant l’embarquement des premiers passagers le 27 septembre, le président François Mitterrand inaugure la ligne le 22.
- •Grâce à celle-ci, le trajet Paris–Lyon passe de 4h à 2h40, avec une vitesse de pointe de 260 km/h. Au début du siècle, il fallait compter 7h pour le même trajet.
•Accueilli par André Chadeau, président de la SNCF, François Mitterrand, mais aussi d’autres voyageurs comme Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche et de l’Industrie, ou Georges Marchais, montent à bord.
- •Il est 14h18 quand les rames n° 16 et 17, détentrices d’un record de vitesse sur rail, démarrent.
- •Le président est filmé dans la cabine de pilotage comme aux commandes du pays, regardant au loin, muet et admiratif.
- •Dans une conférence de presse donnée le soir à Montchanin (71), près du Creusot, il parle d’un « moyen de transport remarquable » qui montre que la France « entend demeurer une grande nation innovatrice ».
- •« Il s’agit d’une œuvre commune qui va bien au-delà des cheminots pour représenter ce qu’il y a de meilleur, de plus fort et de plus constant dans l’histoire de notre peuple », conclut-il.
•Avec ce premier TGV, Paris se rapproche de la France entière.
- •La ligne Sud-Est ouvre la voie à un maillage national : Atlantique (1989), Nord (1993), Est (2007)…
- •En 1983, le trajet Paris–Lyon passe à deux heures, grâce à l’extension de la LGV.
- •Aujourd’hui, Paris est connectée en TGV à plus de 200 villes européennes.
Lieu hybride entre un café-restaurant, une épicerie et une boutique de vêtements et objets de seconde main, Tout Day vient d’ouvrir rue Voltaire (11e). Co-fondatrice du projet, Clara Rohmer nous raconte sa genèse et ses objectifs.
•« Je connais mon associée Morgane Le Hir depuis presque 20 ans. Nous avons un peu grandi ensemble, et nous nous sommes retrouvées sur les questions liées à l’environnement et aux modes de consommation », raconte Clara Rohmer.
- •En 2021, elles créent l’association Tout Day, qui rassemble des acteurs de l’économie sociale et solidaire.
- •« L’idée avec cette 1re adresse, c’est de rassembler dans un seul et même endroit tout ce dont on peut avoir besoin au quotidien, en versionécoresponsable », précise-t-elle.
- •Les entrepreneuses espèrent aussi participer à « créer du lien social » dans un lieu « où l’on n’a pas besoin de se presser ».
- •D’autres espaces du même genre pourraient d’ailleurs être créés à Paris ou en proche banlieue dans les prochains mois.
•Un café-restaurant aux mains du chef Elliot Ritaly permet de se sustenter matin (viennoiseries), midi (menus déjeuner) et soir (assiettes variées à partager, entre 4 et 16 €).
- •La carte fait la part belle au végétal et reste accessible, avec un menu entrée plat dessert à 18,50 € (16 € pour entrée plat ou plat dessert).
- •Une épicerie avec des produits essentiels est aussi accessible. « On travaille en direct avec des producteurs ou avec des fournisseurs écoresponsables », précise Clara Rohmer.
- •La seconde main est à l’honneur dans un espace qui propose « à la fois des vêtements, pour femmes, hommes, enfants et bébés, et des objets du quotidien, comme de la décoration ou des livres de cuisine, dont beaucoup que l’on chine nous-mêmes », ajoute-t-elle.
- •Enfin, les cofondatrices prévoient, dès octobre, un agenda d’événements en tout genre, avec des ateliers (couture, fermentation…), des séances de dédicaces ou des rencontres.
Y aller : 213 rue Voltaire, 11e. Ouvert le lundi (9h-20h), du mardi au vendredi (9h-22h30) et le samedi (10h-20h).
Les tours de Notre-Dame enfin rouvertes
Les tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont rouvert, ce week-end, à l’occasion des Journées du patrimoine, plus de 6 ans après l’incendie du 15 avril 2019. Un nouveau circuit de visite est proposé avec des points de vue exceptionnels, rapporte France 24.
Du padel à la place d’une patinoire à Boulogne-Billancourt
L’ancienne patinoire olympique de Boulogne-Billancourt vient de rouvrir, mais sans sa piste de glace. À la place, l’entreprise 4Padel a installé 7 courts de padel, le nouveau sport de raquette en vogue dans la capitale, rapporte Actu Paris.