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À mi-chemin entre un musée, une boutique et un cabinet de curiosité, Deyrolle (7e) est une référence mondiale dans les domaines de l’entomologie (l’étude des insectes) et de la taxidermie.

  • •« La maison Deyrolle a été créée en 1831, à l’époque des grandes expéditions scientifiques, explique Francine Campa, directrice de l’institution. Jean-Baptiste Deyrolle, passionné d’entomologie, voulait conserver des spécimens et alimenter les collections des musées et collectionneurs ».
  • •Progressivement, l’entreprise se développe autour de 3 piliers : nature, éducation et art.
  • •Elle devient le 1er fournisseur de matériel de l’institution publique, avec notamment des affiches scientifiques distribuées dans plus de 100 pays.
  • •En 1888, juste avant l’Exposition universelle de 1889, Deyrolle s’installe à son adresse actuelle, au 46 rue du Bac (7e), dans l’un des premiers hôtels particuliers du quartier.

  • •« Une partie de notre activité est la taxidermie, l’art de redonner l’aspect du vivant à des animaux décédés. Nous avons des partenariats avec des zoos et parcs animaliers, et tous les spécimens conservés sont morts de causes naturelles ou euthanasiés pour ne plus souffrir », détaille Francine Campa.
  • •« Aujourd’hui, on n’utilise plus de la paille. Leur peau est récupérée et fixée sur des blocs de mousse moulés. Et la naturalisation est faite par des professionnels, qui nous envoient ensuite les animaux ».
  • •« Pour des espèces protégées comme le tigre, il faut que l’animal, ses parents et ses grands-parents aient été élevés en captivité. Tout est très réglementé et encadré, les animaux ont des passeports, et nous sommes évidemment attentifs à leur protection ».
  • •Les dizaines de milliers d’animaux installés dans les 7 salles du lieu sont disponibles à la vente. Il y en a pour toutes les bourses, de 9 € pour une étoile de mer à 6 000 € pour un magnifique ara chloroptère, et jusqu’à 30 000 € pour un puma noir.
  • •« Les clients peuvent être des musées, des collectionneurs privés, mais aussi des artistes, des têtes couronnées ou des visiteurs curieux ou passionnés », ajoute Francine Campa.

  • •« Pour ne pas rester un musée figé, nous multiplions les collaborations artistiques. Nous l’avons fait récemment avec Damien Hirst ou Johnny Depppar exemple », précise la directrice.
  • •Le lieu accueille aussi des visites scolaires, prépare des expositions et publie des livres éducatifs et des jeux ludiques, « toujours dans un but de promotion et de préservation de la biodiversité », conclut Francine Campa.

Le complexe Molitor (16e), qui abrite notamment la célèbre piscine du même nom, ouvre chaque été son rooftop, havre de fraîcheur pour les Parisiens avec vue sur la Tour Eiffel.

  • •Située à deux pas du bois de Boulogne, la piscine Molitor, inaugurée en 1929, est connue pour son design Art déco.
  • •Depuis plusieurs années, elle s’est développée en un espace complet comprenant un hôtel, un restaurant, des salles de réception ou de sport, mais aussi un superbe rooftop.
  • •D’une surface de 160 m², il peut accueillir jusqu’à 120 personnes, avec vue sur la piscine extérieure comme sur les terrains voisins de Roland-Garros.
  • •Tous les vendredis et samedis soir, l’été, des DJ sets sont proposés depuis ce solarium.

  • •Pour la 3e année consécutive, le rooftop s’associe avec la liqueur Saint-Germain pour tout l’été.
  • •Le partenariat se retrouve dans la décoration du lieu, aux couleurs caractéristiques du spiritueux et très florale, mais aussi sur la carte des cocktails.
  • •Les visiteurs peuvent découvrir 3 boissons spécialement conçues pour l’occasion : Plouf à Molitor, mélange de Saint-Germain, curaçao, prosecco et eau pétillante, avec une touche de myrtille, Ligne d’Eau, avec de la vodka et du jus de citron, ou le Saint-Germain Spritz. À consommer avec modération !

  • •Sur place, une petite restauration est portée par Tony Goncalves, chef des cuisines du complexe Molitor, avec des tapas variées.
  • •Des planches à partager, des spécialités méditerranéennes comme les croquetas ou un houmous de carottes et même une focaccia maison sont au menu.
  • Réservations ici.

Connue pour ses bateaux mouches et désormais équipée de sites de baignade durant l’été, la Seine est pleine de ressources. Dans le 16e, un club pas comme les autres propose même de s’adonner au ski nautique, pratique rare dans la région.

  • •Installé au 1 allée du bord de l’eau, à côté du bois de Boulogne (16e), le Ski Nautique Club de Paris (SNCP) est une école affiliée à la Fédération françaisede Ski Nautique et de Wakeboard.
  • Ancien compétiteur de ski nautique dans les années 1970, Dominique Bertrand a monté la structure avec son frère il y a 35 ans.
  • •« Quand on est arrivé sur Paris, la Fédération nous a dit qu’il serait bien de lancer le ski nautique sur le plan d’eau de vitesse qu’est la Seine », raconte le responsable de la base située en face de Saint-Cloud, qui dispose de 3,5 kilomètres de longueur d’eau skiable.
  • Dominique et Thierry Bertrand ont commencé à animer le club après le bureau. Le premier travaillait dans la finance et son frère était comptable.
  • •« Ça a toujours été une vraie passion de transmettre la nôtre aux gens. Chez nous, on met les enfants sur l’eau dès l’âge de deux ans », confie-t-il.

