Dans le cadre du Défi des jardiniers, un concours de décoration florale à destination des jardiniers de la Ville, les habitants de la capitale sont invités à élire leur coup de cœur.
- •Chaque année, les équipes de jardiniers municipaux participent au Défi des jardiniers et présentent une création florale originale.
- •Dans le cadre de ce concours, les Parisiens sont invités à élire le coup de cœur du public, du 15 juillet au 31 août.
- •En parallèle, un jury de professionnels attribue 15 autres prix en évaluant l’entretien, la gestion, les volumes, les couleurs et d’autres paramètres des créations.
- •Cette année, le thème est La nature dompte la ville.
- •Les objectifs sont de montrer la créativité et le savoir-faire des jardiniers et d’inciter les résidents de Paris à (re)découvrir les jardins et parcs de la capitale.
- •Pour participer, il faut flâner dans un ou plusieurs jardins associés au défi. La liste se trouve ici.
- •Au fil de vos balades, prenez en photos les décorations florales que vous appréciez.
- •Choisissez votre photo préférée puis publiez-la sur la plateforme Instagram, en ajoutant le lieu et le hashtag #defidesjardiniers2025. N’oubliez pas de mentionner @paris4nature et de vous abonner à ce compte.
- •Le prix du public sera décerné à la création végétale la plus photographiée.
- •Les dix participants dont la photo aura obtenu le plus de likes gagneront également une plante, remise lors de la fête des jardins, les 26 et 27 septembre prochain.
Scrutin des municipales : ce qui va changer:
La proposition de loi concernant la réforme du mode de scrutin à Paris a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale jeudi dernier. Elle devrait être en vigueur dès les prochaines élections municipales, en 2026.
- •La proposition de loi dite « PLM », pour Paris, Lyon et Marseille, va changer le processus d’élection des maires dans les 3 villes.
- •Depuis 1982, ces communes bénéficiaient d’un mode de scrutin particulier.
- •À Paris, les électeurs votaient pour une liste d’arrondissement, puis une partie des conseillers d’arrondissements devenaient conseillers de Paris et élisaient ensuite le maire.
- •La réforme était portée par Sylvain Maillard, député Renaissance, et soutenue par le gouvernement.
- •Selon ses défenseurs, elle doit permettre de revenir au principe « un vote, une voix ».
- •Son adoption a fait l’objet d’intenses débats au Parlement. Le Sénat a rejeté par deux fois le texte, qui a finalement été adopté par l’Assemblée nationale.
- •Avec cette réforme, deux bulletins vont être nécessaires : l’un pour élire les conseillers d’arrondissement, l’autre pour élire les 163 conseillers de Paris.
- •La prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête passera aussi de 50 %, comme c’est le cas dans toutes les communes françaises, à 25 %. Concrètement, la liste en tête emportera 25 % des sièges au Conseil de Paris, et les sièges restant seront répartis à la proportionnelle.
- •Pour être officiellement adopté, le texte doit passer une dernière étape : ne pas être censuré par le Conseil constitutionnel.
- •Si c’est le cas, elle sera active pour les municipales de mars 2026.
À l’occasion de la programmation estivale Le Louvre invite Paris l’été, Jusqu’au 25 juillet, de nombreux spectacles sont à découvrir dans le calme nocturne du jardin des Tuileries (1er).
- •Pendant 10 jours, le Carré du Sanglier, un espace situé à l’ouest du jardin des Tuileries, se transforme en théâtre éphémère chaque soir.
- •Danse, musique, performances circassiennes et déambulations se succèdent dans le cadre de l’agenda Les Étés du Louvre, en partenariat avec le festival Paris l’été.
- •En ouverture, d’aujourd’hui à jeudi, la pièce dansée Encantado, de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues, est présentée à 22h.
- •Parmi les nombreux rendez-vous, on retrouve une exposition sur la jeunesse multiculturelle de l’île de La Réunion (vernissage mardi, spectacle de drag le 22 juillet).
- •Un concert d’un duo composé de Chloé, figure de la scène électronique française et Vassilena Serafimova, une incroyable percussionniste bulgare, est à découvrir vendredi.
- •Certains évènements sont gratuits mais tous nécessitent une réservation.
- •Programme complet et billetterie ici.
- •Les Étés du Louvre est un festival à ciel ouvert, qui se déroule du 2 au 25 juillet.
- •C’est la 2e édition de cet événement.
- •On y retrouve une trentaine de représentations variées dont la moitié est gratuite.
- •Ce week-end, les 19 et 20 juillet, les médiateurs, agents de surveillance et jardiniers du parc proposent de dévoiler des anecdotes autour des Tuileries.