  • •« On peut vraiment s’amuser sur ce plan d’eau, qui va du pont de Saint-Cloud à Suresnes », assure Dominique Bertrand.
  • •Pour lui, faire du ski nautique s’apparente à marcher sur l’eau. « On retrouve les mêmes sensations de glisse que le ski sur terre, décrit-il. Quand on tombe dedans, c’est pour la vie. »
  • •Au sein du club, des baptêmes sont proposés aux enfants dès deux ans. « On a des bateaux spécifiques pour les petits », précise le responsable.

  • •Le club est ouvert tous les week-ends du mois d’août, de 14h à 18h, sans réservation.
  • •Pour un baptême adulte, il faut compter 60 €, et 50 € pour les mineurs.
  • •Pour devenir membre du club, c’est ici.

À une cinquantaine de kilomètres au sud de Paris, dans l’Essonne, Milly-la-Forêt trône dans le Parc naturel régional du Gâtinais. Cet ancien village gaulois au charme historique a été prisé de nombreux artistes au XXe siècle.

  • •Habitée par un peu moins de 5 000 habitants, Milly-la-Forêt conserve les caractéristiques d’un bourg médiéval et de jolies ruelles fleuries.
  • •Ancien centre commerçant important de la région, elle est ensuite, au cours du XXe, prisée de nombreux artistes.
  • •Le poète Jean Cocteau y vécut les dernières années de sa vie. Le couturier Christian Dior ou le sculpteur Jean Tinguely y résidèrent aussi et s’en inspirèrent même pour des œuvres.

  • •Située non loin de Fontainebleau, la commune est entourée par de grands massifs forestiers et traversée par l’École, un affluent de la Seine, qui lui confère une beauté supplémentaire.
  • •Elle est un point d’accès pour se rendre au Massif des Trois Pignons, où se trouve notamment une mer de sable réputée de la région, surnommée les Sables du cul du chien.
  • •En bordure du village, le Conservatoire national des plantes présente quelque1 300 espèces, notamment des plantes à parfum, médicinales et aromatiques. Il est ouvert tous les mercredis, samedis et dimanches, de 10h à 18h.

  • •Au centre de la commune, une grande halle médiévale du XVe siècle, classée monument historique depuis 1923, subsiste et accueille toujours le marché.
  • Depuis 2010, la bâtisse dans laquelle Jean Cocteau finit ses jours est désormais une maison-musée dédiée à celui qui était aussi peintre et scénariste. Les réservations sont obligatoires pour la visite. Billetterie ici, 11 € plein tarif.
  • •Sa tombe est, elle, située dans la chapelle Saint-Blaise-des-Simples, décorée par ses soins et récemment rénovée, qui mérite aussi le détour.
  • •Enfin, un écomusée des pompiers, ouvert depuis 2016, présente une collection d’outils, véhicules et vêtements de l’histoire des soldats du feu.

Le musée Maillol (7e) présente jusqu’au 12 octobre une exposition consacrée à Robert Doisneau, photographe français du XXe parmi les plus réputés.

  • •Intitulée Instants Donnés, cette exposition invite les visiteurs à découvrir quelque 350 clichés parmi les 450 000 pris par Robert Doisneau durant sa vie.
  • •Artiste phare du courant humaniste, Robert Doisneau a eu à cœur durant toute sa vie de montrer la vie des gens et notamment des Parisiens.
  • •Des documents interactifs et audiovisuels complètent le parcours.
  • •« L’enfance, les artistes, les écrivains, les bistrots, les années Vogue, mais aussi la dureté et la gravité de la vie, les banlieues » font partie des thématiques principales de l’exposition, expliquent les organisateurs.

  • •Né en 1912 à Gentilly, Robert Doisneau se passionne rapidement pour lesarts graphiques, qu’il étudie à Paris à l’école Estienne (13e).
  • •Il découvre la photographie à ses 20 ans, et multiplie durant des années les petits boulots, de photographe industriel à reporter pour des agences et des revues.
  • •C’est à la fin de la Seconde Guerre mondiale qu’il devient photographe indépendant.
  • •Connu pour ses clichés de la capitale, il voyage aussi à l’étranger, aux États-Unis ou en URSS notamment.
  • •Publié dans les plus grands magazines mondiaux, il acquiert une renommée qui dépasse les frontières françaises et remporte de nombreux prix.
  • •Durant la 2e moitié du XXe, ses images sont exposées à de multiples reprises aux quatre coins du monde, y compris après sa mort en 1994.

  • •L’exposition a été imaginée par un collectif incluant l’Atelier Doisneau, dirigé par les deux filles du photographe, Annette Doisneau et Francine Deroudille.
  • •Le musée est situé au 59-61 rue de Grenelle (7e), et ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30 (jusqu’à 22h le mercredi).
  • Billetterie ici, 16,50 € plein tarif.

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