- •Le retour dans le jardin des Tuileries de la désormais célèbre vasque des Jeux olympique et paralympique de Paris 2024 fait également partie de la programmation.
Il y a quelques jours, l’entreprise française CorWave, basée en région parisienne, a annoncé la 1re implantation mondiale de son dispositif de pompe cardiaque à membrane ondulante. Cette innovation est porteuse d’espoir pour de nombreux patients atteints d’insuffisance cardiaque.
- •Fin mai, pour la 1re fois, un patient souffrant d’insuffisance cardiaque avancéeétait équipé du dispositif de pompe cardiaque développé par CorWave, à l’hôpital Saint-Vincent de Sydney (Australie).
- •Plus de 30 jours après, celui-ci a pu rentrer chez lui sans complications liées au fonctionnement de la pompe, validant ce 1er essai grandeur nature et permettant delancer une série de tests cliniques.
- •« Cette 1re mondiale est un succès. C’est le résultat de plus d’une décennie de recherche et développement », se réjouit Louis de Lillers, directeur général de CorWave.
- •Le dispositif créé par CorWave se base sur une pompe à membrane ondulante, contrairement aux pompes qui existent actuellement, dites « rotatives », qui fournissent de façon constante le même débit.
- •Il vise donc à « préserver l’équilibre physiologique du système cardiovasculaire » en conservant le pouls naturel, explique l’entreprise.
- •Ses objectifs sont de « réduire les complications graves associées aux dispositifs actuels », « d’améliorer la qualité de vie des patients implantés » et de « favoriser la rémission de l’insuffisance cardiaque qui est possible chez certains patients ».
- •CorWave est fondée en 2012 et lancée par l’incubateur spécialisé dans la santé MD Start.
- •La société signe un accord avec AMS R&D et Jean-Baptiste Drevet, inventeur en 1996 de la technologie à membrane ondulante.
- •Passée par les incubateurs Agoranov ou Paris Biotech Santé, elle réalise plusieurs levées de fonds successives de plusieurs millions d’euros.
- •Depuis 2021, elle fait partie du French Tech 120, programme d’accompagnement d’entreprises prometteuses.
- •En octobre 2023, CorWave inaugure son usine à Clichy (92).
Le nouveau et éphémère Café Longchamp fait partie d’une série de magasins pop-up qui ont vu le jour à travers le globe cet été, dans le but de célébrer l’artisanat parisien.
- •Installé au 45 rue Vieille du Temple (4e), le Café Longchamp x Constantinséduit par son décor atypique et sa carte alléchante.
- •L’espace, inédit, est ouvert tout l’été jusqu’au 2 septembre.
- •Constantin Riant, à qui l’on doit la direction artistique de ce lieu, est illustrateuret céramiste. Son travail inspire également une collection capsule de Longchamp réalisée à cette même occasion.
- •Dans la boutique, le bois clair domine, ponctué de touches bleues et blanches.
- •Le café est ouvert tous les jours, du lundi au vendredi de 9h à 19h, et jusqu’à 20h les samedis et dimanches.
- •Des chaises et des tables permettent de s’installer dans le café, qui propose une offre de restauration complète.
- •Les plats proposés sont un hommage à la table française, avec quelques incontournables comme un croissant (2,80 €), des œufs à la coque au beurre d’Échiré (8 €) ou un duo d’éclairs café et chocolat (11 €).
- •Il est possible de déjeuner seulement le week-end. On nous propose un croque-monsieur (18 €), une quiche provençale au chèvre frais (19,50 €) ou une saladeavec thon, fenouil et avocat (18,50 €).
- •Côté boissons, un large choix de cafés, thés, matchas et chocolats est proposé en journée, mais aussi du vin, des bières et des cocktails pour le déjeuner ou l’afterwork. Les deux signatures (12 €) sont un Hugo et un Passion Star Martini.
- •Toute la carte est consultable ici. Les boissons chaudes et mignardises sont servies aussi à emporter.
Ecofhair est une entreprise à mission, créée en 2021, qui utilise des restes de cheveux pour en faire des produits dépolluants, utilisés majoritairement pour nettoyer les hydrocarbures sur les cours d’eau, comme à Paris sur la Seine.
- •Au départ, Thomas Spreng, directeur et cofondateur d’Ecofhair, et son épouse, coiffeuse de profession, cherchaient à recycler des cheveux coupés plutôt que de les jeter.
- •Ils se rapprochent alors de Thierry Gras, président de l’association Coiffeurs justes, qui récolte et recycle des cheveux.
- •Ensemble, ils réfléchissent à une façon d’accompagner cette démarche.
- •Rapidement, Ecofhair est développée, intégrée à l’entreprise nationale de dépollution Serpol : « L’idée est de valoriser ces déchets, qui ont de nombreuses propriétés, pour en faire une véritable ressource », souligne Thomas Spreng.
- •Le premier projet d’Ecofhair est la création de boudins de fonds de cale pour des bateaux de plaisance, capables de capter les pertes d’huiles et d’hydrocarbures avant qu’elles ne se déversent dans les cours d’eau.
- •« Quand vous mettez des cheveux au contact d’un hydrocarbure, celui-ci se colle sur la fibre capillaire, mais ne rentre pas dedans », explique Thomas Spreng.
- •Après le développement de 10 000 de ces boudins, un autre produit, cette fois flottant, est développé pour sécuriser des pontons et des zones de ravitaillement.
- •« Un cheveu peut capter jusqu’à 8 fois son poids. Nous, avec une nappe d’ 1 m², on peut capter jusqu’à 5 litres d’hydrocarbures », précise-t-il.
- •« Les Vedettes de Paris ont été parmi les premiers à nous accompagner. Ils soutiennent la démarche de dépollution de la Seine et ont installé nos matériaux au niveau de leurs barges, quai de Suffren (7e) », raconte Thomas Spreng.
- •Ecofhair travaille aussi avec le port de l’Arsenal, entre le 4e et le 12e, où « tous les plaisanciers ont été équipés de feuilles absorbantes ».
- •« Et on échange avec les acteurs des canaux de Paris et les services techniques de la Ville, ainsi que tous ceux qui peuvent avoir ce genre de stations services, même hors cours d’eau », conclut-il.
Si l’art urbain est désormais bien implanté à Paris, les premiers tags et graffitis de la capitale datent de plusieurs siècles. Le plus ancien, situé sur une place historique de Paris, remonte au milieu du XVIIIe.
- •Pour trouver trace du plus ancien graffiti connu de Paris, il faut se rendre à la jonction des 3e et 4e arrondissements, sur la place des Vosges.
- •Devant le n°11 de l’ancienne place Royale, une écriture incrustée sur un mur indique « 1764 Nicolas ».
- •Considérée comme un graffiti, il s’agit d’une gravure probablement faite à partir de morceaux de fers ou de clés.
- •Nicolas-Edme Restif de la Bretonne est un écrivain français particulièrement actif durant la 2e moitié du XVIIIe.
- •Né et élevé dans la Marne et en Bourgogne, il déménage à Paris en 1761 à 27 ans et commence modestement sa carrière d’écrivain.
- •Habitué de longues promenades dans le centre de Paris, il aime laisser des traces de son passage en gravant les murs qu’il croise.
- •Il réalise ainsi des centaines de « graffitis » dans le Marais, l’Île Saint-Louis et l’Île de la Cité.
- •Il évoque ces gravures dans deux ouvrages : Mes inscriptions : journal intime de Restif de La Bretonne (1780-1787) et Les Nuits de Paris.
- •Les autres graffitis réalisés par l’auteur ont tous disparu, emportés par les rénovations successives des quartiers de l’hypercentre parisien.
- •Il est resté célèbre pour son autobiographie en 8 volumes Monsieur Nicolas, dans laquelle il décrit notamment la vie en ruralité, milieu dont il est originaire.
230 logements bientôt à vendre à prix cassés
Au début du mois de septembre, la Ville commercialisera, par l’intermédiaire de sa foncière, 230 logements à moins de 5 000 € le mètre carré, soit environ la moitié du tarif moyen dans la capitale, qui tourne autour de 9 500 € le mètre carré. Dans ce dispositif de bail réel solidaire, le bâti et le foncier sont dissociés, précise Capital.
Le siège du Cnes se refait une beauté
Situé dans le quartier des Halles (1er), le siège historique du Centre national d’études spatiales connaît des travaux d’ampleur, qui prendront fin en mars 2026. Un nouveau grand rooftop d’une surface de plus de 700 m² va être créé, les intérieurs aménagés et les performances énergétiques du bâtiment améliorées, explique Le Moniteur.
L’hippodrome de Vincennes bientôt ouvert aux promeneurs
D’ici 2030, les Parisiens pourront se balader dans l’hippodrome de Vincennes, sur une promenade publique qui ouvrira même hors des jours de course. Ce changement concerne 8 hectares sur les 48 que compte ce haut lieu du bois de Vincennes, précise Le Parisien.